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05 novembre 2006

Novembre 1956: le début de la fin du PC"F"

medium_100px-Anti-communisme_28logo_29.2.gif   Le 4 novembre 1956 au matin, les maîtres de l' Empire soviétique, assurés de la neutralité des Etats-Unis d'Amérique, lâchent l' Armée Rouge sur la Hongrie: 11 divisions blindées dotées de 2000 chars, soutenues par des bombardements aériens et terrestres, déferlent sur le malheureux petit pays et écrasent les patriotes hongrois soulevés contre le régime communiste. A l'instar des "partisans blancs" de l'armée nationale russe en 1920, les insurgés hongrois sont abandonnés à leur sort par le monde occidental: 10 à 15.000 seront tués au combat, massacrés ou exécutés, 200.000 seront contraints de fuir leur pays.

    En France, la vague d'indignation qui soulève l' opinion publique n'empêche pas le Parti Communiste "Français" de s'aligner officiellement sur les soviétiques sans aucun état d'âme. Dans un communiqué, le Bureau Politique du PC"F" approuve clairement  l'intervention soviètique: " Le gouvernement qui a pris en main les affaires du pays (...) a demandé à l' armée soviétique de contribuer à la restauration de la paix intérieure (...) le Parti Communiste Français approuve pleinement la conduite du gouvernement de Hongrie (...) il eut été impensable que l'armée de l' URSS ne répondit pas à l'appel qui lui était adressé " et dans  "L'Humanité", l'immonde éditorialiste André Stil saluera "l'écrasement des fascistes et des contre-révolutionnaires"! Erreur funeste pour les dirigeants communistes français.  Le 7 novembre, tandis que deux immenses manifestations de protestation se terminent à Paris, des milliers de patriotes convergent vers le siège du PC qui est  attaqué, envahi et saccagé; des échauffourées sérieuses ont lieu aussi autour des locaux de l'Humanité, protégés à la hâte par des groupes de gros bras et de tape-dur appelés à la rescousse par les responsables communistes affolés! Des évènements identiques se déroulent dans de nombreuses villes de province.

   Le PC"F" jouera hypocritement en vain les victimes, il va payer cher son alignement sur le "grand frère": 25% de ses adhérents ( selon le rapport interne Servin de 1957 ) et un effondrement aux législatives de 1958 ( 19% alors qu'il avait atteint près de 29% aux lendemains de la Libération! )  Depuis, le "parti de l'étranger" n'a pas cessé de péricliter, au point de ne plus espérer survivre qu'en devenant le "parti des étrangers"...mais çà, c'est une autre histoire!      YD

     

    

   

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