Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

27 novembre 2013

PSA Peugeot Citroën : un cadeau de départ à 21 millions€ pour Philippe Varin le président du directoire

france,industrie,peugeot,crise,austérité,retraitesIl y a un mois, précisément le 25 octobre à 07h00, la quadragénaire chaîne de montage de Peugeot-Aulany/Bois sortait son tout dernier véhicule. La fermeture du site d'Aulnay - qui sera complète en 2014 - est le point d'orgue d'un plan de restructuration drastique annoncé par la Direction en juillet 2012 et que le gouvernement écolo-socialiste n'a pas pu ou pas voulu empêcher, se contentant de quelques gesticulations et rodomontades de pure forme devant "ce plan inacceptable"

Cette restructuration a été entérinée par la signature d'un "nouveau contrat social" entre la Direction et les syndicats ( sauf la CGT et la CFDT) par lequel le Groupe PSA-Citröen s'engage à maintenir 5 sites de production en France en échange de larges concessions faites par les ouvriers sur les salaires, les primes, le temps de travail et les congés. Un recul social évident imposé par un non moins évident chantage à l'emploi, ce procédé ignoble si habituel aux fortunes anonymes et vagabondes. Certes, les dirigeants ont promis du bout des lèvres de reclasser 2700 des 3000 ouvriers du site d'Aulnay, de procurer 1500 emplois sur place en favorisant l'implantation d'entreprises oeuvrant dans " l'éco-industrie" et la "mobilité"...promesses qui, à l'instar de celles des politiciens, n'engagent évidemment que ceux à qui elles sont faites.

france,industrie,peugeot,crise,austérité,retraites

Il est pourtant une promesse dont il faut s'attendre à ce qu'elle soit peut-être la seule tenue et pour laquelle d'ailleurs le Groupe - qui a enregistré pourtant une perte abyssale de 5 milliards€ en 2012 - aurait déjà provisionné 21 millions € :

Philippe Varin, le président du directoire, va être remplacé au 1er janvier 2014 et c'est ce fringant jeune sexagénaire qui touchera ces 21 millions€ sous forme de rente annuelle...en remerciement probablement de ce que ses résultats auraient pu être pires encore et pour maintenir son habituel et ploutocratique train de vie, la part fixe de sa rémunération annuelle ayant été de 1,3 million€. N'est-ce pas là se goinfrer sur le dos des travailleurs ? Avec ou sans bonnet rouge, il faudra faire cesser tout çà !