RATP, nomades et mémoire sélective

Un élu du PC"F" s' étrangle d'indignation en apprenant que la RATP a mis un train à disposition des forces de l'ordre pour aider à l'évacuation - sur décision de Justice - de quelques 150 nomades expulsés d'un campement sauvage de Saint-Denis. Cette image évoquerait pour l'homme des "souvenirs d'école ou de cinéma" liés à la déportation ferroviaire des juifs durant les "heures les plus sombres".

L'indigné politicien communiste n'a par contre pas fait de rapprochement avec les quelques 18 millions de déportés du Goulag sous la dictature de Staline et dont la plupart ont été véhiculés par trains "spéciaux" : des semaines en wagon dans des conditions inhumaines jusqu'aux camps de leur martyre. Un oubli sans doute !

 

 

Hénin-Beaumont : nomades' land

Hénin-Beaumont, l' aire du Bord des Eaux : un petit mais agréable lieu de promenade et de détente, de loisirs aussi pour les petits enfants, avec ses modules de jeux, ses pelouses valonnées et son étang; un endroit particulièrement fréquenté en ces temps d' automne plutôt cléments.

Mais un espace quasiment et fort malheureusement inaccessible depuis des jours que le parking et les voies d' accès sont - le plus illégalement du monde et en toute tranquillité - occupés par des dizaines de véhicules et de caravanes de nomades venus s' échouer là, comme ils le font de façon récurente en cet endroit comme en d' autres lieux sur le territoire de notre bonne ville. De ce fait,  les parents n' y emmènent plus leurs enfants, les tobogans restent déserts et il n' y a plus guère que les canards pour - fort imprudemment - tourner encore autour de l' étang. Une fois encore, les héninois(es) sont victimes de l' incurie des autorités et de l' inaction des politiciens. L' équipe municipale est quasiment inexistante, les diverses oppositions passent leur temps à se jeter des noms d' oiseaux à la figure par blogs et tracts interposés et nos concitoyens n' ont plus qu' à emmener leurs enfants se promener ailleurs.

Inertie, politique de l' autruche, angélisme, collaboration active ou cajoleries aux branches "multiples" de l' arbre France...le résutat est le même : l' exaspération se fait jour. Viendra le temps où les citoyens prendront eux-mêmes les choses en main, bien au-delà du bulletin de vote à l' utilité de plus en plus aléatoire, comme cela s' est récemment produit avec succès en Italie du Nord dans des cas similaires, pour obtenir que cessent ces intrusions arrogantes, pour faire en sorte que - chez nous - se soit les nomades qui se plient au mode de vie des sédentaires que nous sommes et non l' inverse.

Rassemblement - Résistance - Reconquête

 

  

 

 

 

Hénin-Beaumont face à la délinquance itinérante

Au cours du mois dernier, la déchéterie " Brossolette" d' Hénin-Beaumont a été fermée une semaine suite au droit de retrait du gardien découragé par les incessantes intrusions, les vols de ferraille, les dégradations, les intimidations et menaces dont il faisait régulièrement l' objet de la part de "gens du voyage" installés à proximité. Une procédure d' expulsion avait quand même été sollicitée à la demande de la société exploitant le site, demande rendue caduque par le départ volontaire des "fils du vent" et le retour - assurément miraculeux - à la normale.

Las, il y a quelques jours, un groupe de six nomades était interpellé nuitamment, sur les mêmes lieux, en flagrant délit de vol de ferraille ! Que croyez vous qu' il en advint ? Cinq ont fait l' objet d' un simple " rappel à la Loi", c'est à dire même pas à la menace du martinet, et leur meneur s' est vu convoqué au Tribunal...pour le 6 février prochain ! Dissuasif non ?

En attendant, Hénin-Beaumont continue à accueillir de plus en plus de groupes d' itinérants sur son territoire et il n' est guère d' héninois(es) qui ne s' en fasse la remarque agacée : campements sauvages, femmes et enfants mendiant à proximité des billetteries ou des supérettes, adolescentes louvoyant sur les zones de stationnement. 

Et il n' y a, paraît-il, pas assez de sites pour les accueillir ! C' est à  dire, qu' une fois de plus, on prend le problème à l' envers : un peuple sédentaire n' a pas à s' adapter aux modes de vie des nomades qui entrent sur son territoire, c' est aux nomades de s' adapter aux moeurs sédentaires...ou à repartir vers leurs vastes étendues d' origine ! 

Yves Darchicourt 

( illustration : merci à KONK )