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27 mai 2008

Lâché !

1938325993.jpg Il est un article 174 du décret organique du 20 mai 1903 repris en intégralité dans l' article L du Code de la Défense qui précise les conditions dans lesquelles les gendarmes sont autorisés à faire usage de leurs armes :

" lorsqu'ils ne peuvent défendre autrement le terrain qu'ils occupent, les postes ou les personnes qui leurs sont confiés ou enfin si la résistance est telle qu'elle ne puisse être vaincue que par la force des armes ou lorsque les personnes invitées à s' arrêter par des appels répétés de "halte gendarmerie" faits à haute voix cherchent à échapper à leur garde ou à leurs investigations et ne peuvent être contraints à s' arrêter que par l' usage des armes "  ( art. 2 333-3 ) 

Il est idem un article 280 qui ajoute " dans le cas où il y a rebellion de la part de prisonniers ou tentative d' évasion, le commandant de l' escorte, dont les armes doivent toujours être chargées, leur enjoint de remettre dans l' ordre par ces mots "halte ou je fais feu"; si cette injonction n'est pas écoutée, la force des armes est déployée dans l'instant même pour contenir fuyards ou révoltés "  

Le sous-officier de gendarmerie de Draguignan qui, après sommations et tirs d' intimidation, a abattu un gardé à vue qui s' évadait n' a donc fait qu' appliquer le règlement et agir de façon légitime, d' autant que l' homme, mis en cause dans une affaire de vol avec violences et séquestration, était donc réputé dangereux et se dirigeait vers un secteur où se trouvaient des enfants.

L' affaire est donc claire et nette. Enfin elle devrait l' être, sauf que l' individu mortellement touché appartient à une communauté nomade qui s' est empressée de manifester violemment et de susciter des troubles lesquels ont servi de prétexte pour que le militaire soit mis en examen et incarcéré. Un militaire "ignoré" par son ministre de tutelle, Hervé Morin, et indignement "lâché" par sa ministre de tutelle par anticipation, Michèle Alliot-Marie, promte à jouer l' effarouchée. Un militaire que des politicards et des agitateurs veulent sacrifier sur l' autel du politiquement correct.

Les gendarmes de France, et d' une façon générale tous les membres des forces de l' ordre, sauront s' en souvenir le moment venu.     

 Marie-Paule Darchicourt   

 

  

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