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14 octobre 2008

Cirque Petrella : la clémence de l' Auguste

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Si les toutes dernières paroles de l' anarchiste Ravachol, parti en chantant vers la guillotine, ont été " vive la ré... " (coupez), c' est " en tremblant et en pleurant " que la Petrella a appris qu' elle ne serait pas extradée vers son Italie natale où l' attendent les murs perpétuels pour sa complicité dans l' assassinat d' un policier.

Les révolutionnaires ne sont plus ce qu' ils étaient. Paraît-il en pleine "nervousse brékedaoune"* et toute honte bue, la rouge brigadiste n' a pas craché sur la compassion bourgeoise et le soutien "people" des deux Tedeschi, irrésistibles en "soeurs Etienne" de la cause humanitaire arrivant à point nommé. Ce fut beau comme de l' antique d' ailleurs : les dames au chevet de la grabataire, implorant la clémence improbable de l' Auguste rivé à la raison d' Etat et arrachant le geste magnanime du Prince ému par tant de féminine pitié sous les applaudissement de la Cour. Tellement beau que l' on ne peut s' empêcher de se demander si l' affaire n'a pas été orchestrée par un Sarközy soucieux de ne pas contrarier outre mesure l' intelligentzia gauchisante toujours influente dans les médias et qui ne lui aurait pas pardonné la livraison de la symbolique souffreteuse à ses geôliers transalpins...

Il y a fort à parier que l' agonisante va très vite retrouver santé et joie de vivre en France...çà n' a pas de prix sans doute, même si cela nous met toute l' Italie à dos!

Yves Darchicourt     ( * clin d' oeil à Michel Audiard)