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13 février 2013

Démise du Pape Benoît XVI : quand l'esprit vient aux socialistes !


france,christianisme,papauté,benoït xvi,françois hollande,psPrésident normal, esprit normal...il ne faut quand même pas demander à François Hollande de donner dans la dentelle spirituelle. Réagissant ex abrupto à la démise du pape Benoït XVI, le matamore des sables a certes salué diplomatiquement une décision éminemment respectable mais, évoquant la succession du Souverain Pontife, n'a pas pu réfréner un mot d'esprit dont la hauteur n'échappera à personne et qu'il se serait bien gardé de lancer à propos du remplacement d'un grand rabbin ou d'un grand mufti :  " nous ne présenterons pas de candidat " Irrésistible saillie qui relègue Talleyrand, Rivarol et autre Guitry au rang d'amuseurs de salles polyvalentes ! C'est qu'il est fine mouche François le Normal, une épée de la facétie, un cador de la saillie à faire se torde de rire tous les pisse-froid de la république héxagonale...un exemple aussi pour son entourage ministériel où l'on s'essaye à le suivre sur les cimes de l'humour le plus fin.

france,christianisme,papauté,benoït xvi,françois hollande,psC'est ainsi que parmi les courtisans, la dame Michèle Delaunay - qui est parvenue au rang de sous-ministresse des troisième et quatrième âge probablement surtout parce que le sien était en adéquation - a voulu aussi titiller d'importance tous les risorius de France et de Navarre : " je dois reconnaître que à tort ou à raison Benoït XVI a omis de me consulter avant de prendre sa décision "  a t-elle pouffé après avoir pu trouver un micro compatissant, visiblement épuisée par les efforts cérébraux qu'il lui a fallu déployer pour donner dans ce qu'elle pense sans doute être l'ironie la plus pure. Navrant !

Sauf erreur ou omission l'inénarrable Mélenchon n'a rien moufté de grandiose sur l'évènement sauf à faire dire par un de ses proches que la " République n'a aucune opinion sur la vie interne des cultes " Il faut dire que l'agité n'est pas tombé dans la marmite de l'humour même douteux et qu'il ne se hasardera pas à évoquer une démise fort digne, lui qui est toujours béat d'admiration devant le senescent Fidel Castro qui pourrit sur pied tout en continuant à dictaturiser par frérot Raoul interposé. Mais pour une fois que Mélenchon la ferme, on ne va pas faire le difficile !