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09 août 2014

Macaque photographe: un autoportrait devant la Justice britannique!

europe,grande-bretagne,justice,photographie,droit d'auteur,singesAffaire David Slater contre Wikimedia! La Justice britannique devra trancher sur un point un fort important soulevé par ce procès et  touchant à la propriété intellectuelle et au droit d'auteur. Résumons l'inédite chose : en 2011, Slater - photographe animalier - oeuvre en Indonésie où il se fait chouraver son appareil par un macaque. Jusque là rien qui ne sorte de l'ordinaire et de la banalité, sauf que le macaque en question, avant d'abandonner l'appareil, s'est amusé à cliquer d'importance sur le bouton adéquat immortalisant ainsi un grand nombres d'images... des photographies ratées par le simiesque débutant, sauf l'une d'entre elles ( ci-contre ), un extraordinaire autoportrait ( un selfie dit-on pour faire connaisseur ) qui, publié par Slater, a été repris par Wikimedia sans autorisation et donc sans versement de droits d'auteur au prétexte que, prise par un "non humain", elle tombait ipso facto dans le domaine public.

Slater lui soutient que c'est son appareil qui a enregistré l'image, donc qu'elle lui appartient et réclame 12600€ à Wikimedia. Mais quid des droits du primate dont l'humoristique autoportrait illustre désormais les médias du monde entier ou presque?

europe,grande-bretagne,justice,photographie,droit d'auteur,singesNoeud gordien juridique fabuleux que les robins de Sa Gracieuse Majesté devront trancher sous le regard sourcilleux des juristes du monde entier.

Le macaque, voleur mais créateur artistique, pourrait sans doute être prochainement interpellé et extradé vers l'Angleterre où déjà les plus grands cabinets d'avocats se disent prêts à l'assister afin que son témoignage dans cette grande première judiciaire constitue la pierre angulaire des futurs et universels "droits du singe"

 

21 avril 2011

Piss Serrano...tirons la chasse !

andres_serrano.jpgLe grand coup de gueule citoyen n'aura pas suffi, l'exposition "Je crois aux miracles" continue en Avignon avec comme "oeuvre" phare le Piss Christ de Andres Serrano, l'afro-cubain catapulté artiste photographe et créateur de génie par les galleristes new-yorkais dont on connait, sinon le goût en matière artistique, du moins le nez infaillible pour faire du fric avec les parvenus du monde entier, irrésistiblement attirés par le scandaleux, le scatologique, le macabre et le pornographique. Le gugusse est une trouvaille dans le genre, un omnubilé permanent du sexe, du morbide et du pervers sur fond de fantasmes religieux, le tout intimement mêlé dans des montages du style "défunt au chapelet reposant sur un sexe exhibé ", "femme torturée à côté d'un cardinal "ou encore "religieuse s'adonnant au plaisir solitaire". On l'aura compris, ce n'est pas n'importe quelle religion qui est l'objet des élucubrations dégénérescentes de l'olibrius qui se garderait bien de fixer pour l'éternité une " main de Fatima dans la culotte d'un zouave", des "rouleaux d'étrons dans l'Arche d'Alliance" ou une grandissime "défécation des droits de l'homme"...Pour réussir dans le genre, l'homme se devait de donner dans le christianophobe et plus particulièrement dans le catophobe ! 

C'est sans doute ce qui explique l'ampleur médiatique donnée au raid iconoclaste de dimanche dernier et aux glapissements indignés du monde politico-boboesque. L'affaire va sans doute doper les ventes des futurs tirages de la photographie mais elle permettra aussi de faire remarquer qu'en France, le cliché d'un Christ en Croix plongé dans l'urine est exposé et protégé comme création artistique alors que dans le même temps un jeune homme est condamné pour avoir pissé sur un Coran.

Et puis nos compatriotes seront aussi heureux d'apprendre que cette exposition présente la collection du richissime négociant en "art" et soit-disant mécène Yvon Lambert dont la Fondation éponyme est subventionnées à 100% par des fonds publics ( Etat - PACA - ville d'Avignon qui lui a octroyé en outre un petit Noël de 45000€ ) : un million d'euro par an en échange d'une promesse de don à l'Etat de 350 bidules rebaptisées "oeuvres" ... en 2030 !

L'argent du citoyen-contribuable détourné par de prétendues "élites intellectuelles" pour financer les aberrations pseudo-artistiques d'invalides du neurone cornaqués par des spéculateurs en "art contemporain", voilà qui, au-delà des coups de gueule, pourrait bien justifier des coups de triques.

YD  

15 octobre 2008

Rions un peu !