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14 mars 2013

Pape François : argentin d'origine italienne et déjà le persiflage médiatique !


pape-francois-930_scalewidth_630.jpgL'élection du Pape François a cloué le bec à plus d'un des spécialistes auto-proclamés des affaires religieuses pérorant dans nos médias sur la personnalité  à leurs yeux nécessaire du nouveau souverain pontife et surtout sur son origine. C'est qu'on aurait bien vu un noir sur le trône de Saint Pierre puisque le nouvel ordre mondial a déjà imposé un africain à la Maison Blanche...manque de pot pour les petits Nostradamus de la médiacratie, le Conclave a fort traditionnellement élu un blanc, un argentin italien d'origine.

C'est sans doute pourquoi plumitifs et animateurs odieux-visuel insistent sur le fait que le Pape François vient du continent sud-américain, oublieux du fait que l'Argentine est certainement beaucoup plus "européenne" que certains pays candidats à l'entrée dans l'Union Européenne comme la Turquie par exemple. Et sans doute pour cela aussi que les mêmes s'empressent d'évoquer une prétendue "face obscure" de Jorge Mario Bergoglio durant la dictature du général Videla devant lequel il "n'a pas été très courageux", laissant entendre qu'il aurait été même partisan feutré du "national-catholicisme" de la Junte...bref, François porterait une "soutane blanche entachée" par l'attitude de l'Eglise argentine complice tacite d'atteintes aux droites de l'homme ou au mieux indifférente aux "horreurs de la repression contre les libertés" Faute de pouvoir en faire un ancien des jeunesses hitlériennes, on va sans doute faire de l'ancien cardinal de Buenos-Aires un complaisant de toutes les dictatures latino-américaines.

Il fallait bien trouver quelque chose à dire contre le Pape. Lequel d'ailleurs ne devrait pas se laisser impressionner par le politiquement correct, comme il en a déjà donné la preuve en 2010 à propos du projet d'autorisation du mariage homosexuel dans son pays : "Ne soyons pas naïfs : il ne s’agit pas d’un simple combat politique : c’est le projet de détruire le plan de Dieu. Il ne s’agit pas d’un simple projet législatif (celui-ci est seulement un instrument), mais une « movida » du père du mensonge qui prétend embrouiller et tromper les enfants de Dieu."  Dont acte.  En attendant, un Souverain Pontife qui suscite tant de méchanceté médiatique dès son avènement ne doit pas être un homme mauvais.

 

13 février 2013

Démise du Pape Benoît XVI : quand l'esprit vient aux socialistes !


france,christianisme,papauté,benoït xvi,françois hollande,psPrésident normal, esprit normal...il ne faut quand même pas demander à François Hollande de donner dans la dentelle spirituelle. Réagissant ex abrupto à la démise du pape Benoït XVI, le matamore des sables a certes salué diplomatiquement une décision éminemment respectable mais, évoquant la succession du Souverain Pontife, n'a pas pu réfréner un mot d'esprit dont la hauteur n'échappera à personne et qu'il se serait bien gardé de lancer à propos du remplacement d'un grand rabbin ou d'un grand mufti :  " nous ne présenterons pas de candidat " Irrésistible saillie qui relègue Talleyrand, Rivarol et autre Guitry au rang d'amuseurs de salles polyvalentes ! C'est qu'il est fine mouche François le Normal, une épée de la facétie, un cador de la saillie à faire se torde de rire tous les pisse-froid de la république héxagonale...un exemple aussi pour son entourage ministériel où l'on s'essaye à le suivre sur les cimes de l'humour le plus fin.

france,christianisme,papauté,benoït xvi,françois hollande,psC'est ainsi que parmi les courtisans, la dame Michèle Delaunay - qui est parvenue au rang de sous-ministresse des troisième et quatrième âge probablement surtout parce que le sien était en adéquation - a voulu aussi titiller d'importance tous les risorius de France et de Navarre : " je dois reconnaître que à tort ou à raison Benoït XVI a omis de me consulter avant de prendre sa décision "  a t-elle pouffé après avoir pu trouver un micro compatissant, visiblement épuisée par les efforts cérébraux qu'il lui a fallu déployer pour donner dans ce qu'elle pense sans doute être l'ironie la plus pure. Navrant !

Sauf erreur ou omission l'inénarrable Mélenchon n'a rien moufté de grandiose sur l'évènement sauf à faire dire par un de ses proches que la " République n'a aucune opinion sur la vie interne des cultes " Il faut dire que l'agité n'est pas tombé dans la marmite de l'humour même douteux et qu'il ne se hasardera pas à évoquer une démise fort digne, lui qui est toujours béat d'admiration devant le senescent Fidel Castro qui pourrit sur pied tout en continuant à dictaturiser par frérot Raoul interposé. Mais pour une fois que Mélenchon la ferme, on ne va pas faire le difficile !

 

 

 

27 avril 2011

Immigration bénie ?

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" Aux nombreux exilés et réfugiés qui proviennent de différents pays africains (...) que se manifeste la solidarité de tous. Que les hommes de bonne volonté soient éclairés pour ouvrir leur coeur à l'accueil, afin que de façon solidaire et concertée il soit possible de répondre aux nécessités pressantes (...) Qu'à tous ceux qui se dépensent en de généreux efforts et offrent des témoignages exemplaires en ce sens parviennent nos encouragements et notre appréciation "

Dans son message pascal, le pape Benoît XVI semble bien s'être égaré sur le terrain politique en confortant la position des mondialistes qui vont se servir de ces paroles de générosité pour justifier leurs actions en faveur d'une immigration planétaire, laquelle serait rendue nécessaire par les évènements dramatiques qui surgissent ici ou là et précipitent des afflux de réfugiés réels ou supposés vers l'Europe. On va peut-être en arriver à voir des laïcards militants auréoler leurs actions immigrationnistes délétères du message urbi et orbi du Souverain Pontife qu'ils brocardent tant en d'autres circonstances.

Si l'on se réfère à l'ancestrale distinction ( non pas la séparation) entre le pouvoir spirituel et le pouvoir temporel, on pourra regretter que Benoït XVI ait cru bon de parler globalement de politique migratoire, intervenant ainsi indirectement auprès des responsables politiques non pas seulement ratione peccati ( en raison du péché, auprès d'un chétien, pour des motifs de foi ou de morale ) mais ratione feudi ( en raison de fief, c'est à dire dans une affaire touchant à la politique ou à l'administration d'un pays ) C'est sans doute fort regrettable !     YD