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12 août 2011

Crimes de guerre impunis : il y a 66 ans Tokyo - Hiroshima - Nagasaki !

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1945: pour l' Etat-Major US pas question de lancer les boys à l' assaut du Japon; les combats d'Iwo Jima et d'Okinawa l'ont démontré, les armées impériales sont résolues et fort capables de défendre pied à pied chaque ile, chaque ilôt, chaque ville, chaque rue, chaque maison de leur patrie.

Les bombardements intensifs sur la population civile de quelques 60 villes n' avaient pas suffi à faire plier le Japon. On croyait le summum de l' horreur atteint avec le pilonage de Tokyo aux bombes incendiaires les 9 et 10 mars 1945 (100000 victimes) mais survient Hiroshima et la première bombe atomique qui explose le 6 août à la verticale de l'hôpital Shima : 75000 morts en quelques secondes, 50000 autres ne survivront pas à leurs blessures. Officiellement, cette abomination n' aurait pas suffi à faire céder l'Empire du Soleil Levant...mais peut-être fallait-il au plus vite expérimenter, sur cibles vivantes, les effets d' un deuxième type de bombe, à l' hydrogène et au plutonium celle-là, plus puissante que sa " petite soeur " à l' uranium 235.

Le 9 août 1945 Nagasaki allait connaître à son tour l' immense lueur des "mille soleils". La bombe explosera symboliquement à l'aplomb de la cathédrale d'Urakami, parait-il confondue avec un bâtiment portuaire : 35 à 40000 personnes vitrifiés en un instant, encore une fois des civils et des soldats blessés dans leur immense majorité. On estimera le nombre des décès, directs ou indirect à près de 150000. Horreur sans nom d' un acte sans courage, point d' orgue d' une stratégie de la terreur qui avait dire au Général Curtis E.LeMay, "courageux" commandant de l' opération sur Tokyo : " Nous avons intérêt à gagner, car sinon nous serons accusés de crime de guerre "

Mais c' est le Japon qui va capituler le 15 août 1945 et le vaincu est forcément le lâche et l'odieux. C'est sans doute pourquoi  il n'a jamais été question de crimes de guerre à propos de Tokyo, d' Hiroshima ou de Nagasaki !    YD

10 février 2009

Italie : Commémoration virtuelle des victimes de la barbarie communiste

 

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ROME (NOVOpress) – Ce 10 février et pour la deuxième année consécutive Casa Pound Italia, l’ « occupation non conforme » de la droite romaine, Radio Bandiera Nera, le site d’information en ligne No Reporter ainsi que Novopress Italie organisent la commémoration virtuelle des Martyrs des foibe, intitulée cette année : La verità non può essere infoibata (La vérité ne peut pas être pas enterrée).

Les foibe (pluriel de foiba, terme frioulan dérivé du latin fovea, fosse, cavité) sont des cavités et des crevasses naturelles, des grottes d’origine karstique qui s’ouvrent à l’extérieur par des gouffres verticaux. A partir de 8 Septembre 1943 (date de la capitulation sans condition de l’armée italienne, après la signature de l’armistice consécutif au départ de Mussolini), des milliers d’Italiens (entre 4 000 et 20 000 selon les historiens) d’Istrie, de Dalmatie et du Frioul-Vénétie Julienne , furent précipitées dans ces gouffres, morts ou vivants, par les partisans communistes du maréchal Tito. Ces massacres, opération délibérée de nettoyage politique et ethnique destinée à assurer par la terreur la domination yougoslave sur les régions concernées, provoquèrent l’exode de 350 000 Italiens.

Une journée du souvenir (giornata del ricordo), « en mémoire des victimes des foibe et de l’exode des Istriens, des habitants de Fiume et des Dalmates », a été instituée en Italie en 2004 par une loi votée à l’initiative du gouvernement de Silvio Berlusconi.

Ce mardi 10 Février 2009 (date du traité de Paris de 1947 qui mit fin aux massacres et donna l’essentiel de l’Istrie à la Yougoslavie) à 11 heures, des centaines de sites Web, blogs et forums italiens seront marqués du tricolore en signe de deuil et observeront une heure de silence en mémoire des Italiens assassinés et pour dénoncer la chape de plomb qui pèse depuis lors en Italie sur ces massacres occultés.

Selon les organisateurs de la manifestation virtuelle : « Il est scandaleux que plus d’un demi-siècle après la fin de la Seconde Guerre mondiale, la recherche et l’affirmation de la vérité historique soit encore largement considérée comme un délit d’opinion. Il est choquant que les plus jeunes ignorent, par déficit d’éducation, voire par l’obstruction idéologique d’une classe d’enseignants partisane, la portée et les ravages de ces évènements. Il est historiquement et éthiquement injuste que nous ne puissions toujours pas parler des faits, ni même faire le point sur ces deux mots qui dérangent : “nettoyage ethnique”. Nettoyage ethnique perpétré contre la population italienne du Nord-Est, qui a dû souffrir rafles, déportations, tortures et exodes de masses ».

article in http://fr.novopress.info