02 novembre 2011
USA - Israël - Eurocratie : démocrates mais pas trop !
La Palestine vient de devenir membre à part entière de l'Unesco et le gouvernement grec envisage de recourir à un référendum. Apparemment il n'y a aucun rapport entre ces deux évènements. Apparemment seulement puisqu'ils ont suscité tous deux des réactions dont le trait commun est une totale dénégation d'un des principes de base de la démocratie ( la décision émanant d'un vote ) par ceux qui se targuent pourtant d'en être en quelque sorte les parangons dans le monde.
Par une majorité confortable - 107 voix contre 14 et 52 abstentions - l' Etat Palestinien a obtienu, fort légitimement, le droit de figurer parmi les états-membres de l'Unesco : immédiatement les USA annoncent qu'ils ne contribueront plus à l'organisation dont elle assure 22% du budget, tandis qu'Israël gèle les fonds provenant de revenus douaniers perçus pour le compte de la Palestine et annonce un regain d'implantations de colons en Cisjordanie et à Jérusalem-est.
Mère de la démocratie, la Grèce envisage de recourir à un référendum sur le plan d'aide mis en place (imposé et non proposé) par l'Union Européenne, une décision souveraine du gouvernement hellène de donner la parole au peuple grec appelé à se prononcer sur des décisions qui le concernent au premier chef : immédiatement - et de concert avec les cris d'orfraie de la finance internationale - on parle de "mardi noir", de "mauvais coup" porté à l'Union Européenne, on évoque "l'apocalypse" pour la zone euro, Georges Papandreou est "convoqué" au G20 de Nice...c'est que l'eurocratie n'a pas que de bons souvenirs des consultations populaires ! Il est tellement plus simple de décider sans avoir à demander son avis au vulgaire, même (et surtout) s'il s'agit de le plonger dans la misère.
On le constate : la démocratie est à géométrie variable, surtout pour ceux qui s'en oignent à longueur de temps. Souhaitons courage et chance tant au Peuple Palestinien dans sa lutte pour la liberation de ses terres ancestrales et le respect de son identité, qu'au Peuple Grec dans le combat pour sa souveraineté face aux fonctionnaires de l'eurocratie et qui fera peut-être de la Grèce la mère de l'Europe nouvelle, celle des peuples et des nations.
12:07 Publié dans Faits et gestes...chiffres et paroles | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, grèce, palestine, unesco, union européenne, démocratie
01 novembre 2011
Novembre : le mois de Samhain au seuil de l'hiver
Cycle éternel du Soleil : nous sommes au seuil de la période sombre de l'année. Dans tout le monde celtique, depuis des temps immémoriaux, on fêtait alors Samhain : joyeuse célébration de la fin de l'été et de la fécondité, mais aussi célébration de la mémoire des aïeux.
Samhain : les familles et les clans se réunissent, on allume de grands feux, on organise des festins, on participe à des mascarades et à des jeux traditionnels et surtout on honore sa longue lignée en recevant ses aïeux en esprit.
Samhain, belle et ancestrale fête européenne, christianisée aux 8e (Toussaint) et 9e siècle (Trépassés), aujourd'hui défigurée par les gesticulations consuméristes anglo-saxonnes d'Halloween et dont il importe de perpétuer l'esprit identitaire symbolique : nous européens, nous sommes d'un âge immense !
17:27 Publié dans Mémoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, identité, traditions, toussaint, samain, paganisme
28 octobre 2011
Rivarol : numéro spécial !
13:23 Publié dans Information Culture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, france, politique, information, culture, rivarol
27 octobre 2011
Le Parlement européen ébloui par le "printemps arabe "
Le Parlement Européen vient de décerner son " Prix Sakharov pour la Liberté de Pensée " à cinq personnes jugées représentatives du désormais fameux " printemps arabe " : une égyptienne, deux syriens, un libyen et un tunisien (à titre posthume).
