Il était une fois...ou l'imaginaire enfantin que l'on doit protéger !

Il éait une fois...le plus célèbre des sésames pour l'imaginaire fait toujours recette auprès des enfants, si l'on en croit les reportages consacrés au Salon 2010 du "Livre et de la Presse Jeunesse" de Montreuil.

A leur corps défendant, les médias ont bien été obligés de constater que les fillettes s'identifient toujours à une princesse dont l'archétype reste la belle jeune fille aux longs cheveux blonds, que les garçonnets rêvent d'être un prince -charmant évidemment- pourfendeur de dragon et que nos deux héros se doivent de se marier et de vivre heureux avec beaucoup d'enfants.

Impensable comportement ringard qu'il importe de corriger. C'est pourquoi, au hasard des reportages, on constate la part belle faite aux princesses et princes désormais "politiquement racontables" . Des personnages hirsutes, mal attifés, la morve au nez, voire même des gros nuls à l'odeur forte immergés dans la réalité quotidienne ( ce qui est aux antipodes de l'univers du conte). Et puis surtout il est des princesses nouvelles gagnées par le féminisme militant et les moeurs ambigus...plutôt que le prince, la princesse préfère embrasser la fée ! Après l'héroïne aux pratiques saphiques parions que nous aurons bientôt le Prince séduit par le forgeron du village !

On constate ainsi que des idéologues ou des détraqués ( souvent les deux en un) s'attaquent à l'imaginaire enfantin pour le ridiculiser, le discréditer, le salir et le pervertir. Ce n'est qu'un des aspects d'une même politique d'éradication de notre identité culturelle européenne dont on sait la richesse et l'unicité du patrimoine imaginaire.

Il nous reste la résistance au sein de la cellule familiale traditionnelle où l'on se doit de continuer à faire connaître à nos enfants et petits-enfants cet ancestral monde du merveilleux où l'on n'entre qu'après avoir prononcé la phrase rituelle et magique: il était une fois..! 

MPD