31 mars 2014
In memoriam!
15:16 Publié dans Mémoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, histoire, identité, mémoire, commémoration, léon degrelle
13 juin 2012
Hollande au cimetière militaire : mais qu'est-ce qui le fait marrer ?
En 1922, Raymond Poincaré - ébloui par un rayon de soleil alors qu'il traversait une nécropole militaire avec l'ambassadeur US et exhibant de ce fait un malencontreux et équivoque rictus - fut surnommé dans la presse par ses adversaires politiques " l'homme qui rit dans les cimetières "C'était sans doute fort injuste. Par contre, notre actuel président et son prédécesseur semblent incapables de contrôler leurs zygomatiques dans les endroits et lors de circonstances où en principe on ne se marre pas.
Ainsi, le 20 août 2008, à Kaboul, après une traditionnelle allocution pathétique devant les cercueils de 10 soldats français tués par la résistance afghane, Nicolas Sarközy se mit allègrement à pouffer de rire alors que l'on rendait les honneurs aux victimes. Pourquoi? mystère!
Quant au président Roudoudou, qui n'est pas chiche quand il s'agit de faire plus fort que le petit Nicolas, on a pu constater qu'il était franchement hilare style chantons sous la pluie au cimetière militaire britannique de Rainville, le 6 juin dernier, lors d'une commémoration du débarquement de 1944. Diplomatiquement désastreux, à la limite de relancer cent ans de guerre avec l'Angleterre. Là encore pourquoi les zygomatiques en folie? mystère!
Il y aurait bien une explication politiquement fort incorrecte : en matière de commémoration, notamment de victimes militaires, ces gens là se contrefichent intégralement de ce qu'ils se croient obligés de faire en ces circonstances. Alors pourquoi ne pas pouffer ou ne pas se bidonner avant ou après les grandes phrases, les trémolos hypocrites et les larmes de crocodile. Navrant. Mais révélateur!
13:31 Publié dans Faits et gestes...chiffres et paroles | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : france, commémoration, françois hollande, sarkozy, cimetière militaire, grande- bretagne
11 septembre 2011
Colombus mars 1916 : le premier "ground zero"
09 mars 1916 à 01h00 quelques 500 cavaliers mexicains menés par Francisco "Pancho" Villa franchissent la frontière américaine et pénètrent au Nouveau-Mexique; vers 04h30, divisés en deux corps, ils attaquent simultanément la ville de Colombus et le camp du 13e de Cavalerie US qui jouxte la cité.
Un raid motivé par l'aide américaine au Président Carranza - contesté par Villa - et/ou pour se venger de la livraison antérieure de munitions défaillantes et qui ne durera qu'un peu plus d'une heure : la ville est détruite presque totalement, une quinzaine d'habitants et autant de soldats sont tués avant que, hachés par les mitrailleuses Benet-Mercier des troupes américaines, les cavaliers de la division del norte se replient laissant quelques 75 hommes sur le terrain et emmenant une centaine des chevaux de la cavalerie US.
La réaction ne se fera pas attendre et sera à la hauteur de l'humiliation subie : sous les ordres du général John Pershing, deux colonnes infernales US, appuyées par des chars et des avions, pénétrèrent loin avant au Mexique histoire de faire sentir la poigne de l'Oncle Sam et, en vain, de capturer Villa.
Toutes proportions gardées, c'est ce raid mexicain sur Colombus qui fut la première attaque étrangère sur le sol des USA...presque cent ans avant celle du 11 septembre 2001.
17:29 Publié dans L' Histoire à l'endroit | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire, usa, mexique, pancho villa, 11 septembre, commémoration
05 février 2009
Paris : 6 Février A Bas les Voleurs !
11:45 Publié dans Actions militantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, histoire, paris, 6 février, capitalisme, commémoration
11 novembre 2008
Hommage !
Mon grand-père "Fonse" qui traversa quatre années d' horreur dans un Régiment d' Infanterie : coureur de tranchées, servant de crapouillot et surtout chair d'assaut comme tous ses camarades. Que de moments d'épouvante ou d'angoisse, de hargne ou d'exaltation ne m'a t-il pas racontés, ses yeux délavés comme fixés encore sur des images inimaginables. Tout alors ressortait de ce qui longtemps après l'Armistice peupla ses rêves et ses cauchemars: l'attente de l'attaque, la sortie de la tranchée, la course saccadée vers les barbelés, les marmitages, le ronflement des obus, le crépitement des mitrailleuses, la ruée de l'ennemi, le fusil brûlant, le cri du "prussien" dans le ventre de qui il avait enfoncé sa baïonnette ou l' infâme gargouillis sortant du visage du "gamin d'en face " à qui il avait ouvert le visage d'un coup de pelle. Et puis la chaleur, le froid, l' humidité, la faim, la soif, la boue, la crasse, les vomissures, les poux, les rats, ceux de l' artillerie qui tirent trop courts, les explosions assourdissantes, le déluge de feu, les gaz, les éclats des shrapnels, la tranchée qui s'éboule, le copain qui ne revient pas, celui qui hurle sa douleur ou qui explose sa folie en rires grimaçants, les membres arrachés, les visages déchirés ou les ventres ouverts et sur tout cela la millénaire odeur fétide des champs de batailles où le sang se mêle aux excréments; mais aussi l'entraide, le secours apporté, le réconfort de la camaraderie, l'amitié, le partage, le pinard, la Madelon, les rares temps passés à l'arrière, le repos du guerrier... quelques bons moments malgré tout.
La Somme et puis Verdun...la côte du poivre! Quatre ans d' enfer et une blessure au flanc pour une Croix de Guerre ! La chance d'avoir survécu. La fierté d' avoir été un homme. Je tenais à lui rendre hommage. Yves Darchicourt
17:27 Publié dans Mémoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, histoire, guerre, armistice, poilus, commémoration