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31 juillet 2006

Rire ou pleurer

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     De passage en Malaisie jeudi dernier, Condoleezza Rice, dont le prénom signifie " avec douceur " en italien, a ravi le gratin de Kuala Lumpur en interpétant quelques oeuvres de Brahms lors du dîner de gala clôturant le Forum Régional de l'ASEAN. La fauconette de G.W Bush a tenu à jouer une sonate qu'elle a voulu " grave " pour être " à l'image des tensions géopolitiques actuelles ". Manière élégante de dire qu'elle pianotait sévère pour être en phase avec le martèlement des obus et des bombes qui pleuvent drus sur le Liban.

     Après un entracte paradisiaque, histoire d'oublier un peu la dureté des temps, la pianiste s'en est retournée rencontrer son homologue israëlienne, Tzipora Livni, qui serait plutôt du genre à jouer d'une version très améliorée des orgues de Staline. Ces dames ont pu papoter musique et apprécier de concert le magnifique opéra joué hier en première pour les habitants de Cana, une oeuvre magnifique dont l'apothéose a touché au sublime. A vous faire pleurer!               YD                 ( photo AFP/Bernama )

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