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15 octobre 2012

François Hollande à Gorée : Roudoudou se couvre de cendres et de ridicule !


histoire,afrique,esclavage,maghreb,repentanceIl paraît qu'après avoir visité la "maison des esclaves" de l'Ile de Gorée au Sénégal, François Hollande a jeté un regard profond vers l'océan. C'est du moins ce qu' a relevé le quotidien sénégalais "Le Populaire": belle image que celle de Roudoudou raidi d'émotion, en communion mémorielle avec les malheureux esclaves noirs arrachés à leur continent par les capitaines des négociants-négriers européens, des avides et des sans-coeur...approvisionnés amplement en vaincus des guerres tribales directement par les rois nègres de la région ou par l'intermédiaire des caravaniers arabo-musulmans. Mais cela, il n'est pas de bon ton de le dire, ce n'est pas l'Histoire Officielle, celle qui met en exergue la responsabilité unique du chrétien blanc, celle qui oblige et obligera de générations en générations les petits écoliers de France et d'Europe à donner dans une repentance systématisée et monnayée jusqu'à l'outrance.

L'Histoire de l'esclavage - disons plutôt celle des esclavagismes- n'a bien évidemment pas qu'une seule facette; or, celle qui concerne l'Afrique est idéologiquement orientée dans sa recherche, déformée dans son enseignement, entachée "d'erreurs" volontaires érigées en axiomes. Roudoudou ne pouvait pas manquer l'occasion de sacrifier sur l'autel de la repentance, quitte à se faire le répétiteur de l'Histoire Officielle et à paraître ridicule aux yeux de la muse Clio qui, il est vrai, en a vu, en voit et en verra beaucoup d'autres...jusqu'à ce que l'Histoire, dans tous ses domaines, soit remise à l'endroit. Comme le disait -pour répondre à ses détracteurs - l'immense vrai historien que fut Georges Dumézil : " la répétition, la vulgarisation d'une erreur ne la transforme pas en vérité " Et la vérité finit toujours pas se révéler !

à lire : absurde repentance   et  Hollande et le mythe de Gorée

  

27 novembre 2011

Repentance : la Consulaire va t-elle retourner à Alger ?


france,algérie,repentance,barbaresques,esclavage,histoireUn comité de "militaires et historiens" algérien prétend que Claude Guéant -lorsqu'il était secrétaire général de l'Elysée- a promis, qu'à l'occasion des 50 ans d'indépendance de l'Algérie, il serait fait restitution en juillet 2012 de "Baba Merzoug" (Père Fortuné), une énorme pièce d'artillerie enlevée lors de la prise d'Alger le 5 juillet 1830 et érigée en monument en l'Arsenal de Brest.

Connue en France sous le nom de La Consulaire, le canon en bronze (13 tonnes, 6,60m de long, 25cm de diamètre) a été coulé en 1542 par un maître vénitien à la demande du gouverneur ottoman Hasan Aga pour protéger la rade d'Alger; capable d'envoyer des boulets à 4800m, il était en revanche plus symbolique qu'utile tant il était long à servir.

Ce que le comité algérois ne précise pas, c'est que l'engin doit son nom de "la consulaire" et sa triste célébrité au fait qu'il a surtout tué des innocents en représailles des actions entreprises sur Alger par Louis XIV pour détruire ce qui ce qui restait des pirates barbaresques et obtenir la libération des milliers d'esclaves chrétiens qui croupissaient dans les prisons musulmanes en attendant de servir comme bêtes de somme dans les mines ou sur les cultures, ou pour les femmes, les fillettes et les garçonnets de devenir objets sexuels dans les harems de poussah libidineux. En 1683, le père Levacher, consul et 20 résidents français puis en 1686, le consul André Piolle et 42 résidents français sont liés face à la bouche du canon qui projette les miettes de leurs corps sur les navires de la Royale.

