22 décembre 2008
Si tu vas à Rio !
Par le plus grand des hasards, ce n' est pas en Mongolie intérieure mais au Brésil que l' agenda présidentiel avait prévu une visite officielle les 22 et 23 décembre. Deux journées forcément harassantes pour le couple Sarközy qui aura bien mérité un petit prolongement copacabanesque jusqu' au 29, histoire de fêter en famille et au choix, Noël, Hanoukka ou l' Aïd el Adha.
De toute façon, quelques bonnes journées sous les cocotiers pour Niko et sa Carlita, dans un monde bien à eux de compagnie choisie, loin du populaire et de ses prétentions vulgaires à vouloir du travail et de la sécurité, à mille lieues des sans-abris qui ont le front de vouloir faire plus d' un repas par jour, à des années lumières des centaines de milliers de nos compatriotes qui survivent dans la hantise de la misère noire. Indécence !
Marie-Paule Darchicourt
11:11 Publié dans Faits et gestes...chiffres et paroles | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : france, sarkozy, brésil, noël, misère, chômage
21 décembre 2008
Le silence des profanations ordinaires
C' était en juin dernier, la presse régionale condescendait à répercuter - en quelques lignes - le " coup de gueule " des boulonnais scandalisés par les profanations à répétition qui frappent régulièrement le " Calvaire du Marin ", édifice voué à Saint-Pierre, mémorial des " morts en mer " depuis le XVIe siècle et qui domine le port de Boulogne sur Mer. Et puis rien...Pourtant, il ne se passe pas un mois, sans que les bâtiments ne soient l' objet de dégradations, tags, bris de plaques commémoratives et même tirs d' arme à feu sur les vitraux de la chapelle.
Il est vrai que c' est un lieu de souvenir et de culte chrétien et qui n 'est - paraît-il - plus l' objet de " la même ferveur " qu' antan...ce qui explique sans doute que ce vandalisme répétitif n' a pas suscité la même indignation politico-médiatique qu' un début d' incendie volontaire sur une mosquée édifiée dans la capitale des Gaules.
Deux poids, deux mesures toujours...çà devient lassant !
Yves Darchicourt
12:22 Publié dans Région | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, immigration, islam, france, identité
20 décembre 2008
Sans commentaire mon pote...
10:06 Publié dans Faits et gestes...chiffres et paroles | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : france, immigration, sos-racisme, société, identité
18 décembre 2008
(Re)Découvrir : Pierre Desproges
"Reviens,Pierre, ils sont devenus fous " a pu s' exclamer Jérôme Bourdon en clôturant un remarquable article publié dans le dernier numéro de RIVAROL sur Pierre Desproges, l' anticonformiste.
On peut se demander si de nos jours, l' humoriste aurait seulement le droit de dire ou d' écrire le quart d' une once de ce qu'il a osé dire ou écrire il y a vingts ans, à une époque où l' on pouvait rire, sourire et réfléchir sans risquer le lynchage médiatique et le haro juridique des professionnels associatifs qui font leur beurre quotidien de la lutte contre le racisme, le sexisme, l' islamophobie, l' antisémitisme, l' homophobie...et tous les ratons laveurs de l' exclusion et du réchauffement climatique.
11:44 Publié dans Information Culture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, humour, société, france
30 novembre 2008
Dura Lex !
Déférer à la convocation d' un juge d' instruction est une obligation, et s' y soustraire délibérément expose à faire l' objet d' un mandat d' amener comme le prévoit le Code de Procédure Pénale : c' est simple, clair, net et précis, et le fait d' émarger à Libération n' en dispense pas. De même, journaliste ou pas, le contrevenant se doit d' être, au besoin, amené de vive force devant le magistrat, ce qui nécessite qu' il soit dûment menotté, par précaution... ne serait-ce que pour éviter qu' un pervers ne s'auto-mutile pour ensuite hurler aux "violences policières".
L' interpellation du sieur de Filippis aux fins d' exécution d' un mandat d' amener le concernant n'a donc rien d' exceptionnelle, ni sur le fond, ni sur la forme. On n' interpelle pas un récalcitrant, qu' il soit loubard, politicard ou scribouillard, en se présentant chez lui au petit matin le sourire gêné aux lèvres et les croissants à la main.
Dura lex sed lex...même pour les salonnards douillets de la presse bobo !
Yves Darchicourt
12:18 Publié dans On marche sur la tête | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : france, justice, médias, libération