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01 août 2006

Polémique

medium_180px-Dr_C3_A4kt_2C_Landsknekt_2C_Nordisk_familjebok.png   Outre les réactions épidermiques habituelles suscitées par la moindre évocation de l'homosexualité, la note consacrée à la volte face du maire de Madrid à ce sujet, a pu faire croire à certains que nous faisions planer inconsidérément des doutes quant à la force de conviction des futurs représentants du FN.

   A lire posément on peut se rendre compte que c'est exactement le contraire. " Il reste maintenant à convaincre nos concitoyens que les candidats-édiles ( nota:la note porte sur le cas d'un maire ) du mouvement national  qui se présenteront à eux sont ( nota: affirmation et non supposition ) des hommes et des femmes qui ne dérogent jamais ( nota: affirmation itou ) à leurs principes, quelles que puissent être les circonstances et qu'en aucun cas ( nota: sans exception ) ils ne tourneront ( nota: affirmation encore ) avec le vent ". Il semblait pourtant que la trituration des phrases, la recherche du non-dit et celle du dit-caché était une méthode exclusivement stalinienne.

   Quant à en convaincre nos concitoyens, c'est malheureusement indispensable: toutes études et sondages tendent à prouver que les citoyens français s'éloignent de plus en plus de la politique et sont de plus en plus méfiants vis à vis des femmes et des hommes qui s'y consacrent. Il faut dire que le spectacle donné en quasi permanence par les tenants de l'UMPS et de leurs satellites y est pour beaucoup. Il s'agit donc bien de convaincre que le FN apporte un soin tout particulier à ne faire porter ses couleurs que par des femmes et des hommes aux convictions enracinées et qui ne diront pas comme Edgard Faure: " ce n'est pas moi qui tourne, c'est le vent " An Front National cela va sans dire, mais cela va encore mieux en le disant et en le prouvant afin que nos concitoyens en soient convaincus.

   Le reste du texte portait sur le cas précis de Ruiz-Galardon qui vient de jouer les girouettes de façon éclatante, alors que rien ni personne ne pouvait le contraindre à célébrer lui-même le " mariage " que beaucoup d'espagnols, en tous les cas ceux qui l'on élu "considèrent comme une parodie sinon une pantalonade. Quant aux commentaires oiseux, ils sont supprimés sans réponse à leur prise de connaissance. Il est donc inutile de polémiquer, d'autant plus que le mot vient du grec " polemikos " signifiant " qui a trait à la guerre " et que la guerre civile est la pire de toutes.                            MP/Y/D

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