08 février 2013
Les Prud'Hommes, la taularde et le monde à l'envers !
Dans la série "incroyable mais vrai" on pourra mettre en bonne place une péripétie judiciaire révélatrice de l'état de déliquescence dans lequel sombre notre société où règne l'inversion des valeurs, dans bien des domaines d'ailleurs. La dame Marylin Moureau, détenue à la Maison d'Arrêt de Versailles avait pu adoucir ses conditions de détention en obtenant le droit de travailler comme téléopératrice pour le compte d'une entreprise privée qui -après quelques mois- a fini par la "remercier" au motif qu'elle passait régulièrement nombre d'appels personnels pendant son temps de travail.
Et bien l'exemplaire travailleuse, ainsi déclassée par l'administration pénitentiaire, a pu se trouver deux bavards qui ont porté sa cause devant les Prud'hommes de Paris lesquels viennent d'arrêter qu'elle pouvait bénéficier des règles du droit du travail et par conséquent toucher diverses indemnités. Une première du genre qui assimile le Travail avec l'activité en prison et place sur un pied d'égalité l'honnête travailleur et le taulard à qui ont permet d'agrémenter sa détention, lequel taulard d'ailleurs prend la place d'un demandeur d'emploi qui lui n'est pas logé et nourri aux frais du contribuable. Décidément on marche sur la tête ! Que revienne vite le temps des travaux forcés !
16:38 Publié dans On marche sur la tête | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : france, justice, société, criminalité, travail, laxisme
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