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02 août 2008

L' honneur perdu de Boris Tadic !

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L' oeil était dans la tombe et regardait Boris!

Plaisant imaginaire, même s' il est probable que Tadic ne sera jamais hanté par le remord d' avoir livré son compatriote Radovan Karadic à une juridiction internationale d' exception dont le parti pris anti-serbe n' est plus à démontrer et qui, le mois dernier encore, a allègrement "blanchi" le bosniaque Nasser Oric et le "kossovar" Ramush Haradinaj pourtant responsables d' exactions épouvantables et de massacres commis par leurs troupes sur des civils serbes. Cloué au pilori par les "grands" médias occidentaux, Radovan Karadic lui est déjà condamné avant même d' avoir été jugé et on se plait sans doute ici ou là à espérer qu'il aura la décence de bientôt mourir "naturellement" dans sa cellule à l'instar de Slobodan Milosevic...surtout qu' il pourrait bruyamment s' étonner de ne pas avoir comme compagnons de détention, par exemple Hashian Thaçi - actuel premier ministre du Kosovo, ancien chef politique des éventreurs albanais de l' UCK,  mis en cause dans un possible trafic international d' organes prélevés sur des déportés serbes - ou encore les responsables politiques et militaires de l' OTAN qui, en 1999, programmèrent l' opération "Allied Force" durant laquelle, en 48 jours consécutifs, 786 aéronefs effectuèrent 58574 missions de bombardement sur la petite Serbie, pour une stratégie de terreur avec d' immenses "dégâts collatéraux" sur la population civile.      

Radovan Karadic le sait bien, il ne reverra sans doute jamais sa patrie. Mais qu' en sera t-il de Tadic et de son honneur perdu? Les trente deniers escomptés - entendons les subventions à venir de l' Union Européenne pour l' aider à garder le pouvoir - ne le débarrasseront pas des oripeaux sinistres du traitre qu' il vient d' endosser et qui lui valent profond mépris et haines farouches. Plus que son avenir politique, c' est peut-être aussi son avenir tout court qui est menacé dans un pays où le sens de l' honneur reste vivace.

L' oeil est peut-être déjà dans la tombe à attendre Boris !

Yves Darchicourt             ( dessin : oeuvre de François Chifflart, illustration pour " La Conscience " de Victor Hugo )