Nature, je te hais !

Les enfants seraient-ils instinctivement homophobes? Sans doute, à en juger par les craintes de l' association "SOS-Homophobie" laquelle, bouleversée par cette constatation, entend bien faire reformater les jeunes esprits dès l' école ! Avant même de savoir correctement lire, écrire et compter, nos chères têtes blondes devront sans doute très prochainement subir un lavage de cerveau de plus et apprendre à connaître les joies cachées de la "sexualité plurielle", de façon livresque, du moins espérons le ! 

Sur l' intrusion programmée à l' école d' une "démarche permanente et quotidienne" de rééducation des enfants voulue par le monde associatif " lesb-gay-bi-trans ", on lira avec grand intérêt l' article de Caroline Parmentier dans Présent et repris dans Novopress. 

Yves Darchicourt      

 

  

" Pour la 4e Journée mondiale contre l’homophobie, « la France peut se féliciter d’une meilleure acceptation globale de l’homosexualité », selon l’association SOS-Homophobie. Mais elle doit aussi s’inquiéter « d’une radicalisation d’un sentiment hostile chez les très jeunes »…

Que faut-il comprendre ? Que seuls en France les enfants restent choqués voire carrément dégoûtés, par la vision de deux hommes ou de deux femmes en train de s’embrasser ? Une lesbienne raconte dans Le Parisien qu’elle a été mortifiée lorsqu’un enfant a crié « berk » en la voyant embrasser sa petite amie dans un square. Les enfants – et parmi eux de nombreux enfants issus de l’immigration – semblent les derniers réfractaires à ces manifestations intimes contre nature.

SOS-Homophobie qui se dit indigné par cette constatation veut donc accélérer les actions du lobby gay à l‘école. Tout en militant pour l’adoption d’une loi autorisant les homosexuels à adopter des enfants.

Daniel Borillo et l’Inter-Lesbien, Gay, Bisexuel, Trans réclame que dans les cours d‘éducation sexuelle à l‘école, on présente expressément l’homosexualité comme une forme de sexualité aussi légitime que l’hétérosexualité.

« Par exemple, dans les manuels scolaires, on devrait aborder l’homosexualité des personnages historiques ou littéraires naturellement, comme on le fait pour les personnages hétérosexuels. »

L’Inter-LGBT juge nécessaire que l‘école s’implique davantage et l’association réclame des groupes d’experts au niveau national et des outils pédagogiques « contre les discriminations liées à l’orientation sexuelle et à l’identité de genre » :

« Ainsi très rapidement il deviendrait possible d’envisager que soient distribués à l’ensemble des jeunes des outils de sensibilisation (de type brochure ou dépliant) visant à combattre les discriminations lesbophobes, homophobes, transphobes. A l’instar de la semaine d‘éducation contre le racisme qui se tient chaque année dans les établissements scolaires, un temps de réflexion devrait y être régulièrement organisé pour déconstruire les schémas sexistes, homophobes et transphobes, et rendre cette démarche permanente et quotidienne. »

Il faut rééduquer les enfants le plus tôt possible grâce à l‘école. « Déconsruire » les bases et les réflexes qui sont ceux du respect de la loi naturelle. Et leur réapprendre que deux hommes ensemble, deux femmes ensemble, deux papas, deux mamans, ou un papa qui se fait opérer pour devenir une maman ou une maman qui se fait opérer pour devenir un papa, c’est normal et c’est bien. Il faut scandaliser ces petits pour mieux les reformater.

SOS-Homophobie se réjouit des « avancées en France de la situation des gays et lesbiennes » : « des lois ont été votées, la justice les applique, les médias se font l‘écho du combat des personnes lesbiennes, gay, bi-sexuelles et transsexuelles ». Mais la résistance des plus jeunes jette une ombre sur ce beau bilan. Il faut venir à bout de l’insupportable homophobie des enfants. "