Elections américaines : pile ou face en noir et blanc !

 

Les instituts spécialisés nord-américains se déclarent incapables d'assurer vainqueur l'un des candidats à la Maison Blanche -en vente pour plus de 2,5 milliards de dollars dissipés en frais de publicité-moins de 2% des voix séparant les rivaux. En France, comme le fait remarquer avec justesse Philippe Randa dans sa chronique publiée sur Synthèse Nationale ( voir ici ), leurs homologues -persuadés du bien fondé de la discrimination positive- donnent régulièrement Obama triomphateur d'un Romney au teint un peu trop pâlichon.

Il paraît même que 78% des français sont obamaniaques et que 5% sont romneysiens. Pourquoi? Le bilan de Barack "Kenya" Obama n'est pourtant pas byzantin comme le relève le dernier Rivarol : 1,2 trillions$ de déficit, 16 trillions$ de dette, 23 millions de chômeurs, 47 millions de bénéficiaires de bons d'alimentation, mais il évoque à la fois l'oncle Tom, le tirailleur de "Babania" et le technicien de "mission impossible" version télé noir et blanc. Alors la messe est dite dans le petit monde politico-médiatico-bobo, Barack doit gagner, c'est le sens de l'Histoire.

A parler net, Obama ou Romney c'est grosso-modo la même chose: la même volonté de mettre en oeuvre une gouvernance universelle sous influence des fortunes anonymes et vagabondes dont ils sont les zélés employés, la même soumission aux intérêts d'Israël fusse au prix d'une déflagration mondiale, la même ingérence dans les politiques intérieures des nations notamment de celles qui auraient des velléités de défendre leur identité ou qui s'affranchiraient des règles incontournables du droitdelomisme version démocratie mondiale. Alors, que le vainqueur soit Barack ou Mitt...