Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

07 février 2015

Assia Djebar a fini de cracher dans la soupe: la Coupole est paraît-il en deuil !

P100308-07.jpgEn guise d'éloge funèbre de la dame, dont l'envol ad patres ne va d'ailleurs guère remuer dans les chaumières gauloises, on se contentera de reproduire ci-après l'article qui lui avait été consacrée sur ce blog en juin 2006 à l'occasion de sa réception sous la Coupole:

Signe des temps, l' Algérienne Fatima Zohra Imalayène vient de devenir Immortelle...écrivain(e) sous le pseudonyme de Assia Djebar, elle a été reçue hier jeudi sous la Coupole où, dans son discours de réception, elle n'a pu s'empêcher de dénoncer longuement " l'immense plaie du colonialisme ". On se plait à penser que c'est l'ivresse du moment qui lui a fait oublier que c'est aux colonisateurs, dont elle utilise la langue, qu'elle doit sa formation, son parcours et par là-même sa notoriété...certains diront que c'est en quelque sorte cracher dans la soupe! Le moins que l'on puisse dire est que les oeuvres de la dame - une quinzaine en 50 ans -sont fort peu connues en France; chantre du féminisme algérien, elle avait été élue à l'Académie Française en juin 2005, au second tour, surtout pour sa participation à la promotion de la francophonie et pour ce que, fort lucidement d'ailleurs, elle avait nommé d' elle-même son " entêtement d'écrivain " On ignore, même si on peut le penser, si elle doit son élection à l'amical et présidentiel soutient de Jacques Chirac; toujours est-il que celui-ci a salué " un nouveau témoignage de la profonde amitié entre la France et l'Algérie ". On ne sait pas si l'ex-garçon de bain qui trône à Alger a la même vision des choses, ni si il a la même considération pour Fatima qui, il est vrai, ne met plus les pieds dans son pays d'origine qu' épisodiquement, résidant à New-York où elle enseigne la littérature française...pardon, l'immonde et détestable littérature colonialiste. 

CQFD...sans plus!