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06 juillet 2009

Hénin-Beaumont : une analyse de Robert Spieler...

...délégué général de la Nouvelle Droite Populaire :

coup de pied garfield.jpg" Malgré des circonstances incroyablement favorables, le Front national n’a pas réussi à s’emparer de la mairie d’Hénin-Beaumont.

 

Et pourtant… Le Système s’était amusé à tout faire pour pousser Marine Le Pen, lui ouvrant très grandes les portes médiatiques. Que d’émissions de radio, de télévision, que de reportages complaisants ou laudateurs dans les quotidiens et magazines, y compris people, y compris de la gauche la plus bobo. Un déferlement destiné à la faire apparaître comme plus moderne, plus modérée, plus fréquentable que Jean-Marie Le Pen. Sa vacuité idéologique devenait, aux yeux du Système, une qualité majeure. Sa vanité faisait sourire le landerneau (cette scène qu’elle a fièrement racontée cinquante fois à ses proches, où le ministre de l’Intérieur Sarkozy la priait, poliment, de le précéder au sortir d’une réunion. Elle en avait déduit que Sarkozy était quelqu’un de très bien…). Sa personnalité arrogante et odieuse faisait fuir in fine les cadres et militants les plus fidèles.

 

Le chat Raminagrobis se marrait, jouant avec la souris éblouie par les paillettes, lui faisant miroiter un avenir radieux et, pourquoi pas, les ors de l’Elysée. Hénin-Beaumont n’était que la première étape. Bien que ce ne fût pas Paris, la perspective d’emporter la ville valait bien quelques reniements et quelques lâchetés. Pour grappiller les 10% de suffrages permettant la victoire au second tour, Steeve Briois, le factotum de Marine Le Pen, nous fit la totale : il n’était ni d’extrême-droite, ni raciste, ni fasciste, ni homophobe, et surtout, surtout, il abhorrait l’antisémitisme. Trémolos, œil mouillé, émotion intense et sincère… Si avec ça, ça ne passait pas…

 

Et bien, même avec ça, ça n’a pas passé.

 

Le chat Raminagrobis, jugeant que l’essentiel du travail était fait, à savoir l’affaiblissement définitif du Front national, a sifflé la fin de la partie. En plus de leurs illusions, on n’allait tout de même pas leur offrir en cadeau une mairie…Un petit coup de Front républicain, et hop, les marionnettes dans le tiroir…"    Robert Spieler

( illustration : merci au chat Garfield )

 

 

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