03 juillet 2008
Colombie : la fermeté a fini par payer !
On ne négocie pas avec des assassins et des preneurs d' otages ! Chef d' Etat digne de ce nom, le Président Uribe peut se féliciter d' avoir maintenu le cap de la fermeté face aux bandes criminelles interlopes qui infestent les forêts colombiennes depuis des années sous couvert d' une idéologie fumeuse.
Ceux là même qui hier encore l' avaient cloué au pilori après que les commandos colombiens aient réussi à éliminer le numéro deux des FARC, ceux là même qui avaient le front d' exiger de lui qu'il accepte d' échanger quelques otages au compte-goutte contre des centaines de bandits emprisonnés, toute honte bue, se réjouissent aujourd 'hui bruyamment de la libération de leur captive emblèmatique, en oubliant même parfois que trois civils américains et onze policiers et militaires colombiens ont eux aussi recouvré la liberté. Une liberté qui ne doit rien aux pétitionnaires attitrés, aux marcheurs associatifs et autres comitiés de soutien afficheurs de portraits géants; une liberté qui ne doit rien aux politiciens professionnels des droits de l' homme et de l' ingérence humanitaire; une liberté et une dignité retrouvées qui doivent tout en revanche à l' armée colombienne : quatre mois de préparations et cinq minutes d' intervention pour une opération digne d' un scénario hoolywoodien !
Un magnifique pied de nez en tous les cas au bouffonesque Chavez, au désopilant Kouchner et au tartarinesque Sarközy dont les gesticulations et les rodomontades ont dû faire hurler de rire jusqu' au fin fond de l' Amazonie, et un désaveu cinglant pour ceux qui dans ces circonstances palabrent au lieu d' agir. Bravo M. Uribe !
Marie-Paule Darchicourt
14:58 Publié dans Ici et là dans le monde | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : colombie, farc, ingrid bettencourt, otages, uribe, sarkozy
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