La mafia qui n'existe pas !

Il aura fallu quelques affiches placardées dans Paris afin de promouvoir le livre de Hervé Ryssen "La Mafia Juive", pour que certains s'étranglent d'indignation, hurlent à l'antisémitisme et réclament à cors et à cris poursuites et sanctions comme si les mots de racket, trafic, meurtre, blanchiment, pornographie, proxénétisme...parfaitement adéquats pour des groupements de truands siciliens, napolitains, corses, russes, albanais, turcs ou autres, devenaient tabous dès lors qu'ils s'attachent aux pratiques d'un syndicat du crime juif !   

Car l'ouvrage de Hervé Ryssen traite simplement d'une des "mafias", c'est à dire d'une des associations criminelles qui opèrent de par le monde. Une de ces mafias dont - allez savoir pourquoi - on ne parle jamais comme telle comme pour faire accroire que s'il y a, de ci de là, des gansters juifs, il ne saurait exister une organisation criminelle spécifiquement juive dans son recrutement.

 L'auteur a enquêté et a publié les résultats de ses recherches sur un sujet quasiment jamais abordé spécifiquement, comme il est annoncé dans son quatrième de couverture : " Lorsque l’on évoque la mafia, c’est d’abord à l’univers de la Sicile que l’on pense en premier lieu. Tout le monde a entendu parler de la mafia sicilienne : c’est la plus médiatisée, celle que l’on voit le plus au cinéma.
Au début des années 1990, après l’effondrement de l’Union soviétique, on nous parlait aussi régulièrement de “mafia russe”, de “mafia tchétchène” et de “mafia albanaise”.
La mafia juive, elle, n’existe pas ; les médias occidentaux n’en parlent pas. A la radio, à la télévision et dans la grande presse, le silence est total sur cette question. C’est un sujet tabou. A Hollywood, pareillement, la judéité des criminels et des trafiquants n’apparaît presque jamais ; et il n’est guère difficile de comprendre pourquoi.
La mafia juive est pourtant sans aucun doute la mafia la plus puissante du monde. La plus dangereuse, aussi. Quelques journalistes trop curieux ont déjà été assassinés. "

Les cris d'orfraie des lobbyistes qui n'existent pas ont, sans doute et certes sans le vouloir, assurés une fort bonne publicité à cet ouvrage. Il y a un bon moyen de se faire une idée de sa pertinence : le commander, le lire et à l'occasion, visionner l'excellent et fort prenant film qu'est "Little Odessa" de James Gray ( infiniment meilleur que les deux "Grand Pardon" de Arcady )

YD

La Mafia Juive  Editions Baskerville 2008  Hervé Ryssen - 400 pages - 26€ ttc    pour commander sur la Librairie Française: clic

 

 

Rendez-vous d' identité en Normandie

Pour la 5 ème fois venez lire sous les pommiers normands

Aux Ecuries de Blosseville, à Pennedepie,
le dimanche 16 novembre, de 11h à 18 heures.
L’entrée est gratuite

Anne Brassié
vous invite à rencontrer des auteurs normands ou non,entendus sur Radio Courtoisie, qui dédicaceront leurs livres. Parmi eux Jean Raspail , R. Seicher, F. Bergeron, E. Ratier, A. Barguillet, N. Le Coutour, A. de Kerros, T. Josserand, H. Peter ,G. Bousquet, G. de Becdelièvre, E. Cazenave, A. A. Upinsky , V. Beurtheret, K. Mavrakis, T. Grimaux, Miège, Barbera-Ivanoff, J.Ferrier.

Seront présents aussi des journaux, des associations comme Reconquête, Les amis de La Varende, Les amis de Jean Mabire, Le mouvement Normand. Et la grande librairie DPF (diffusion de la pensée française) vous proposera tous les livres dont vous aurez besoin cet hiver. Messe célébrée à 11h 30 par le Père Argouarc’h.

Evénement spécial cette année : l’exposition, en sa présence, d’un grand nombre de dessins de Chard qui ont illustré Présent et Rivarol.

Rendez vous aux Ecuries de Blosseville, à 300 m de la mer, à Pennedepie,sur la D 513 , entre Honfleur et Trouville. Si vous venez en voiture de Paris : sur l’autoroute A 13, à Beuzeville prendre direction Honfleur, sortie Saint Gatien. Si vous prenez le train de 8 h 49 à Saint Lazare, accueil à Deauville à 10h51 et transport en navette jusqu’à Pennedepie. On peut apporter son pique-nique et déjeuner à l’abri.

