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26 septembre 2010

Torture rituelle : Nicolas Halal et Brice Casher

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Abattage rituel : la France complice doit être sanctionnée !

 

 publié par la Fondation Brigitte Bardot 24 septembre 2010  www.fondationbrigittebardot.fr


« Je veux, maintenant, que les abattoirs halal s’engagent, concrètement et rapidement, dans la voie d’une généralisation de l’étourdissement préalable » (extrait d’une lettre de Nicolas Sarkozy à Brigitte Bardot datée du 22 décembre 2006). En septembre 2007, le président français renouvelle son engagement auprès de la FBB et assure qu’il « tranchera », dans ce débat et face aux cultes, pour imposer l’étourdissement des animaux avant tout type d’abattage, y compris lors des abattages juifs et musulmans.

Les mensonges du Président


Pourtant, lorsque la réglementation européenne a été révisée, en 2009, et alors que plusieurs pays œuvraient à la suppression de la dérogation autorisant l’abattage sans étourdissement préalable, non seulement les engagements du Président n’ont pas été tenus mais, pire encore, la France a été le fer de lance des pays favorables au maintien de cette exception.

Michèle Alliot-Marie, alors ministre de l’Intérieur, a reconnu avoir mené un lobby auprès des instances européennes, allant jusqu’à déclarer : « je suis convaincue qu’une simple posture de neutralité passive ne peut suffire, ma conviction en matière de liberté religieuse c’est qu’il faut un engagement positif de l’Etat et de ses institutions pour garantir concrètement cet exercice ». La ministre, qui semble ignorer que la France est un Etat laïque, ne cache pas son mépris pour les défenseurs des animaux lorsqu’elle ajoute : « l’Etat doit protéger les traditions cultuelles : je pense à l’abattage rituel que rien ne doit pouvoir remettre en question, même au nom de droits reconnus à la protection animale »… Tout est dit !

Brice Hortefeux, grand défenseur du halal et du casher

L’actuel ministre de l’Intérieur ne vaut pas mieux que son prédécesseur. Il s’est réjoui d’avoir pu mettre en échec la proposition autrichienne d’imposer l’étourdissement des animaux pour la norme halal. Plus grave encore, les services de Brice Hortefeux travaillent actuellement à un « référentiel halal » qui interdirait toute forme possible d’atténuation de la douleur animale. Un comble quand on sait que les autorités musulmanes n’en demandent pas tant considérant que rien, dans les textes sacrés, ne s’oppose à l’insensibilisation des animaux au moment de leur mise à mort. Le ministre de l’Intérieur a donc choisi le camp des intégristes plutôt que défendre la position du Recteur de l’institut musulman de la Mosquée de Paris, basée sur les doctrines libérales de l’islam

Le 6 septembre 2010, Brice Hortefeux va plus loin encore dans la provocation en s’opposant au Parlement européen qui souhaite instaurer un étiquetage visant à informer le consommateur sur les conditions d’abattage. Le ministre déclare aux autorités juives qui le reçoivent : « Vous pouvez compter sur ma mobilisation et celle des députés français au Parlement européen pour que le projet n’aboutisse pas ». Le gouvernement met donc tout en œuvre pour tromper les consommateurs qui ne souhaitent pas acheter des produits issus d’animaux abattus sans étourdissement préalable.

Halal, casher… pas de quoi être fier !

Pourtant, si le ministre se montre volontiers aux dîners organisés par le CFCM (conseil français du culte musulman) ou le CRIF (conseil représentatif des institutions juives de France), peu de chance de le rencontrer sur une chaîne d’abattage pour voir le résultat de ses manigances qui condamnent des millions d’animaux à être égorgés sans étourdissement, entraînant une souffrance extrême et une longue agonie pour des bêtes toujours conscientes, sensibles à la douleur, parfois plus de 10 minutes après avoir eu la gorge tranchée.

En France, le consommateur est trompé par les distributeurs et publicitaires qui veulent faire du halal un label de qualité alors que c’est un label… de cruauté !

Quick devient halal

La chaine de fast-foods « Quick » est devenue l’un des pourvoyeurs du halal en le proposant d’office à ses clients qu’ils soient, ou non, de confession musulmane. Le caractère dérogatoire de la réglementation est clairement bafoué, détourné, avec la complicité active et l’hypocrisie de nos dirigeants qui prennent soin de ne surtout pas intervenir. Les clients peuvent, eux, intervenir en choisissant d’aller voir ailleurs…

L’appel à la Commission européenne

Le 16 septembre, la Fondation Brigitte Bardot est de nouveau intervenue auprès du Commissaire John Dalli afin que la Commission européenne sanctionne la France pour non respect de la règlementation communautaire. En effet, si la réglementation prévoit une dérogation à l’obligation d’étourdir les animaux avant leur saignée, cette exception est en passe de devenir la règle générale en France. L’égorgement des bêtes en toute conscience se banalise, les viandes issues de ces abattages cruels sont imposées à tous (y compris dans la restauration collective) sans aucune indication pour le consommateur ! Telecharger la lettre >>

Dans le doute, abstenez-vous !

A un journaliste qui l’interrogeait récemment sur l’atteinte aux convictions religieuses ou philosophiques des consommateurs trompés, Brigitte Bardot a répondu : « Pour ne porter atteinte à aucune conviction religieuse ou philosophique, le mieux est encore de ne consommer aucun produit d’origine animale, c’est ce que je conseille à tous car je n’accepte plus d’entendre parler, comme me l’a écrit le ministre de l’Agriculture il y a quelques jours encore, de « protection » des animaux d’abattoirs, c’est ridicule et même ignoble quand on connaît le traitement des bêtes dans ces lieux de mort et de souffrance. »

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