Le chasseur Rafale va devoir s'armer à l'étranger !

La SAMP ( société des ateliers mécaniques de Pont sur Sambre ) vient de fermer son atelier de production d'Aulnoye en raison de la quasi disparition des commandes de l'Etat. Un épisode supplémentaire de la désindustrialisation programmée du Nord-Pas de Calais avec son cortège de licenciements, mais surtout un exemple criant de statégie industrielle suicidaire plaçant la France en état de dépendance vis à vis de l'étranger même pour ses productions stratégiques.

Il se trouve en effet que la SAMP était le fournisseur exclusif de bombes conventionnelles pour l'Armée de l'Air et l'Aéronavale et équipant notamment le chasseur Rafale. Un Rafale qui devra désormais s'armer avec des bombes produites aux USA ou en Israël...ou encore par le biais d'accords compensatoires à l'exportation ( la France achètant des bombes produites par un pays acquéreur du Rafale ) Mais de toutes façons, un Rafale dépendant du bon vouloir de l'étranger ! C'est beau l'indépendance nationale sarközienne !

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Jean Mermoz : un héros français

26 décembre 1936: on annonce officiellement la mort de l'aviateur Jean Mermoz. Il avait été porté disparu au dessus de l'Atlantique Nord le 7 décembre.

Enfant de Picardie, il avait débuté en 1920 dans une escadrille de bombardement qui l'avait amené à servir en Syrie. Démobilisé en 1924, il connait alors les petits boulots et la précarité avant d'entrer comme mécano aux Lignes Aériennes Latécoère du légendaire Didier Daurat. Rapidement promu pilote, il assure des lignes aéropostales sur l'Espagne et le Maroc, il relie Toulouse à St-Louis du Sénégal sans escale en 1927 avant de partir pour l'Amérique du Sud: en 1929, il ouvre la ligne des Andes. En 1930, il franchit d'une traite l'Atlantique Nord.

Profondément patriote, Jean Mermoz avait rejoint les "Volontaires Nationaux" des Croix de Feu en 1934, et parce qu' il avait connu la misère, il sera membre-fondateur et vice-président du Parti Social Français en 1936. Quelques mois plus tard, à bord du Latécoère 300 "La Croix du Sud", il s'abîmera avec ses quatre compagnons dans cet Atlantique Nord qu'il déjà avait traversé 24 fois.

" Coupons moteur arrière-droit..." ce sera le dernier message de ce colosse au sourire d'enfant, de ce héros français que l'on surnommait l'Archange. 

YD