PSA Peugeot Citroën : un cadeau de départ à 21 millions€ pour Philippe Varin le président du directoire

Il y a un mois, précisément le 25 octobre à 07h00, la quadragénaire chaîne de montage de Peugeot-Aulany/Bois sortait son tout dernier véhicule. La fermeture du site d'Aulnay - qui sera complète en 2014 - est le point d'orgue d'un plan de restructuration drastique annoncé par la Direction en juillet 2012 et que le gouvernement écolo-socialiste n'a pas pu ou pas voulu empêcher, se contentant de quelques gesticulations et rodomontades de pure forme devant "ce plan inacceptable"

Cette restructuration a été entérinée par la signature d'un "nouveau contrat social" entre la Direction et les syndicats ( sauf la CGT et la CFDT) par lequel le Groupe PSA-Citröen s'engage à maintenir 5 sites de production en France en échange de larges concessions faites par les ouvriers sur les salaires, les primes, le temps de travail et les congés. Un recul social évident imposé par un non moins évident chantage à l'emploi, ce procédé ignoble si habituel aux fortunes anonymes et vagabondes. Certes, les dirigeants ont promis du bout des lèvres de reclasser 2700 des 3000 ouvriers du site d'Aulnay, de procurer 1500 emplois sur place en favorisant l'implantation d'entreprises oeuvrant dans " l'éco-industrie" et la "mobilité"...promesses qui, à l'instar de celles des politiciens, n'engagent évidemment que ceux à qui elles sont faites.

Il est pourtant une promesse dont il faut s'attendre à ce qu'elle soit peut-être la seule tenue et pour laquelle d'ailleurs le Groupe - qui a enregistré pourtant une perte abyssale de 5 milliards€ en 2012 - aurait déjà provisionné 21 millions € :

Philippe Varin, le président du directoire, va être remplacé au 1er janvier 2014 et c'est ce fringant jeune sexagénaire qui touchera ces 21 millions€ sous forme de rente annuelle...en remerciement probablement de ce que ses résultats auraient pu être pires encore et pour maintenir son habituel et ploutocratique train de vie, la part fixe de sa rémunération annuelle ayant été de 1,3 million€. N'est-ce pas là se goinfrer sur le dos des travailleurs ? Avec ou sans bonnet rouge, il faudra faire cesser tout çà !

Crise économique en Europe : les eurocrates s'attèlent aux priorités!

De l'avis général des spécialistes en la matière, l'Europe est frappée de plein fouet désormais par une grave crise économique héritière de la crise financière de 2008. Une bonne partie des pays membres de l'Union Européenne sont entrés en récession depuis la fin 2011 et, si l'on en croit le FMI, la globalité de l'économie européenne va reculer de 0,30% cette année 2012. Le spectre de la déconfiture grecque menace aujourd'hui l'Espagne et l'effet domino de la récesion générale n'est désormais pas seulement une vue de l'esprit mais une probabilité.

Il y a donc urgence en la matière pour l'Union Européenne dont les représentants et les forces vives devraient centrer leurs préoccupations sur cette très grave menace et s'atteler dare dare à juguler la crise économique ou tout au moins à en atténuer les effets.

Et bien apparemment il y a plus urgent et beaucoup mieux à faire pour nos eurocrates : à la fin mai, dans un bel élan, le Conseil de l'Europe ( par l'intermédiaire de son Secrétaire Général qui est allé jusqu'à se rendre en Israël pour l'occasion ) a signé un memorandum de coopération avec le mémorial Yad Vashem de Jérusalem afin de promouvoir l'enseignement de la Shoah au sein des 47 pays membres de ce Conseil.

Nos compatriotes comme tous nos congénères européens n'appartenant pas à la ploutocratie dirigeante et à sa clientèle, tous les peuples d'Europe qui sont directement menacés de sombrer dans la misère et le chaos comprendront sans peine que la priorité n'était pas de rétablir la croissance et de réguler les marchés financiers mais de faire en sorte que désormais - par l'intermédiaire de ses élites mémorialisées à outrance - chacun d'entre eux puisse " coopérer avec Yad Vashem dans les domaines des commémorations, de la recherche, de l'enseignement (y compris des séminaires d'enseignants) "

Il est vrai que l'eurocratie n'a absolument rien de plus urgent et de plus utile à faire !