Les récipiendaires étaient pratiquement désignés à l'avance, leurs candidatures ayant été présentées et soutenues par les quatre principaux groupes politiques du Parlement de Strasbourg ( conservateurs, socialistes, libéraux et écologistes ) et finalement, le prix a été décerné à l'unanimité des présidents de groupe. Selon Jerzy Buzek - le président du parlement européen ( le même qui sonne si bien du shofar ) - ces personnes " ont contribué à des changements historiques dans le monde arabe et cette récompense réaffirme la solidarité et le soutien ferme du Parlement à leur lutte pour la liberté, la démocratie et la fin des régimes autoritaires "
Il est vrai que les semences du "printemps arabe" donnent de fort beaux fruits d'automne : la Tunisie vient de dérouler un tapis rouge aux islamistes, la Libye va faire de la Charia la base essentielle de sa nouvelle législation et en Egypte les chrétiens Coptes sont désormais ouvertement persécutés sous le regard tranquille des autorités. Mais ne soyons pas chagrin et suivons les avis autorisés en la matière : d'abord le parti Ennahda n'est guère plus qu'un mouvement de "centre-droit" ( d'ailleurs il n'aurait rien contre les maillots de bain ou les homosexuels, ce qui est l'essentiel ), ensuite la Charia est le seul "ciment" possible pour la nouvelle Libye ( tout est question d'interprétation dans la Charia qui peut-être "à la turque" et fort démocrato-compatible ) et enfin l'eurocratie veille sur les chrétiens d'Egypte ( Juppé se dit vigilant c'est tout dire... et puis les coptes ont toujours le droit de quitter le pays après tout )
Les yeux fermés, les oreilles obturées et la bouche en cul de poule...les élites du politiquement correct européen sont au meilleur de leur forme et tout va bien en eurocratie !
18:03 Publié dans Europe | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, islamisme, tunisie, libye, égypte, parlement européen
25 octobre 2011
Un 25 du mois d'octobre en l'an 732 !
Cela faisait six jours maintenant que les deux armées s'observaient : une longue attente ponctuée d'escarmouches. Au commencement du septième jour, qui se trouvait aussi être le premier du Ramadan, Abd er Rahman se décide à engager le combat contre les forces conjointes de Charles de Heristal et d'Eudes d'Aquitaine qui lui barrent la route de Tours, la riche ville de Saint Martin qu'il veut humilier et piller.
L' émir commet la faute que Charles espérait : trop sûr de la supériorité numérique de son armée il lance ses innombrables cavaliers arabes et berbères sur l'infanterie franque, sans réaliser que celle-ci est disposée dans un espace trop reserré pour permettre un déploiement efficace de sa cavalerie. Trop groupés, ses hommes vont se gêner les uns les autres.
Serrés en masse compacte derrière leurs grands boucliers ronds, les guerriers francs forment eux un véritable rempart par dessus lequel volent les francisques. Dix fois, vingt fois, les barbaresques reviennent à la charge sans jamais parvenir à fractionner la masse hérissée de fers aigus et tranchants : les hommes et chevaux s'empalent sur les framées, les cavaliers sont désarçonnés par les angons, crochetés jusqu'à portée des épées ou des scramasaxes, taillés en pièces...et toujours les haches qui atteignent leur but avec une précision redoutable. Les Francs repoussent toutes les attaques des envahisseurs musulmans et leur infligent de lourdes pertes. Alors Eudes et ses aquitains profitent du fléchissement pour tourner l'ennemi et assaillir ses arrières. Dans la mêlée, Abd er Rahman est occis et ses cavaliers refluent en désordre pour tenter de sauver le butin qu'ils avaient accumulé. La victoire est totale pour les Francs et les Aquitains, son retentissement sera immense et les sarrasins ne s'aventureront plus jamais si loin vers le Nord.
C'était le 25 octobre 732, à Moussais, sur le territoire de la commune actuelle de Vouneuil sur Vienne, entre Tours et Poitiers. Le jour mémorable qui vit le duc Charles gagner son immortel surnom et devenir pour la postérité Charles Martel !
17:10 Publié dans Mémoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, identité, histoire, islam, charles martel, résistance