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07 février 2015

Assia Djebar a fini de cracher dans la soupe: la Coupole est paraît-il en deuil !

P100308-07.jpgEn guise d'éloge funèbre de la dame, dont l'envol ad patres ne va d'ailleurs guère remuer dans les chaumières gauloises, on se contentera de reproduire ci-après l'article qui lui avait été consacrée sur ce blog en juin 2006 à l'occasion de sa réception sous la Coupole:

Signe des temps, l' Algérienne Fatima Zohra Imalayène vient de devenir Immortelle...écrivain(e) sous le pseudonyme de Assia Djebar, elle a été reçue hier jeudi sous la Coupole où, dans son discours de réception, elle n'a pu s'empêcher de dénoncer longuement " l'immense plaie du colonialisme ". On se plait à penser que c'est l'ivresse du moment qui lui a fait oublier que c'est aux colonisateurs, dont elle utilise la langue, qu'elle doit sa formation, son parcours et par là-même sa notoriété...certains diront que c'est en quelque sorte cracher dans la soupe! Le moins que l'on puisse dire est que les oeuvres de la dame - une quinzaine en 50 ans -sont fort peu connues en France; chantre du féminisme algérien, elle avait été élue à l'Académie Française en juin 2005, au second tour, surtout pour sa participation à la promotion de la francophonie et pour ce que, fort lucidement d'ailleurs, elle avait nommé d' elle-même son " entêtement d'écrivain " On ignore, même si on peut le penser, si elle doit son élection à l'amical et présidentiel soutient de Jacques Chirac; toujours est-il que celui-ci a salué " un nouveau témoignage de la profonde amitié entre la France et l'Algérie ". On ne sait pas si l'ex-garçon de bain qui trône à Alger a la même vision des choses, ni si il a la même considération pour Fatima qui, il est vrai, ne met plus les pieds dans son pays d'origine qu' épisodiquement, résidant à New-York où elle enseigne la littérature française...pardon, l'immonde et détestable littérature colonialiste. 

CQFD...sans plus!

07 décembre 2012

Tintin blanchi et Bienvenu pâle de rage : la tintinophobie condamnée !

 Lu sur le blog de Thomas Joly 

La Cour d’appel de Bruxelles a rendu son verdict dans l’affaire Tintin au Congo. Les plaintes déposées par le citoyen congolais Bienvenu Mbutu Mondondo et le Conseil Représentatif des Associations Noires de France ont été jugées « non fondées ».

europe,belgique,tintin,racisme,justice,colonialismeLes plaignants sont condamnés à payer 110 euros à Moulinsart et à Casterman au titre d’indemnités de procédure. La justice belge a répété dans sa décision que Tintin au Congo ne pouvait être considéré comme une œuvre « raciste » ou « méchante », puisque dans cette histoire Tintin « cultive l’amitié avec le petit Coco, contribue à la paix entre deux tribus rivales, n’hésite pas à mettre sa vie en danger pour autrui et lutte contre le mal, représenté non pas par un Noir mais par un Blanc ». Il n’y avait donc aucune raison légale d’interdire cet album ni d’imposer à l’éditeur l’insertion d’une mise en garde aux lecteurs.

La Cour a ajouté que « Tintin au Congo est avant tout un témoignage de l’histoire commune de la Belgique et du Congo à une époque donnée » et que « rien ne permet d’affirmer comme le soutenaient les plaignants que les enfants du XXIe siècle, confrontés à cette bande dessinée, ne seraient pas capables de relativiser les stéréotypes du passé et de remettre l’œuvre dans son contexte historique ».

europe,belgique,tintin,racisme,justice,colonialismeSelon la justice belge, « il ne ressort pas des dessins et des dialogues de l’album qu’Hergé avait la volonté de concevoir une bande dessinée destinée à véhiculer des idées à caractère raciste, vexantes, humiliantes ou dégradantes à l’égard des Congolais ni d’inciter ses lecteurs à la discrimination ou à la haine envers eux ». La Cour ajoute encore que « rien ne laisse penser qu’Hergé considérait que les Africains constituaient une race et qu’il entendait la comparer à une autre qui lui serait supérieure ». Clairement, « Hergé s’est borné à réaliser une œuvre de fiction dans le seul but de divertir », où il « pratique un humour candide et gentil. »

voir aussi notre article de février dernier (cliquez là)