Sarko-show : une réaction de Carl LANG

 

Communiqué de Carl Lang : candidat de la droite nationale aux élections présidentielles

Lors de son allocution télévisée, le président Sarkozy a confirmé que les prévisions de croissance seraient revues à la baisse, entrainant un besoin d’économies de 6 à 8 milliards d’Euros.

Qui va payer ? Où va-t-on trouver l’argent ? A quoi s’attendre cette fois-ci ? Jamais, au cours de son intervention, le président Sarkozy n’a envisagé comme source d’économies le poste de dépenses sans doute le plus coûteux de notre pays : L’immigration.

La seule certitude est de voir s’aggraver encore les politiques de persécution fiscale des contribuables et le refus du pouvoir de s’attaquer aux gaspillages publics, aux dépenses indécentes de fonctionnement, au train de vie de l’Etat et à la politique d’immigration qui ruine la France.

C’est pourquoi Carl LANG et le Parti de la France réclament qu’un chiffrage du coût réel de l’immigration soit rendu public. Les Français ont le droit de savoir que la suppression des dépenses annuelles en matière d’immigration permettrait non seulement de trouver les 8 milliards du jour, mais aussi de combler l’essentiel des déficits publics de l’année.

Il est urgent d’instaurer dans notre pays le patriotisme social afin que l’ensemble des aides sociales, familiales et publiques Françaises soient réservées exclusivement aux Français.

Il est temps de rendre la France aux Français !

 

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Allemagne : un vote "historique" ?

Au grand soulagement d'Angela Merkel, le Bundestag a massivement voté hier en faveur du renforcement du FESF ( Fonds Européen de Stabilité Financière ).

Le ralliement allemand au projet était indispensable notamment pour que la Grèce puisse bénéficier de nouveaux versements par le fonds de secours, sachant que l'Allemagne supportera à elle seule 211 des 440 milliards d'euros du fonds de garantie.

On se plait à penser que le vote massif des élus du Bundestag ( 523 ja contre 85 nein ) n' a que peu à voir avec la pratique de la repentance institutionnelle, laïque et obligatoire qui charge la Germanie de tous les maux de la terre pour l' éternité et qui, par exemple, voudrait que la faillite de la Grèce doive beaucoup aux dégâts considérables que le régime nazi a infligé à la Grèce pendant la deuxième guerre mondiale !

Un argument massue développé dans le Time Magazine le 20 septembre dernier ! Il fallait y penser !  

source

Besancenot au palmarès du Financial Times !

Le Financial Times, quotidien londonien de référence pour les affairistes, a sélectionné cinquante "personnalités" susceptibles d' aider le monde à sortir de la crise, une sorte de "gouvernement mondial" pour sauver l' humanité en tête duquel on trouve l' inévitable Barack Obama ou Angela Merkel, et, quand même, sept français dont Jean-Claude Trichet (président de la banque centrale européenne), Pascal Lamy (directeur général de l'organisation mondiale du commerce), Nicolas Sarközy et...Olivier Besancenot ! *

Une promiscuité qui n' étonnera que les quelques militants ouvriers sincères du Nouveau Parti Anticapitaliste du désormais très people facteur vélocipédiste. Les prises de position acharnées et militantes du damné de la terre fonctionnarisé en faveur d' une immigration mondiale sans frein en font en effet un allié objectif de l' hypercapitalisme toujours à la recherche de main d' oeuvre bon marché. Une masse maléable idéalement renouvelée avec régularité par des afflux d' immigrés exotiques peu regardants sur les salaires et les conditions de travail et dont la mise en concurence avec les travailleurs " de souche " - déjà confrontés aux menaces de délocalisation de leurs entreprises vers des cieux plus cléments - permettrait de tirer encore et toujours les salaires vers le bas...et d' augmenter les profits des dirigeants et de leurs actionnaires.

Les éditeurs du Financial Times l' ont bien compris, d' où ce nouveau coup de pouce médiatique au poupin, idiot utile ou traître intégral, qui sert si bien les intérêts des fortunes anonymes et vagabondes.

Marie-Paule Darchicourt

( * source Riravol )