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31 juillet 2006

Rire ou pleurer

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     De passage en Malaisie jeudi dernier, Condoleezza Rice, dont le prénom signifie " avec douceur " en italien, a ravi le gratin de Kuala Lumpur en interpétant quelques oeuvres de Brahms lors du dîner de gala clôturant le Forum Régional de l'ASEAN. La fauconette de G.W Bush a tenu à jouer une sonate qu'elle a voulu " grave " pour être " à l'image des tensions géopolitiques actuelles ". Manière élégante de dire qu'elle pianotait sévère pour être en phase avec le martèlement des obus et des bombes qui pleuvent drus sur le Liban.

     Après un entracte paradisiaque, histoire d'oublier un peu la dureté des temps, la pianiste s'en est retournée rencontrer son homologue israëlienne, Tzipora Livni, qui serait plutôt du genre à jouer d'une version très améliorée des orgues de Staline. Ces dames ont pu papoter musique et apprécier de concert le magnifique opéra joué hier en première pour les habitants de Cana, une oeuvre magnifique dont l'apothéose a touché au sublime. A vous faire pleurer!               YD                 ( photo AFP/Bernama )

12 juin 2006

Cap sur les Canaries!

medium_espagnecayucoslaopinionduxgaruti18032006m.jpg          Les médias se sont largement fait écho de l' amplification de l'immigration clandestine sur les îles Canaries; immigration clandestine en provenance de l'Afrique de l'Ouest, essentiellement des côtes sénégalaises, et touchant près de 9000 individus en cinq mois: ce qui représente environ 60 clandestins par jour soit à peu près un clandestin toute les 24 minutes! Cette marée humaine n'a d'ailleurs de " clandestine " que le nom, puisque ce sont des barquasses entières, de mieux en mieux organisées, qui échouent ou sont remorquées par les gardes-côtes espagnols. Bien évidemment, les reportages se sont longuement attardés sur les malheureux passagers montrant des signes de fatigue, mais évidemment cajolés par des infirmières dont l'une d'elle cependant a laissé échapper: " ils sont en bonne santé, ils se remettront vite."   ( * photo Dux Garuti )

           On a pu constater en fait, que les candidats à l'immigration étaient tous ou presque des hommes dans la force l'âge dont on se demande pourquoi ils ne restent pas chez eux à participer au développement de leur pays d'origine au lieu d'aller chercher fortune sous d'autres cieux: à moins bien sûr qu'ils ne soient attirés par la perspective de vivre mieux en Europe sans travailler qu' en Afrique en travaillant! Car ces " naufragés " débarqués aux Canaries, se retouvent de facto en Espagne, donc dans la Communauté Européenne; dûment cornaqués, ils ont soin de ne pas révéler leur nationalité, ni bien sûr leur identité, rendant leur expulsion quasi impossible au regard des lois laxistes en vigueur. Le Sénégal, d'où ils sont partis pour la plupart, refuse de les récupérer; le temps et les associations immigrationnistes aidant, ils essaimeront des Canaries vers l'Espagne, et de là vers le reste de l'Europe, principalement vers les pays les plus " accueillants " et donc surtout en France, où ils seront " chez eux chez nous "! Et pour y faire quoi? Notre pauvre pays souffre d'un chômage endémique, d'une immigration déjà surnuméraire dont il vient d'être démontré qu'elle a coûté un minimum de 24,20 milliards€ en 2005, de graves problèmes budgétaires illustrés par un déficit commercial de 2,2 milliards€, sans parler du " trou de la Sécu " estimé à 10,30 milliards € pour 2006! Peut-on se permettre d'accueillir la misère du monde, tant qu'il restera des français miséreux?

           Notre bonne vieille Europe est touchée par une immigration clandestine incontrôlée en provenance du Sud, pénétrant par l'Espagne ( Canaries, Ceuta ) ou l'Italie ( Sicile ); il est grand temps d'y mettre fin par un message fort et ferme en direction des pays pourvoyeurs, des passeurs et des candidats à l' émigration. C'est un problème européen, si l'Union Européenne n'est pas capable de le résoudre ou pire, si elle ne souhaite pas s'y opposer, alors il faut quitter l'Union et s'occuper nous mêmes de nos frontières avant que, paraboles aidant, l'exemple des Canaries ne fasse tache d'huile et que des milliers de barquasses n'échouent sur nos côtes. Demain il risque d'être trop tard, il faut agir, vite! Les élections de 2007 seront peut-être l'ultime possibilité! Aux urnes, citoyens!                     MPD