Italie : l' indispensable Ligue du Nord !

Emoi catastrophé dans les Rédactions des "grands" médias français depuis lundi : la Ligue du Nord, le parti invariablement présenté comme " populiste, xénophobe, europhobe et autonomiste ", s' affirme comme la troisième force politique de l' Italie avec ses trois millions d' électeurs qui viennent de lui faire doubler ses scores pratiquement partout et de lui offrir 60 députés et 20 sénateurs. Le mouvement d' Umberto Bossi, premier en Vénétie et second dans les autres Provinces du Nord, déborde même de ses bastions traditionnels vers le Piemont et l' Emilie-Romagne et s' impose comme partenaire obligé et exigeant de Sylvio Berlusconi.

Il y a pire encore pour nos médiatiques bien-pensant ! Bien au-delà d' un soit-disant réceptacle de "votes protestataires", la Ligue du Nord s' affirme comme un parti politique d' essence populaire et sociale, raflant la mise dans les cités ouvrières de Vénétie, progressant fortement dans les anciennes zones " rouges " de Ligurie et de Romagne et se payant même le luxe de quelques symboles comme atteindre les 10% à Sesto San Giovani, une commune de la ceinture de Milan qui fut si délicieusement surnommée "la Stalingrad d' Italie". Et que dire des 50% obtenus à San Pietro Mussolino ! " Nous sommes le parti de ouvriers " pouvait affirmer Umberto Bossi. Ce qui n 'est plus le cas de la gauche extrème dont le ramassis "arc en ciel" formé par les communistes et les verts se trouve piteusement ramené à 3%.

Réflexe général d' auto-défense populaire contre le mondialisme, l' immigration planétaire et l' islamisation, mais sursaut identitaire aussi à l' échelon des Provinces : un vote "printannier" et une situation nouvelle dont le prochain Gouvernement Italien devra tenir compte. La Ligue du Nord semble avoir l' avenir devant elle. Ave !       Yves Darchicourt