Le 5 juillet 1830, les troupes française prennent Alger et trouvent le canon relegué sous les voûtes de l'Amirauté; transporté à Brest sur ordre de l'amiral Duperré, il est dressé sur un socle de granit flanqué de bas-reliefs et devient un monument commémoratif et un monument aux morts inauguré en juillet 1833 et ultérieurement couronné d'un coq gaulois.

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Coulé par un vénitien pour une province turque, payé probablement par le fruit du trafic d'esclaves, le canon La Consulaire, qui n'a pas grand'chose d'algérien, est une prise de guerre -et un instrument de torture- devenu un monument commémoratif du patrimoine français, du patrimoine breton, du patrimoine de Brest, et doit le rester. S'il y a quelques raisons de repentance à son sujet, elle n'ont certainement pas à venir de la France.  

 

  

 

10 mai 2009

Journée de l' esclavage : mémoire à géométrie variable !

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10 mai : journée de la repentitude restrictive et très politiquement correcte " des mémoires de la traite négrière, de l' esclavage et de leurs abolitions  " On l' a bien compris, il n' y a eu d' esclavage digne d' être commémoré et enseigné dès la maternelle que celui des Noirs envoyés aux Amériques par les Blancs !

Définitivement oubliés les millions d' européens razziés par les turcs dans les Balkans ou par les barbaresques à leur service dans ce lac de terreur que fut la Méditerranée durant trois siècles ! Simples péripéties sans doute les razzias sur les côtes de Grèce, d' Italie, d' Espagne ou de France pour approvisionner les grands marchés aux esclaves d' Alger, d' Egypte ou de Syrie; détail de l' Histoire probablement le sort des hommes affectés aux galères ou aux carrières, ou celui des femmes et des jeunes filles approvisionnant les harems, ou encore celui des fillettes et des garçonnets soumis à la perversion sordide de poussahs libidineux !

Et bien, ce sont vers ces victimes oubliées par l' Histoire officielle que nous tournons ici notre pensée !

Marie-Paule Darchicourt

 

11 mai 2008

Et mettez vous bien çà dans la tête !

930836886.jpg Sarközy s' en prend de nouveau aux cerveaux des enfants ! C' est par lui décidé, les gosses du primaire auront le droit et surtout le devoir de tout connaître sur l' esclavage.

En fait pas tout, ni n' importe quoi ! Inutile de remonter au Code d' Hammourabi ou aux guerres serviles dans l' Empire Romain, pas question d' évoquer les appovisionnements réguliers et séculaires des Ottomans en "slavonie" et encore moins les razzias barbaresques sur les côtes méditerranéennes qui, en trois siècles, ont envoyé quelques 1.250.000 européens, contemporains des traites négrières, vers les marchés aux esclaves du Maghreb, d'Egypte, de Syrie, d' Arabie ou de Turquie : des hommes, des femmes, des fillettes et des garçonnets de France, d'Espagne, d'Italie ou de Grèce enlevés pour être vendus comme rameurs sur les galères, forçats dans les mines, les champs et les chantiers, ou encore réduits en chair à plaisir pour des poussahs libidineux. Beaucoup moins nombreux certes ques les africains, ces malheureux oubliés du politiquement correct n'en ont pas moins aussi été des esclaves.

Mais en sarkoland, pour de jeunes esprits de 6 à 10 ans, il faut aller à l 'essentiel : il n' y a de pauvres esclaves que les noirs et de méchants esclavagistes que les blancs et il importe surtout qu' après chaque énonciation du dogme les visages pâles de nos chères têtes blondes soient devenus rouges de honte sous le regard accusateur de leurs camarades de classe venus d' ailleurs. Une grande oeuvre !          

Yves Darchicourt

Pour compléter l' enseignement du sujet, les parents pourront se procurer :

Esclaves chrétiens.Maîtres Musulmans. L'esclavage blanc en Méditerranée.1500/1800 - de Robert C.Davis in éditions Jacqueline Chambon

La désinformation autour de l'esclavage - de Arnaud Raffard de Brienne in Atelier Fol'Fer Editions