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23 janvier 2013

L'Etat-Major français aux ordres de la médiacratie !

Après l'excellent article de Bernard Lugan au sujet de " l'affaire du foulard à tête de mort " montée en épingle par la médiacratie et publiée notamment sur le site de Thomas Joly ( voir ici ) on appréciera la réaction du journaliste Edouard Frémy sous le titre : L'Etat-Major français à plat ventre devant la presse

000_par7447232-565x252.jpeg"Beaucoup de bruit pour rien, comme d’habitude. Mais quand même ce vieux parfum antimilitariste qui, passé les premières griseries des premières odeurs de poudre, renaît dans la presse française. On s’y réveille avec la gueule de bois honteuse d’avoir été enthousiaste de voir nos soldats lâcher les chevaux sur le sol africain. Brièvement, inconsciemment sans doute, les rédactions se sont abandonnées à l’étreinte que la France est une grande Nation, elles ont découché quelques heures du logis bien-pensant, et maintenant elles regrettent d’avoir trompé. Alors, tout prétexte est bon pour se racheter en pilonnant l’armée, l’un des dernières incarnations de la patrie et donc, à ce titre, forcément coupable.

Il faut dire que la photo est très réussie, elle fait son job : illustrer la guerre. La guerre, c’est la mort, et la mort est en majesté, sereine comme la certitude qu’elle va faucher, auréolée d’une lumière poussiéreuse, attendant de remonter sur son char pour aller chasser du terroriste puisque c’est le destin que leur a donné le chef des armées, « les détruire ». Alors, que la presse enthousiaste aux nouveaux habits de guerre du président Hollande soit solidaire, elle aussi, de l’armée, au lieu de se faire l’écho de l’écho et par conséquent de sonner creux. Cette photo a circulé sur les petits écrans, la presse en a fait une polémique sur les grands écrans.france,mali,armée,médias,désinformation,médiacratie

Il aurait tout simplement suffi de demander à l’auteur de cette photo, Issouf Sanogo(AFP), pour savoir qu’un « hélicoptère était en train d’atterrir et soulevait d’énormes nuages de poussière. Instinctivement, tous les soldats à proximité ont mis leurs foulards devant leurs visages pour éviter d’avaler du sable. (…) Le soldat ne posait pas. Il n’y a aucune mise en scène dans cette image. Le gars ne faisait que se tenir là en se protégeant le visage de la poussière. »

Voilà, c’est tout : un foulard de circonstance. Mais tous les panurges y ont vu un masque permanent pour monter à l’assaut, à l’effigie d’un jeu vidéo violent (et alors ?). En fouillant, on découvre que c’est surtout un foulard pour motard, ce légionnaire est peut-être un biker. Ce foulard est peut-être un cadeau d’un proche, un gri-gri trompe-la-mort, une lacune de l’intendance qui n’a pas fourni de foulard. Ou une tolérance de l’officier qui se fout du qu’en-twittera-t-on : il fait la guerre, pas des relations publiques. Pour se mettre à plat ventre devant la presse, il y a l’état-major français, c’est d’ailleurs ce qu’il a fait. "      source

18 janvier 2013

François Hollande : un chef de guerre normal !

On ne s'improvise pas chef de guerre et il est évident que le pantalon de treillis est beaucoup trop large pour François le Normal. Certes, l'homme a besoin de "sa" guerre pour détourner les regards citoyens de sa désastreuse gestion et des sombres perspectives d'avenir : hausses des prélèvements fiscaux, augmentation des prix de l'énergie (edf gdf ) et des transports (sncf qui hausse ses tarifs au-delà de l'inflation), baisse de rapport du Livret A, accroissement prévue du chômage, budget de l'Etat gravement obéré...austérité, matracage fiscal, misère ! Ajoutons à cela l'inconséquente obstination du Normal à imposer une scandaleuse réforme sociétale qui révulse tant la majorité silencieuse qu'une part notable de celle-ci (consistante a même lancé Hollande) s'est mobilisée contre elle et va continuer à le faire.

C'est une stratégie fort classique :  François le Normal avait tout intérêt à lancer nos soldats dans une sale guerre destinée officiellement à aider un "roi nègre" à combattre le "terrorisme", en l'occurence le terrorisme islamiste, en réalité manoeuvre de diversion pour sa politique intérieure. Là où il y a problème, c'est que d'une part les rebelles maliens sont fort bien équipés gràce aux armements envoyés - notamment par la France et l'Union Européenne- à tout va en Lybie pour contrer Khadafi et qui sont à leur disposition, d'autre part que ces rebelles connaissent parfaitement le terrain et la façon d'y opérer style razzias très mobiles et enfin qu'ils ne pratiquent pas la guerre en dentelle et ne répugnent ni à la prise d'otages ni aux attentats contre des objectifs civils. Bref, nos soldats quittent l'Afghanistan pour aller se faire tuer en Afrique de l'Ouest et nos compatriotes risquent à nouveau des représailles aveugles, sur notre territoire et partout dans le monde.

D'autant hélas que l'islamisme - arrivé chez nous dans les fourgons d'une immigration allogène incontrôlée- constitue déjà une menace dans notre pays. On vient hélas de le constater en Algérie où l'incompétence crasse des soldats de Boutéflika a entraîné la mort de 30 civils ( + 22 disparus ) mais a aussi révélé la présence d'un "français" parmi les 11 islamistes tués. On savait déjà que de nombreux "jeunes" partent se former au combat djihadiste, ce qui accrédite la thèse selon laquelle les "quartiers" constitueraient un vivier de futurs insurgés islamistes en France, d'autant que les faits divers révèlent régulièrement la découverte fortuite de caches d'armes de guerre dans ces zones désormais étrangères sur notre sol. C'est pourtant une évidence, l'islamisme doit être d'abord combattu en France et en Europe. Notre pitoyable "chef des armées" ne semble pas en avoir plus conscience que n'en avaient ses prédécesseurs.