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19 juillet 2006

18 juillet 1936: début de la seconde Reconquista

medium_160px-Falange_espa_C3_B1ola_Yugo_y_flechas.2.jpg           En juillet 1936, pendant une séance agitée des Cortès, Dolorès Ibarruri, élue communiste, invective le monarchiste Calvo Sotelo, puis, le désignant du doigt, hurle: " Cet hommme parle pour la dernière fois..."; quelques jours après,, le député est assassiné par des policiers affiliés à la Garde d'Assaut, formation paramilitaire d'exrème-gauche.

           L'évènement était révélateur d'une situation générale de terreur politique et de chaos, instaurée depuis trois ans par une coalition interlope de socialistes radicalisés, de communistes, d'anarchistes et d'autonomistes dont le seul objectif commun était la disparition de l'Espagne traditionnelle. Il sera l'étincelle qui mis le feu aux poudres et précipita le pays tout entier dans la guerre civile. Même avec l'appui technique de l'Allemagne et de l'Italie, les troupes du Général Franco n'auraient pu réussir à mener leur entreprise à bien sans le soutien et le dévouement d'une très forte partie du Peuple espagnol, notemment des quelques 500.000 militants et combattants de la Phalange, dont le Manifeste exprimait le désir de lutter " pour une Espagne grande et libre, pour la patrie, le pain et la justice."

         N'en déplaise aux habituels manipulateurs de l'Histoire et aux aboyeurs patentés, c'est aussi une vague de fond populaire qui a balayé les " rojos ". Fondée par José Antonio Primo de Rivera en 1933, la " Phalange espagnole des JONS " ( juntas de ofensiva nacional sindicalistas ) se veut " ni de droite, ni de gauche, mais d'Espagne "; ses militants portent la chemise bleue traditionnelle des ouvriers espagnoles et prônent une doctrine de rassemblement à la fois nationale, sociale et catholique, adoptant comme emblème le joug et les flèches des rois de la Reconquista. Le Mouvement va très vite s'amplifier dans les milieux populaires, séduits notemment par ses thèses sociales résolument hostiles aux " banques qui s'enrichissent en prêtant à des taux usuraires (...) aux possédants des grandes propriétés qui sans amour ni effort touchent d'énormes loyers (...) à l'épaisse couche d'oisifs qui se maintient sans ajouter la moindre aide aux efforts des autres: entrepreneurs, industriels, commerçants, paysans, pêcheurs, intellectuels, artisans et ouvriers, épuisés par un travail sans illusion "

         Le succès de la Phalange auprès du Peuple espagnol lui vaudra la haine féroce des diverses composantes de l'ultra-gauche; dès le début du soulèvement, des milliers de ses cadres et de ses militants sont arrêtés, emprisonnés, torturés et mis à morts souvent dans des conditions épouvantables; ils sont remplacés par d'autres milliers de volontaires: avec l'armée et les Requetes carlistes, la Phalange sera une des composantes essentielles des forces patriotiques, sans qui la Reconquête nationaliste n'aurait sans doute pas pu aboutir. José Antonio ne verra pas le triomphe de ses camarades, arrêté le 5 juin 1936, il est sommairement jugé par un " tribunal populaire " et exécuté à Alicante le 20 novembre 1936. Quant à Dolorès Iberruri, surnommée la " pasionaria ", elle se distinguera surtout, pendant la guerre civile, par sa férocité à l'encontre des composantes anti-staliniennes des " républicains ", faisant ainsi mentir le diction qui veut que les loups ne se mangent pas entre-eux; partie " résister " en URSS - dont elle deviendra citoyenne - la farouche révolutionnaire mourra nonagénaire...d'une pneumonie!

          L'actuel gouvernement espagnol - celui qui régularise les clandestins à tour de bras - croit venu le temps de remodeler le Souvenir; le socialiste Zapatero entend imposer un projet de Loi dite de la " Mémoire Historique " qui en fait est destinée à imposer une " histoire officielle ", c'est à dire la vision " républicaine " exclusive des évènements: celle que les organes de désinformation nous servent depuis quelques jours, celle du politiquement correct et de la pensée pré-digérée. Gageons que le Peuple espagnol ne s'en laissera pas compter et que nos camarades espagnols sauront s'y opposer: Arriba España!                                    YD

 

    

15 juillet 2006

L' injustice n'est pas aveugle!

medium_00170afb.2.jpg           Condamné en 1987 - à l'âge de 20 ans - à la réclusion criminelle à perpétuité pour tentative d'assassinat, Michel LAJOYE n'a pu obtenir de libération conditionnelle bien qu'ayant effectué sa peine incompressible de 18 ans et pouvant justifier d'un emploi et d'un logement. Michel LAJOYE a certes été reconnu coupable d'avoir déposé une bombe dans un café fréquenté par des maghrébins, ce qui justifie une lourde condamnation; mais l'engin artisanal n'a fait ni tué, ni blessé, ni même de gros dégats. La condamnation s'est donc voulue disproportionnée pour être exemplaire en la matière, tout comme l'est l'acharnement des officines anti-racistes, notemment la LICRA, qui s'opposent à toute remise de peine.

           On avancera que Justice a été rendue et que la peine prononcée doit être appliquée. Dès lors, comment justifier la toute récente libération de Alain TREDEZ, condamné en 1997 à 18 années d'emprisonnement pour assassinat. Le joyeux drille, un tant soit peu cocufié et abandonné par sa femme avait lardé l'amant d'icelle d'une trentaine de coups de poignard après avoir pris la - vaine - tentative de se déguiser. Personne ne s'est opposé à sa libération conditionnelle...il faut dire que le très possessif TREDEZ a une légère particularité: au moment des faits, il était vice-président " vert " du Conseil Régional du Nord/pas de Calais. Comme quoi, on peut être écolo et ne pas du tout apprécier de porter des ramures!

          Michel LAJOYE restera le plus ancien détenu condamné pour une tentative d'assassinat; Alain TREDEZ, qui a tué de façon atroce, est libre...même de se reconvertir dans la boucherie! Deux poids, deux mesures... on dit la Justice aveugle, il est des cas où l'on peut dire que l'Injustice ne l'est pas.             MPD