Leforest : un laïcard à l' assaut du calvaire !

Leforest : une petite ville de quelques 7100 âmes aux confins de la Flandre et de l'Artois, une église dédiée à Saint-Nicolas et...un calvaire. Un calvaire monumental, immanquable à l'entrée de la ville avec le Christ en croix entouré des statues de la Vierge Marie et de Saint Joseph. Intolérable vision pour Gautier Weinmann (photo), un des bourgeois, qui estime que ce " crucifix sur la voie publique est inadmissible, choquant et déplacé " Attelé ferme à la Loi de 1905 sur la séparation de l'Eglise et de l'Etat, queue de cheval au vent, l'homme piaffe, rue et hennit à qui veut l'entendre à l'encontre de ce " signe religieux ostensible imposé à tous " ...apparemment dans le vide si l'on en croit la presse locale !

L' indigné prétend agir à titre personnel, même s'il se targue volontier de sa situation de " collaborateur d'élus ", notamment du député PC"F" Jean-Jacques Candelier. La démarche du bobo à prétention iconoclaste s'intègre en réalité parfaitement avec celle des collabos du mondialisme qui entendent attaquer et éradiquer tout ce qui représente notre identité de peuple européen, une identité pluri-millénaire à laquelle le christianisme est venu s'intégrer sous la forme édulcorée du catholicisme romain et qui concourt à l'unicité de notre Civilisation.

Sous couvert de laïcité, c'est le laïcardisme qui entend imposer ses dogmes catophobes : plus de crèches de Noël, plus de saint Nicolas, plus de croix, plus de calvaires, plus de processions ou de bénédictions et bientôt, pourquoi pas, plus de noms de villes ou de villages évoquant un saint ( exit Saint-Quentin ou Saint Nazaire, Domfront ou Domrémy )...mais fort étrangement, oui au financement public de la construction des mosquées pour permettre aux mahométans de prier dignement comme on l'a entendu ici ou là.

Cette démarche est un coup d'essai, un de plus. Elle semble vouée à l'échec ( voir l'article de Nord-Eclair : ICI ) Elle n'en est pas moins symptomatique de l' assaut généralisé à venir des laïcards contre un des aspects essentiels de notre patrimoine culturel. Alors, une fois encore : rassemblement - résistance - reconquête !    YD

illustration : photo Nord-Eclair

 

 

Immigration bénie ?

" Aux nombreux exilés et réfugiés qui proviennent de différents pays africains (...) que se manifeste la solidarité de tous. Que les hommes de bonne volonté soient éclairés pour ouvrir leur coeur à l'accueil, afin que de façon solidaire et concertée il soit possible de répondre aux nécessités pressantes (...) Qu'à tous ceux qui se dépensent en de généreux efforts et offrent des témoignages exemplaires en ce sens parviennent nos encouragements et notre appréciation "

Dans son message pascal, le pape Benoît XVI semble bien s'être égaré sur le terrain politique en confortant la position des mondialistes qui vont se servir de ces paroles de générosité pour justifier leurs actions en faveur d'une immigration planétaire, laquelle serait rendue nécessaire par les évènements dramatiques qui surgissent ici ou là et précipitent des afflux de réfugiés réels ou supposés vers l'Europe. On va peut-être en arriver à voir des laïcards militants auréoler leurs actions immigrationnistes délétères du message urbi et orbi du Souverain Pontife qu'ils brocardent tant en d'autres circonstances.

Si l'on se réfère à l'ancestrale distinction ( non pas la séparation) entre le pouvoir spirituel et le pouvoir temporel, on pourra regretter que Benoït XVI ait cru bon de parler globalement de politique migratoire, intervenant ainsi indirectement auprès des responsables politiques non pas seulement ratione peccati ( en raison du péché, auprès d'un chétien, pour des motifs de foi ou de morale ) mais ratione feudi ( en raison de fief, c'est à dire dans une affaire touchant à la politique ou à l'administration d'un pays ) C'est sans doute fort regrettable !     YD 

 

 

    

Jul ou Noël : ofrrir utile !

On a pu dire avec raison que le catholicisme romain était la plus païenne des sectes chrétiennes. Pour s' en convaincre, il n' est qu' à se plonger dans l' origine de chacune des fêtes religieuses, grandes ou petites, qui s' égrennent tout au long de l' année au rythme des saisons et qui sont le reflet de notre " plus longue mémoire " et de notre Identité européenne. 

Pour se documenter, on lira avec plaisir les " Fêtes païennes des quatre saisons ", un ouvrage publié par les Editions de la Forêt sous la direction de Pierre VIAL.

Renseignements sur le site de Terre et Peuple ( rubrique "boutique" ) :  www.terreetpeuple.com