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25 octobre 2013

Garantie Jeune ou Prime Glandouille...c'est toujours le contribuable qui paie !

france,éducation,formation,emploi,aides publiques,immigrationL'hebdomadaire Valeurs Actuelles l'a baptisée fort justement " la prime glandouille ": c'est la "garantie jeunes", un énième allocation que le gouvernement écolo-socialiste expérimente depuis le 02 octobre dernier dans dix zones "sensibles" sélectionnées dans onze départements - dont les inévitables 9-3 (Seine St-Denis) et Bouches du Rhône fort riches en allocationalisés de tous poils.

Les bénéficiaires de cette nouvelle manne subventionnée par les contribuables gaulois sont des 18-25 ans "précarisés", c'est à dire sortis de l'éduc'nat' sans diplôme (ni connaissances d'ailleurs) sans aucune formation et le plus souvent non inscrits à Pôle Emploi et qui touchent 434€ par mois en contrepartie d'engagements aussi fumeux qu'illusoires: participer à des groupes de travail, suivre une formation (connaissant le profil des sujets quelles entreprises, quels artisans ou commerçants accepteront de bon gré de les prendre en charge même épisodiquement...à moins de bénéficier de contrats aidés), rechercher un logement (?), recevoir des soins médicaux (vive la CMU!) et déclarer toutes leurs autres ressources (fini la tune du business ?)

Il ressort que les bénéficiaires de cette prime sont des jeunes hommes à près de 50% totalement inactifs (professionnellement s'entend) originaires surtout d'Afrique noire et à un moindre degré d'Europe de l'Est (albanais, kosovars...) sans qu'il soit même nécessaire qu'ils soient titulaires d'un titre de séjour ! Il n'est pas venu à l'idée des idéologues qui nous gouvernent de plutôt soutenir les étudiants et les apprentis français en difficulté parce qu'issus de familles françaises confrontées à la dureté des temps, c'est à dire des jeunes gens ayant fait preuve d'une volonté réelle d'acquérir diplômes ou formation et de vivre de leur travail plutôt que des aides publiques...et de renvoyer les "décrocheurs" à leurs chères études dans leur pays d'origine. D'autant que les 10000 bénéficiaires de cette "prime glandouille" devraient être 100000 dans 3 ans selon l'objectif des écolo-socialistes généreux avec l'argent des autres et leur coût passera de 30 millions€ en 2014 à 600 millions€ en 2016 !

16 décembre 2006

Conseil de Région

medium_img073.2.jpg Séance plénière des 13 14 et 15 décembre 2006: intervention de Marie-Paule Darchicourt sur le budget de la formation:

Monsieur le Président, madame la vice-présidente, mes chers collègues,

Quebecor, Stora Enzo, Delphi... les plans sociaux se sont multipliés et succédés en 2006. La formation professionnelle et permanente est donc un enjeu de plus en plus crucial pour le Conseil Régional qui doit permettre aux jeunes et aux demandeurs d'emploi de trouver un travail, comme aux salariés d'anticiper les mobilités professionnelles.

C'est bien le double but de la formation: sortir du chômage et permettre aux salariés de progresser dans la société. Vous y mettez les moyens, mais ce qui aurait dû être le fer de lance de l'ascenseur social est devenu une grande usine à gaz! La Région a intégré l'AFPA, multiplié les bourses des formations sociales et sanitaires, qui sont désormais dans nos compétences, mais le chômage régional reste 3 points au dessus de la moyenne nationale. Sans vous interroger sur les causes premières de ce phénomène, vous augmentez le budget de fonctionnement de la formation professionnelle de 32% pour 2007. Mais pour quels résultats? Bien maigres encore il faut le craindre. Et pourquoi?

 Tout simplement parce que les dispositifs et surtout les centres de formation ne sont pas adaptés à l'emploi. Ne nous voilons pas la face, il y a trop de formations cul-de-sac, données par des formateurs qui n'ont jamais été confrontés aux aléas du marché du travail. La formation est devenue la première des compétences de notre Institution; et puisque la transparence est soi-disant le maître-mot de notre Assemblée, il nous faut donc sortir de l'opacité certaines structures et certaines formations. Monsieur le Président, un bilan général sur l'efficacité des formations dispensées par des organismes soutenus par la Région doit être impérativement réalisé. Combien de personnes ont trouvé ou retrouvé un emploi gràce à ces formations? Un vrai travail, pas un emploi jeune, subventionné ou à l'évidence sans avenir! La formation pour la formation ne sert à rien; la formation permanente et professionnelle ne devrait avoir comme objectif que l'insertion pérenne dans le monde du travail ou l'ascension sociale. Il ne serait donc pas inutile de réserver une enveloppe annuelle pour une évaluation systématique.

Un mot sur les formations sociales et sanitaires. Vous connaissez nos réserves sur le financement de certaines formations sociales dont nous ne voyons ni l'utilité, ni l'efficacité. Au contraire pour les formations sanitaires, alors que nous manquons d'infirmiers et d'infirmières, il est nécessaire d'accompagner plus fortement les étudiants dont les conditions de formation théorique et de stage sont très insatisfaisantes, ce qui permettrait de limiter les taux d'abandon de ces filières et de conserver nos futurs soignants en région.

Quels que soient les parcours de formation, le Conseil Régional devrait développer une politique volontariste au service des stagiaires et non pas au bénéfice des organismes de formation

Je vous remercie.