Belgique: la tournante bourgeoise du collège Saint Michel qui risque de déstabiliser le gouvernement Di Rupo !

Six élèves du très huppé Collège St-Michel d'Eterbeeke ont été exclus pour avoir participé à ce qu'il faut bien appeler une tournante à l'occasion d'une retraite spirituelle organisée en janvier dernier. L'affaire aurait sans doute été occultée si certains de parents n'avaient pas cru bon d'entamer une action contre la mesure d'exclusion provoquant ainsi la curiosité médiatique. On sait donc désormais qu'une gamine de 15 ans, plus ou moins (!) consentante paraît-il, a fait la joie de cinq grands dadais à peine plus âgés qu'elle, ce qui a justifié aujourd'hui 7 mai l'ouverture d'une enquête judiciaire par le Parquet de Bruxelles.

L'affaire risque de passionner le Royaume en cette période pré-électorale. Non pas tant par la révélation que la pratique de la tournante ne se limite pas aux taudis prolétariens mais se pratique aussi dans l'univers cossus des rejetons de la grande bourgeoisie, mais parce que le fils de Joëlle Milquet (photo) ministre de l'intérieur, y serait impliqué et que la dame serait intervenue dans l'affaire: d'abord en obtenant l'appui de sa collègue à l'Education pour que son petit Riri, bien que viré, puisse passer ses examens dans le prestigieux établissement au contraire de ses acolytes, puis en se permettant -sous couvert d'un anonymat trop mal préservé- de lancer médiatiquement que la jeune fille serait "une nymphomane" et "une dérangée". Etrange diatribe de la part de cette éminente politicienne du Centre Démocrate Humaniste à l'encontre d'une jeune fille entraînée dans des jeux pervers par des boutonneux de la haute et qui bizarrement d'ailleurs a été seule autorisée à réintégrer l'établissement.

L'affaire est maintenant montée en épingle à la fois par Laurent Louis, le député fédéral organisateur du Congrès Européen de la Dissidence interdit par les "autorités" et dont les sympathisants ont été matraqués et dispersés au canon à eau dimanche dernier à Anderlecht sur instruction de la Milquet, mais aussi par des médias dont le moins que l'on puisse dire est qu'ils n'aiment guère le leader du mouvement "Debout les Belges" Si elle se confirme, la "maladresse" de Joëlle Milquet ne restera pas sans conséquences à moins de 3 semaines des élections législatives et régionales.

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