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22 novembre 2010

L'Europe des banques : le peuple irlandais humilié !

L'Union Européenne, épaulée par le FMI, va donc sans doute prêter 90 milliards€ au secteur bancaire irlandais, c'est à dire finalement à l'Irlande où l'Etat (actionnaire dans nombre d'établissements bancaires et qui a nationalisé l'Anglo-Irish Bank) s'est imprudemment porté garant des dépôts et de quasiment tous les titres de dettes des banques.

europe-et-euros.jpgL'Irlande n'est pas en faillite, l'Etat n'y est pas à court de liquidités (à la différence de ce que connaissait la Grèce par exemple) et n'a pas développé de dépenses publiques hors normes, mais le pays est plombé par son engagement auprès de son secteur bancaire lequel s'est lancé avec frénésie dans les prêts immobiliers, octroyant largement et sans contrôle digne de ce nom des prêts qui ne seront jamais remboursés.

Le Gouvernement irlandais aurait pu choisir de laisser les banques non viables faire faillite ( les dépôts d'épargnants étant garantis à hauteur de 50000€ ), les imprudences des banquiers n'auraient lésé que leurs actionnaires et leurs créanciers. Il a préféré faire endosser les erreurs des banques par le contribuable irlandais; il est vrai poussé en cela par l'Union Européenne à la solde des financiers qui craignent que la ruine de banques irlandaises n'entraine des pertes considérables pour les établissements financiers des autres Etats membres ( surtout les banques britanniques) qui détiennent des obligations bancaires irlandaises.

Les irlandais(es) vont donc devoir rembourser 90 milliards€ ( à 5% d'intérêt ) et plus que probablement subir un plan d'austérité draconien parce que leurs dirigeants ont choisi de sauver les banques et leurs actionnaires. Qui plus est, le Peuple irlandais est présenté comme le parent pauvre à qui on fait la charité parce qu' il est incapable de se tirer d'affaire tout seul. 

Ce sont bien les marchés financiers qui ont fait plier le gouvernement irlandais d'abord réticent à toute forme d'aide, ce sont bien les financiers qui mènent l'Union Européenne. Sécession !

YD

 

08 octobre 2008

L' Ecureuil convole !

Selon l' AFP, le conseil de surveillance de la Caisse d' Epargne a autorisé le directoire à entamer des discussions avec le groupe Banque Populaire en vue du rapprochement de leurs organes centraux; un rapprochement qui pourrait générer le deuxième groupe bancaire français.

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On observera cependant que l' Ecureuil, comme la Banque Populaire, contrôlent paritairement la banque Natixis; Natixis en pleine déconfiture financière et dont le titre s' est effondré de 19,55€ (prix d' introduction en novembre 2006) à 2,30€ ce jour. En conséquence, les Caisses d' Epargne et les Banques Populaires devraient donc logiquement être tenues de provisionner des sommes très importantes dans leurs bilans de fin d' année, d' autant que "Challenge" vient de révèler que les deux groupes ont accru leur participation dans Natixis, passant de 34,50 à 35,25% du capital chacun. Une obligation de provisionner qui pourrait fragiliser leur solvabilité, surtout si la méfiance gagnait leurs clientèles, entraînant des retraits massifs. Tout n' est pas rose dans ce mariage de raison, souhaitons que les petits épargnants n' en fassent pas les frais.

Marie-Paule Darchicourt

 

 

01 octobre 2008

Clairvoyance !

"Le gros risque qui était craint par les places financières est derrière nous" ( Christine Lagarde devineresse en chef du ministère de l' économie, de l' industrie et de l' emploi )
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