21 décembre 2011
La nuit la plus longue s'ouvre sur le renouveau !
Demain 22 décembre sera le jour du solstice d'hiver pour l'année 2011, cette nuit sera la plus longue de l'année. Nuit solsticiale, nuit des mythes immémoriaux des peuples européens, nuit où il faut soutenir la lumière vacillante mais nuit qui mène à l'aurore du premier jour où le soleil va reprendre sa course ascendante dans le ciel. L'angoisse ancestrale de l'hiver perpétuel va se dissiper, les ténèbres seront une fois encore vaincues par l'éternel retour de la lumière.
" Lève toi! Notre vie, notre esprit est revenu. Les ténèbres sont parties, la lumière approche " dit le Rig Veda qui évoque aussi les générations succédant aux générations dans le grand cycle des saisons et des jours et qui font que nous - peuples d'Europe - sommes d'un âge immense : " ils sont passés les mortels qui virent se lever l'Aurore d'autrefois, c'est nous maintenant de qui elle se laisse regarder, et voici que s'approchent déjà ceux qui verront les aurores à venir "
Fasse qu'aux ténèbres de la ruine, de la décadence, de la lâcheté et du renoncement succède la lumière de la fierté, de la combativité, du courage et de la foi en notre juste combat pour la défense de notre Identité européenne.
17:46 Publié dans Mémoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, identité, histoire, noël, solstices, mythologie
02 décembre 2011
Un 2 décembre de l'an 1805 : le soleil d'Austerlitz
Le 2 décembre, bien avant le jour, l'empereur se rendit une dernière fois aux avant-postes pour s'assurer des positions de l'armée russe (...) Il nous fit mettre en bataille derrière son état-major (...) et commanda d'engager l'action. Nous attendîmes assez longtemps dans une immobilité complète. D'abord le brouillard nous empêchait de distinguer ce qui se passait. Mais bientôt un soleil radieux éclaira toute la campagne (...) L'empereur nous fit avancer. Nous étions là vingt-cinq mille bonnets à poil, la garde et les grenadiers Oudinot. Qu'on se figure l'aspect d'une pareille colonne, s'ébranlant tout à coup, et l'empereur au milieu ! (...) Nous montions tranquillement, au son des tambours et de la musique. Napoléon avait voulu faire honneur aux empereurs qui commandaient l'armée ennemie. Contrairement à l'habitude, il avait ordonné que les musiciens restassent à leur poste au centre de chaque bataillon. Les nôtres étaient au grand complet avec leur chef en tête, un vieux troupier d'au moins soixante ans. Ils jouaient une chanson bien connue de nous :
On va leur percer le flanc,
Ran tan plan tire lire au flanc.
On va leur percer le flanc,
Ran tan plan tire lire, Que nous allons rire. [ pour écouter ]
Pendant cet air, en guise d'accompagnement, les tambours battaient la charge à rompre les caisses ; et les tambours et la musique se mêlaient. C'était à entraîner un paralytique !
Mémoires du capitaine Jean-Roch Coignet ( un de ceux dont on dira : voilà un brave ! )
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01 novembre 2011
Novembre : le mois de Samhain au seuil de l'hiver
Cycle éternel du Soleil : nous sommes au seuil de la période sombre de l'année. Dans tout le monde celtique, depuis des temps immémoriaux, on fêtait alors Samhain : joyeuse célébration de la fin de l'été et de la fécondité, mais aussi célébration de la mémoire des aïeux.
Samhain : les familles et les clans se réunissent, on allume de grands feux, on organise des festins, on participe à des mascarades et à des jeux traditionnels et surtout on honore sa longue lignée en recevant ses aïeux en esprit.
Samhain, belle et ancestrale fête européenne, christianisée aux 8e (Toussaint) et 9e siècle (Trépassés), aujourd'hui défigurée par les gesticulations consuméristes anglo-saxonnes d'Halloween et dont il importe de perpétuer l'esprit identitaire symbolique : nous européens, nous sommes d'un âge immense !
17:27 Publié dans Mémoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, identité, traditions, toussaint, samain, paganisme
25 octobre 2011
Un 25 du mois d'octobre en l'an 732 !
Cela faisait six jours maintenant que les deux armées s'observaient : une longue attente ponctuée d'escarmouches. Au commencement du septième jour, qui se trouvait aussi être le premier du Ramadan, Abd er Rahman se décide à engager le combat contre les forces conjointes de Charles de Heristal et d'Eudes d'Aquitaine qui lui barrent la route de Tours, la riche ville de Saint Martin qu'il veut humilier et piller.
L' émir commet la faute que Charles espérait : trop sûr de la supériorité numérique de son armée il lance ses innombrables cavaliers arabes et berbères sur l'infanterie franque, sans réaliser que celle-ci est disposée dans un espace trop reserré pour permettre un déploiement efficace de sa cavalerie. Trop groupés, ses hommes vont se gêner les uns les autres.
Serrés en masse compacte derrière leurs grands boucliers ronds, les guerriers francs forment eux un véritable rempart par dessus lequel volent les francisques. Dix fois, vingt fois, les barbaresques reviennent à la charge sans jamais parvenir à fractionner la masse hérissée de fers aigus et tranchants : les hommes et chevaux s'empalent sur les framées, les cavaliers sont désarçonnés par les angons, crochetés jusqu'à portée des épées ou des scramasaxes, taillés en pièces...et toujours les haches qui atteignent leur but avec une précision redoutable. Les Francs repoussent toutes les attaques des envahisseurs musulmans et leur infligent de lourdes pertes. Alors Eudes et ses aquitains profitent du fléchissement pour tourner l'ennemi et assaillir ses arrières. Dans la mêlée, Abd er Rahman est occis et ses cavaliers refluent en désordre pour tenter de sauver le butin qu'ils avaient accumulé. La victoire est totale pour les Francs et les Aquitains, son retentissement sera immense et les sarrasins ne s'aventureront plus jamais si loin vers le Nord.
C'était le 25 octobre 732, à Moussais, sur le territoire de la commune actuelle de Vouneuil sur Vienne, entre Tours et Poitiers. Le jour mémorable qui vit le duc Charles gagner son immortel surnom et devenir pour la postérité Charles Martel !
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01 mai 2011
Traditions identitaires de Mai
Dans tout le monde celtique, durant ce qui est pour nous avril finissant, la nuit de Beltaine s' ouvrait sur le mois de Vrya. Protecteur du feu nouveau, le dieu solaire Belenos a intronisé la déesse de la floraison, des délices et des trois laits. Après la nuit sacrée durant laquelle on a planté les arbres, symboles de la nature domestiquée et fertilisée par les ancêtres, les héros et les dieux, on va cueillir et offrir l'églantine ou le muguet. Rome fera de mai le mois de Maia - un des avatars de la Déesse Mère - qui s'ouvre par les licencieux ludi floralies et que la tradition chrétienne va fort logiquement vouer à Marie.
Il nous reste de ces traditions l'offrande généralisée - et hélas fort consumériste - du "gentil muguet", la survivance des rondes fleuries autour des arbres de mai, celle des mâts de cocagne et des reines de mai couronnées de fleurs et aussi la journée consacrée aux mères de famille. Doit on voir dans les rassemblements politiques et syndicaux une ( fort modeste ) survivance inconsciente des assemblées du "champ de mai" qui voyaient les grands vassaux et leurs mesnies acclamer ou huer le souverain ?
Les traditions reflètent notre Identité européenne. Elles sont galvaudées, discréditées, menacées car elles marquent l'unicité de notre Civilisation. Il faut en perpétuer le souvenir et les faire revivre, c'est aussi un acte de Résistance. YD
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