Le chat par son alphabet

Celles et ceux qui sont plutôt "chat" que "chien " auront plaisir à découvrir " Le Dictionnaire Amoureux des Chats " de Frédéric Vitoux :  plus de 700 pages dédiées à notre inégalable Felis silvestris catus de A comme abyssin à Z comme zen, en passant par Baudelaire, déluge, gouttières, moustaches, Richelieu, Tom&Jerry ou Venise...sans oublier Colette ou Gosminet ni bien évidemment Bébert, l' illustre compagnon de Louis-Ferdinand Céline, l' illustrissime greffier qui partagea la vie et les pérégrinations de l' écrivain de Montmartre à Copenhague, de Sigmaringen à Meudon.

Romancier, essayiste et chroniqueur, l' académicien Frédéric Vitoux propose aux lecteurs de son livre un itinéraire par "chemins de traverse " dans un univers de chats, pour aller " de surprises en surprises, de portraits en anecdotes "  du pays des merveilles d' Alice au champ de bataille d' Azincourt, de la goualante montmartroise d' Aristide Bruant immortalisant le Cabaret du Chat noir au poème d' un moine irlandais anonyme du IXe siècle célèbrant son chat "Pangur blanc", du matou tigré toisant l' ange Gabriel dans l' Annonciation de Lorenzo Lotto à l' infidèle Pomponnette de Marcel Pagnol.

Un ouvrage à "siroter", d' une grande érudition et d'une exquise écriture à la gloire de cet être auréolé de mystère qui daigne nous faire l' honneur de son amitié, un "libre compagnon, un associé, et non pas un animal domestique", un contemplatif dont le regard parfois semble fixer l' au-delà, loin des agitations d' un monde de brutes. Une ode aux Papageno, Fafner, Mouchka, Grisgris, Faust, Lilith, Aïda, Ronron, Achille ou Chatounette...pour comprendre cette phrase de Léonard de Vinci : " chaque chat est un chef d' oeuvre " 

Marie-Paule Darchicourt  

Alexandre Soljenitsyne : hommage !

Alexandre Soljenitsyne est décédé ce dimanche à Moscou. " Il arrive qu' un cri déclenche l' avalanche " avait écrit celui qui fut la figure emblèmatique de la dissidence russe et le dénonciateur implacable du système concentrationnaire stalinien, abominable point d' orgue de la mise en oeuvre de l' utopie politique la plus criminelle de l' histoire de l' humanité.

L' écrivain prix Nobel a lui-même été déporté huit années dans les steppes kazakhes pour avoir osé critiquer Staline, dans un de ces camps du "goulag" où l' on pouvait mourir simplement de désespoir; c 'est de son expérience cruelle qu' il a tiré  " Une journée d' Ivan Denissovitch ", émouvante relation d' un journée concentrationnaire ordinaire, éclairée par une corvée près d' un poêle et un croûton de pain supplémentaire. Viendra plus tard le puissant " Archipel du Goulag "

Contempteur de la " pensée unique obligatoire ", Alexandre Soljenitsyne a aussi affirmé ses opinions nationalistes, une passion quasi mystique pour la Russie et le monde slave, et une grande ferveur orthodoxe, prônant notamment le retour aux valeurs familiales traditionnelles.

Il laisse une oeuvre immense à disposition des générations futures et de ses contemporains qui, espérons le, entendront ce message du grand écrivain Russe au visage de Prophète "notre expérience nationale amère aidera, en cas de nouvelles conditions sociales instables, à nous prévenir d' échecs funestes" 

Marie-Paule Darchicourt

 

  

6 février 1945

" C'est aujourd' hui le 6 février, vous penserez à moi et vous penserez aussi aux autres qui sont morts le même jour il y a onze ans "

[ Robert Brasillach est lié à son poteau, très droit, la tête levée et fière (...) d'une voix forte Robert Brasillach crie au peloton "courage" et, les yeux levés "vive la France"; le feu se salve retentit (...) le corps glisse douvement jusqu' à terre, il est 9h38.] ( récit de Me Jacques Isorni avocat à la Cour d'Appel )

" et ceux que l'on mène au poteau / dans le petit matin glacé / au front la pâleur des cachots / au coeur les derniers chants d' Orphée / tu leur tends la main sans un mot / ô mon frère au col dégrafé " ( Robert Brasillach - Poèmes de Fresnes )