22 mai 2010
Art et dérision : Nations Unies des Teckels
Verrait-on la différence, si de charmants toutous remplaçaient une bonne part des surnuméraires planqués pour somnoler dans les organismes internationaux ? Peut-être pas finalement...et puis ils coûteraient certainement beaucoup moins cher !
photo Lucas Dawson/Getty in Le Figaro
18:05 Publié dans Ici et là dans le monde | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, mondialisme, onu, droits de l' homme, melbourne, art
04 janvier 2008
Culture : mode d'emploi...
...selon MM. Donald Morrison et Grant Rosenberg, chroniqueurs au très new-yorkais Time Magazine!
Selon ces deux fins connaisseurs, la France a perdu "son statut de superpuissance culturelle" pour avoir négligé de reconnaître et de promouvoir "les banlieues et les coins disparates du monde non blanc", pour ne plus s' ennorgueillir que de sa seule culture indigène en quelque sorte, en négligeant "le bazar multiethnique de l'art, de la musique et de l' écriture." Fi donc de nos franchouillards créateurs et de leurs oeuvres pour fronts obtus et béotiens bouseux; les français persistent à s'étioler culturellement, béats d' admiration devant leur océan de vieilles gloires d' où pointent heureusement quelques îlots de "revival", entendons " les artistes de hip hop comme le sénégalais M.C Solaar, la chypriote Diam's et Abd al Malik, fils d' immigrants congolais, qui ont pris le verlan des rues pour en faire une version plus poétique du rap américain ".
C 'est définitivement évident, pour les deux bobos new-yorkais auto-proclamés éminents spécialistes en "culture frenchy" les secteurs les plus "vibrants" de celle-ci sont désormais le rap, le hip hop et, très accessoirement, la bande dessinée! D' où leur conclusion d'un enthousisame délirant " qu'est-ce qui permet à une nation de rester grande sinon les nouvelles énergies venues des marges? que la France commence à applaudir les ferments issus de ces marges et elle regagnera sa réputation de puissance culturelle, de pays où chaque nouvelle saison apporte sa moisson de génie "
On ne peut que reconnaître la hauteur de vue des deux cultureux branchés de la "côte est" et saluer humblement du béret basque ces sublimes évidences venues de représentants d' une nation si éminemment culturelle et d' une délicatesse artistique telle qu'un de ses littérateurs définissait le progrès comme étant " la possibilité de pouvoir vomir à San Francisco le steak aux champignons que l'on a mangé à New-York "
Yves Darchicourt
07:00 Publié dans On marche sur la tête | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : France, USA, art, culture, synthèse nationale, europe