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23 juin 2006

Le Quai Conti s'orientalise!

medium_arton8519.jpg          Signe des temps, l' Algérienne Fatima Zohra Imalayène vient de devenir Imortelle...écrivain(e) sous le pseudonyme de Assia Djebar, elle a été reçue hier jeudi sous la Coupole où, dans son discours de réception, elle n'a pu s'empêcher de dénoncer " l'immense plaie du colonialisme ". On se plait à penser que c'est l'ivresse du moment qui lui a fait oublier que c'est aux colonisateurs, dont elle utilise la langue, qu'elle doit sa formation, son parcours et par là-même sa notoriété...certains diraient que c'est en quelque sorte cracher dans la soupe!

          Le moins que l'on puisse dire est que les oeuvres de la dame - une quizaine en 50 ans -sont fort peu connues en France; chantre du féminisme algérien, elle avait été élue à l'Académie Française en juin 2005, au second tour, surtout pour sa participation à la promotion de la francophonie et pour ce que, fort lucidement d'ailleurs, elle avait nommé d' elle-même son " entêtement d'écrivain ".

   On ignore, même si on peut le penser, si elle doit son élection à l'amical et présidentiel soutient de Jacques Chirac; toujours est-il que celui-ci a salué " un nouveau témoignage de la profonde amitié entre la France et l'Algérie ". On ne sait pas si l'ex-garçon de bain qui trône à Alger a la même vision des choses, ni si il a la même considération pour Fatima qui, il est vrai, ne met plus les pieds dans son pays d'origine, résidant à New-York où elle enseigne la littérature française...pardon, l'immonde et détestable littérature colonialiste.       MPD

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