On peut raisonnablement le penser : la carrière politique de Dominique Strauss-Kahn est terminée. Que l'homme aille au procès en plaidant "non coupable" ou que ses avocats négocient avec le Procureur une requalification des faits et une peine minimale; que le grand économiste soit reconnu not guilty ou qu'il se prenne 70 ans de pénitencier.
L' opprobre jetée sur sa personne, le lachâge à demi-mot des médias ( qui réalisent que finalement il n'était pas vraiment fait pour la magistrature suprême ), la hâte de ses amis politiques à lui succéder dans le coeur des militants du PS et des électeurs de gauche, tout concourt à le plomber définitivement. Il n'y a plus guère que certaines personnalités à le soutenir inconditionnellement, voire à lui trouver des excuses absolutoires, à l'image des Badinter, JF Kahn, BH Lévy, J.Lang, M.Sabban ou autres Finkielkraut, des noms dont l'énumération tendrait à faire croire en la réalité de certain lobby qui pourtant n'existe pas. ( voir ici )
Coupable ou non, exit DSK ! Pour donner dans la litote, on dira que cela n'est pas attristant. Il y a quand même dans notre nation un nombre certain de français(es) qui craignaient fort de tomber de Charybde en Scylla en assistant au remplacement de Sarközy l'Américain par DSK l'Israëlien. Il faut se souvenir des paroles réitérées de Dominique Strauss-Kahn sur son souci quotidien à être utile à l'Etat Hébreu ( que puis-je faire aujourd'hui pour Israël ? ), sa quasi obsession à en servir les intérêts ( tout juif de la Diaspora doit, partout où il peut, apporter son aide à Israël )
DSK aux affaires, c'était la France plus que jamais entraînée dans la spirale de l'ultra capitalisme mondial et soumise à la dictature de l'oligarchie financière de la planète. DSK président, c'était le règne assuré des fortunes anonymes et vagabondes, c'était la France asservie à l'eurocratie et à ses maîtres du Nouvel Ordre Mondial. DSK à l'Elysée, c'était la France inféodée aux USA et appelée à servir les intérêts d'Israël sous tous les prétextes et sur tous les fronts. DSK, c'était la politique décadente de la caste politicarde de l'UMPS puissance dix. Et le monde politico-médiatique le donnait déjà gagnant !
C'est pourquoi, tous comptes faits, l'affaire DSK est sans doute une chance pour la France et les Français. YD