Centrafrique: le soldat et le cafteur !

Un soldat français envoyé en Centrafrique par Pépère pour y faire régner calme et sécurité et qui -horresco referens- arbore un écusson portant "Mon Honneur s'appelle Fidélité" qui plus est en teuton : çà c'est de l'information et de la vraie, du pointu dans le reportage de guerre, le sublime d'un cador du cliché, le grandiose d'une épée de la toff ! Un modèle du genre pour l'ambitieux du Pulitzer qui va faire frémir dans les raouts boboesques bien plus sûrement que la banalité des obsèques des deux camarades du militaire profanateur de mémoriel.

Il se trouvera certainement des indignes pour dire que plus que l'historique de la chose c'est la notion même de fidélité dans l'honneur et même le sens de l'honneur tout court qui a défrisé le planqué du téléobjectif et que décidément le personnage de "grand reporter photographe" qui risque sa peau pour informer le citoyen tient désormais du mythe. Le buriné du pris sur le vif, l'aventurier du sensationnel cède la place au paparazzi du cloaque, au chafouin de l'émotion à géométrie variable ou au cafteur de bas étage, bref au fouille merde!