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22 avril 2008

Fausse note !

1978314852.jpgLes médias ont eu beau multiplier reportages et chroniques en hommage posthume d' Aimé Césaire avec la régularité et la pesanteur délicate du marteau-pilon, rien n' y a fait : c' est apparemment dans la quasi indifférence générale des citoyens de Métropole que se sont déroulées les obsèques dites nationales du, par ailleurs fort vénérable, politicien et littérateur afro-antillais. Un exemple type du gouffre abyssal définitivement creusé entre les mémorielles préoccupations des représentants du "politiquement correct" et celles, tellement vulgaires, des Français confrontés à la dureté du temps présent.

Besogneux et sans-coeur sans doute, nos compatriotes hexagonaux ont pu sembler plus soucieux de la hausse constante des prix du carburant et des produits alimentaires de première nécessité que concernés par les évocations de la longue vie et de la pensée exemplaires du " rebelle " d' Outre-Mer unanimement, et sans aucune arrière-pensée électoraliste, encensé par les professionnels de la politique de tous bords. Attitude on ne peut plus choquante aux relents inavouables, il s'est même probablement trouvé des mauvais esprits pour estimer que somme toute percevoir plus d' un demi siècle de confortables indemnités, aussi électives que cumulées, en trouvant le temps de talentueusement taquiner Calliope ou Erato, et, ce nonobstant, persévérer à  vitupérer à plaisir et d' importance contre la République colonialiste qui vous les sert, c' était un peu comme cracher dans la soupe. Des béotiens, des insatisfaits et des aigris sans doute...    

Yves Darchicourt

 

  

 

 

15 avril 2008

On se mosk de nous !

1104739998.jpgEn matière d' emploi, le nomadisme est l' avenir radieux du salarié, c'est bien connu ! Certes pas pour tout le monde, témoins nos malheureux compatriotes ouvriers d' Hénin-Beaumont à qui la multinationale qui les exploite vient de donner le choix entre un licenciement économique et un reclassement exotique pour un salaire de misère. Mais assurément pour Marc-Olivier Strauss-Kahn, dit MOSK, petit frère de Dominique, alias DSK, le parangon de la gauche-caviar.

Mosk, cadre à la Banque de France, vient - évidemment au regard de ses seules inégalables compétences - de se voir nommé à Washington en tant que représentant de la vénérable Institution en Amérique et administrateur de la Banque Interaméricaine de Développement. Un parachutage doré qui paraît-il doit beaucoup à Sarközy décidément soutien et bienfaiteur de la famille. Un poste créé spécialement pour Mosk qui devra " renforcer les liens avec la Federal Reserve américaine notamment en matière de fonctionnement des marchés et développer les relations dans le domaine de la recherche économique et monétaire " Un travail dont l' urgente et éclatante nécessité n' échappera à personne et qui justifierait annuellement des émoluments de 160000€, une enveloppe de frais de représentation de 50000€ et de confortables indemnités... d' expatriation de 150000€ ! Le tout entièrement défiscalisé! *

La Banque de France avait paraît-il un besoin criant de "représentation à un haut niveau" en Amérique du Nord laquelle, juste pour Mosk, devrait s' étendre jusqu' aux Antilles et Tahiti où il aura sans doute à coeur de multiplier les harassants séminaires de travail, histoire d' adoucir un peu son exil. Décidément, en ces temps difficiles, la rigueur et l' austérité ne s' appliquent pas à tout le monde ! C' est beau la famille et les copains !       Marie-Paule Darchicourt

* Le Parisien cité par Rivarol  ( la BDF a contesté l' importance des chiffres, sans toutefois les préciser, et la défiscalisation ) 

05 avril 2008

Budgétivorace...

284218944.jpg ...la dame DATI dont le Ministère a déjà dépensé, en trois mois, les deux tiers de son budget de représentation : un budget qui avait déjà fortement explosé l' an dernier, nécessitant une rallonge de 30% !

Contribuables à vos poches, Rachida qui a pris goût au faste et au luxe ne semble pas encline à y renoncer, même si la rigueur est désormais ouvertement à l' ordre du jour pour le français moyen.

Et en plus la sarközienne favorite aurait une arrogance et un caractère exécrables si l' on en juge par l' avalanche de démissions dans son Cabinet : 11 de ses conseillers ont claqué la porte le temps d' une humaine gestation et paraît-il deux autres y réfléchiraient, lassés " des cris et des reproches

Insupportable la dame Dati...à tous points de vue.       Yves Darchicourt