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26 novembre 2010

Suisse encore : l' UDC dit non au modèle d'enfer fiscal eurocratique !

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Parallèlement à la votation sur l'explusion de la racaille étrangère, les citoyen(nes) helvètes pourront se prononcer après-demain sur une initiative du parti socialiste intitulée " pour des impôts équitables, stop aux abus de la concurence fiscale "

Une initiative taclée par l' UDC qui a démontré que - sous prétexte de "justice fiscale" - le texte vise à permettre l'ingérence du gouvernement confédéral dans la politique fiscale des cantons et des communes. A l'heure actuelle, l'autonomie fiscale prévaut, les cantons et les communes - donc les citoyen(nes) suisses, pas les technocrates gouvernementaux - décident du niveau de l'impôt et de l'offre publique, c'est le principe de subsidiarité, qui reconnait que les cantons et les communes sont mieux placés que le gouvernement confédéral pour décider de quelles prestations ils ont besoin ou même simplement envie et pour en fixer le financement par l'impôt.

Comme l'a fait remarquer le Conseiller aux Etats Germann Hannes (UDC)  " en cas de Oui à l'initiative fiscale du PS, les règles fiscales seraient dictées par la Confédération, les impôts sur le revenu et/ou sur la fortune devraient être augmentés dans pas moins de 14 cantons. L' initiative du PS affaiblit un modèle qui a fait ses preuves sur la place économique suisse. Les augmentations d'impôt ont un effet dissuasif sur les bons contribuables, le potentiel des nouveaux arrivants et les entreprises. Cette initiative serait le premier pas en direction d'un cartel de lourde imposition dans le plus pur style de l'Union Européenne ! "

Décidément, la Suisse est un laboratoire d'idées et un exemple en cette matière comme en tant d'autres. Le principe de subsidiarité - que les socialistes helvètes veulent battre en brêche - est pourtant de simple bon sens : l'Etat n'a pas à intervenir là ou des communautés régionales ou locales peuvent se suffire à elles-mêmes. Il faudrait nous en inspirer en France en instaurant plus d'autonomie pour nos Provinces et en Europe en refusant le principe de prééminence automatique de la législation européenne sur celle des Etats membres en tous domaines. Changeons notre Constitution et faisons sécession d'avec l'Union eurocratique ! 

En attendant, bonne chance aux Cantons et aux citoyen(nes) helvètes soucieux de liberté !    MPD   

 

11 octobre 2008

Carl LANG : non au fédéralisme imposé

Carl.jpgIntervention de notre représentant du "Nord-Ouest" à Bruxelles le 09 octobre dernier sur l' utilisation par le Parlement Européen des symboles de l'Union.

"L'Europe veut se parer des atours d'un Etat. Elle veut son propre hymne, son drapeau, sa journée, sa monnaie et sa devise. Nous ne voulons pas de ce super -Etat, nous ne voulons pas de ce fédéralisme imposé.

En 2005 les peuples français et néerlandais ont refusé par referendum le projet de Constitution européenne intégrant ces symboles. En juin 2008, ce sont les irlandais qui en rejetant le traité de Lisbonne refusaient encore les symboles de ce super-Etat.
Il est proprement scandaleux de vouloir les réintroduire subrepticement par voie d'amendements modificatifs au règlement du Parlement européen.  
Les peuples d'Europe ont leur mot à dire. Il faut les respecter. Ils ont eux aussi un devoir de mémoire. Face à nos sociétés et nos économies qui se mondialisent, n'oublions pas, plus que jamais, qui nous sommes, d'où nous venons et quelles sont nos valeurs et nos identités.
L'Europe ne se construira pas en pratiquant le négationnisme de l'histoire de ses peuples et de ses nations et contre les réalités nationales."