Afghanistan : communiqué du Cercle National des Combattants

 

Afghanistan : honneur à notre Armée !

La France vient de perdre en Afghanistan un grand nombre de soldats parmi les meilleurs qui, nous en sommes surs, ont fait leur devoir jusqu’au bout. Le Cercle National des Combattants qui est derrière son armée, qu’il admire et qu’il soutient tient néanmoins à poser clairement la question suivante. Si un soldat peut donner sa vie pour sa patrie, il faut que cela soit justifié par l’intérêt supérieur de cette même patrie.
Quels sont donc les intérêts de la France en Afghanistan ?

Pour la première fois depuis longtemps, lors d’un engagement extérieur, une de nos unités d’élite est confrontée à une vraie guerre. Il serait bon que le pouvoir politique tire la leçon de cet événement et cesse de diminuer drastiquement le nombre de nos soldats…La vraie guerre tue… C’est une leçon qu’il ne faut jamais oublier. Honneur à notre armée.

 

Afghanistan : merci oncle Nick !

L' alignement inconditionnel de Nicolas Sarközy sur les Etats-Unis d' Amérique porte déjà ses fruits : réduits au rôle de supplétifs des soldats de l' oncle Sam, dix parachutistes français ont été tués et vingt et un autres blessés au cours d' un accrochage avec les forces talibanes en Afghanistan.

( illustration : http://moutons.rebelles.free.fr )

Indécence !

Superbe réunion mondaine que le sommet du " groupe élargi des 17 " convoqué au début du mois au Japon par le G8 pour réfléchir à sauver le monde du réchauffement climatique, des risques de pénuries énergétiques et de la crise alimentaire. Réunis dans le luxueux hôtel Windsor, admirablement situé sur les bords du lac Toya, leurs Excellences les chefs d' état et de gouvernement, leurs invités, leurs technocrates et leurs suites auront en trois jours dilapidés quelques 230 millions € !

Il est bien connu que l' on communie mieux avec la misère des autres quand on a la panse pleine, le gosier satisfait et les papilles réjouies, aussi c'est quelques soixante " toques " qui furent amenées spécialement par avion pour organiser les agapes des illustrissimes et dont, le toujours excellent RIVAROL, nous offre un aperçu dans son dernier numéro : 

en apéritif " maïs farci au caviar, saumon et oursins, bulbes de lys", tant qu' à faire, une vingtaine de plats différents dont " .. .shabu-shabu de boeuf Kyoto au varech et aux asperges à la crème de sésame, tarte à la truite fumée et au caviar d' oursin, velouté d' huitres au shiso, congre rose à la sauce soyo, anguille grillée sur bâtonnet de bardanne, bisque de crabe kebani, agneau grillé aux truffes à la sauce pin pignon... "  et pour arroser tout çà, rien que des grands crus dont il aurait sans doute été indécent qu' ils valent moins de 70€ la bouteille ( Château-Grillet 2005, Corton-Charlemagne 2005, Ridge California Monte Bello, Tokaï Essenzencia, champagnes Rêve Grand Cru et La Seule Gloire, saké prestigieux ) 

De quoi faciliter, on s' en doute bien, entre deux rots de satisfaction, les discours enflammés sur la pauvreté, la misère, la famine, la désertification ou les bidonvilles. Une rhétorique fumeuse qui ne débouche sur rien ou presque, sinon sur la volonté affirmée de se réunir à nouveau.  A la prochaine les copains !

Marie-Paule Darchicourt      ( dessin de CHARD in RIVAROL n° 2868 )

 

  

Colombie : la fermeté a fini par payer !

On ne négocie pas avec des assassins et des preneurs d' otages ! Chef d' Etat digne de ce nom, le Président Uribe peut se féliciter d' avoir maintenu le cap de la fermeté face aux bandes criminelles interlopes qui infestent les forêts colombiennes depuis des années sous couvert d' une idéologie fumeuse.

Ceux là même qui hier encore l' avaient cloué au pilori après que les commandos colombiens aient réussi à éliminer le numéro deux des FARC, ceux là même qui avaient le front d' exiger de lui qu'il accepte d' échanger quelques otages au compte-goutte contre des centaines de bandits emprisonnés, toute honte bue, se réjouissent aujourd 'hui bruyamment de la libération de leur captive emblèmatique, en oubliant même parfois que trois civils américains et onze policiers et militaires colombiens ont eux aussi recouvré la liberté. Une liberté qui ne doit rien aux pétitionnaires attitrés, aux marcheurs associatifs et autres comitiés de soutien afficheurs de portraits géants; une liberté qui ne doit rien aux politiciens professionnels des droits de l' homme et de l' ingérence humanitaire; une liberté et une dignité retrouvées qui doivent tout en revanche à l' armée colombienne : quatre mois de préparations et cinq minutes d' intervention pour une opération digne d' un scénario hoolywoodien !  

Un magnifique pied de nez en tous les cas au bouffonesque Chavez, au désopilant Kouchner et au tartarinesque Sarközy dont les gesticulations et les rodomontades ont dû faire hurler de rire jusqu' au fin fond de l' Amazonie, et un désaveu cinglant pour ceux qui dans ces circonstances palabrent au lieu d' agir. Bravo M. Uribe ! 

Marie-Paule Darchicourt    

Pour quelques Airbus de plus...

 La confortable tièdeur des cabinets ministériels çà vous ramolli la fermeté militante, c'est bien connu. Plaisamment surnommé "Robin des Droits" dans Libération, le plé-boâ des droidlommes a jeté sa saharienne aux orties. Exit la virile épaule accueillante au sac de riz et les diatribes fulgurantes sur les droits et devoirs d'ingérence humanitaire, le blé dur de l' ardent convaincu donne dans la nouille diplomatique, place au french-doctor panzani !

Une verbale sinuosité à la Talleyrand, le talent en moins, pour en arriver à condamner "fermement" la répression chinoise tout en souhaitant  " que la violence cesse bien sûr de part et d' autre ". Ce qui revient à mettre sur le même plan le reflexe de survie identitaire du Peuple tibétain occupé, colonisé, martyrisé et la violence génocidaire des envahisseurs communistes chinois. La Chine est en train de digérer un peuple, son identité et sa culture millénaire : Lhassa, capitale du Toit du Monde, est déjà peuplée à 70% de Han à la volonté affichée d' en faire disparaître jusqu' au dernier tibétain.

Mais la Chine est grande acheteuse d' Airbus. Moelleusement diplomatisé, le bobo vieillissant semble bien facilement se résoudre à vendre les tibétains contre un plat de contrats juteux qui viendront encore grossir les fortunes anonymes et vagabondes : il est vrai que se ne sont pas les girouettes qui tournent mais le vent, un vent mauvais qui balaie les espérances d' un Peuple.

Il est des violences légitimes M. Kouchner, même si elles ne vous plaisent pas !      Yves Darchicourt