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13 août 2006

DOUAI: un ZIDANE bien sous tous rapports...

medium_Image3.2.jpg...Salim Zidane pour être plus précis, un habitant du quartier de Dorignies, un être exemplaire, un " douaisien de 26 ans " qui ne fume pas, ne boit pas, ne se drogue pas, n'est pas violent et n'a pas de casier. Un seul petit problème, Salim parfois " a les nerfs " et alors, il fonce tête baissée sur tout ce qui bouge, comme un gnou furieux ou un Zizou insulté! Certes, courageux mais pas téméraire, il choisit ses cibles et ne charge pas les robustes, uniquement les beaucoup plus faibles que lui; en l'occurence, jeudi dernier, à une heure d'intervalle, il s'éclate sur une vieille dame de 70 ans dans son quartier, puis pélerine jusqu'à la localité voisine de Flers en Escrebieux où il se catapulte sur un vieux monsieur de 88 ans. Les deux personnes âgées ont été blessées au visage, la dame a un bras cassé; il leur faudra du temps pour s'en remettre psychologiquement et oser à nouveau sortir seuls.

   Pour ces deux agressions gérontophobes, Zidane Salim ne s'est pris que 10 mois, dont 4 fermes qu'il ne fera sans doute jamais; quant à l'obligation d'indemniser ses victimes...il doit encore en rire! Le pire est qu'il s'est pratiquement présenté en victime: il n'a pas de travail et vient d'être expulsé de son logement..." j'ai eu peur de ma vie " lui a inspiré de dire son avocat et puis encore " c'est la faute de l'ANPE " et enfin, cerise sur le gâteau " si je n'avais croisé personne, peut-être qu'il ne se serait rien passé ". C'est sans doute la première fois que l'ANPE est présentée comme un pousse au crime; espérons que le cas de ce Zidane là ne servira pas d'exemple: fin mars, il y avait 140848 demandeurs d'emploi dans le département du Nord, si chaque insatisfait décidait brusquement de " coupdebouliser " deux personnes âgées pour exprimer sa frustration...on frôlerait la Saint-Barthélémy du troisième âge! 

    L'évènement bien sûr est dramatique, les vraies victimes qui ont " osé " se plaindre vont se retrouver seules face au furieux et à ses potes; la réaction n'a pas été à la hauteur des faits, ce qui est emblématique de l'angélisme et du laxisme ambiants. Précipiter des vieilles personnes au sol violemment, pour leur faire du mal, pour les humilier et les blesser, au risque évident - sinon avec l'intention - de les tuer, par méchanceté pure et haine des autres ( de certains autres! ) aurait dû entraîner une peine exemplaire; ce n'a pas été le cas, Salim Zidane va pouvoir remettre çà...et il est probable qu'il remettra çà d'ailleurs. Triste pays que celui où la racaille reste impunie et où les plus faibles ne sont pas protégés; pour cela aussi, LE PEN vite!        MPD     (sources: La Voix du Nord )

  

  

  

 

     

12 août 2006

Une goutte d'eau...

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   Il faut se féliciter de ce que la direction de l'usine AXTER, située à COURCHELETTES, ait annoncé la prochaine mise en oeuvre d'une ligne de production supplémentaire qui devrait générer douze emplois nouveaux.Même si le chiffre apparaît dérisoire, l'évènement mérite d'être signalé car il n'est malheureusement pas banal dans le bassin d'emploi de DOUAI où, comme dans toute la Région le chômage reste un fléau.

   Selon l'INSEE, fin mars 2006, le taux de chômage ( au sens du B.I.T. ) était de 9,50% en France mais de 13,00% pour notre Région ( 12,90% dans le Pas de Calais et 13,10% dans le Nord.) Les pays du Hainaut sont  inégalement mais fortement sinistrés: cambraisis 12,60%, valenciennois 13,80%, douaisis 14,30% et sambre-avesnois 15,60%! Une famille nordiste sur deux n'a pas pu s'offrir de vacances cette année ( contre une sur trois pour toute la France )

   C'est dire si toute nouvelle possibilité d'embauche stable est la bienvenue dans une petite ville du douaisis. Douze emplois, douze familles qui retrouvent espoir, c'est une opportunité rare. Encore faudrait-il que l'embauche soit soumise aux règles de la préférence nationale et que le travail soit réservé, dans notre Région, comme partout en France, aux citoyens français d'abord! C'est une réaction de simple bon sens qui devrait être édictée en règle générale. La priorité d'emploi pour les Français est un des principes de base du Mouvement National Populaire et Social de Jean-Marie LE PEN; dans quelques mois, nos concitoyens auront la possibilité d'en faire une réalité. Pour cela aussi, LE PEN vite!           MPD

10 août 2006

A lire et à relire...

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...pour se souvenir!

    Il y a 90 ans, sur quelques kilomètres carrés, se déroulait autour de Verdun une des plus gigantesque bataille de l'Histoire. De ceux qui y ont participé, les survivants se comptent sur les doigts de la main et leur mémoire directe bientôt ne témoignera plus. C'est pour cela que le livre " Verdun 1916 " est un ouvrage essentiel pour qui souhaite remonter le temps, partager la vie quotidienne de ces soldats en bleu-horizon et revivre la souffrance endurée pendant des mois par ceux qui ont incarné la fière devise: " on ne passe pas! " 

   Publié en 1934, le livre de Jacques Péricard - lui-même engagé volontaire pour le front d'octobre 1914 à mai 1917 - présente l'intérêt unique de décrire la bataille au jour le jour au travers des témoignages relevés directement auprès de milliers de soldats français. La réédition de 1997, actuellement disponible, couvre la période du 21 février au 11 décembre 1916; 610 pages, 392 photos en noir et blanc, une compilation de centaines de documents ( rapports, courriers, " paroles de poilus "...) qui font revivre intensément ce qu'ont vécu ceux " qui ont fait Verdun ".

     Mais peut-on réellement éprouver par les mots l'angoisse des hommes lancés à l'attaque: " ...une première vague d'assaut est anéantie...une deuxième vague est lancée qui connait le même sort...une troisième, puis une quatrième vague sortent de leurs tranchées, mais cette fois en colonne par quatre... ", ou la frénésie angoissée de ceux qui subissaient une offensive: "...pendant deux heures ce fut un tir incessant...les fusils étaient portés au rouge...nous graissions chaque cartouche avant de nous en servir...nous n'étions plus des hommes, nous étions des démons enivrés par la poudre..." ; est-il seulement possible d'imaginer la terreur des malheureux soumis pendant des heures et des jours aux incessants marmitages: " ...combien de temps dura ce bombardement?..pour moi, il dura des années...les obus tombent, les tranchées s'effondrent, les cadavres s'entassent, le sol bout...partout il y avait des morceaux de chair humaine épars...j'ai tellement souffert que je n'avais plus peur de la mort, il m'arrivait même d'envier les morts " ou la rage de survivre dans les corps à corps: "...à la grenade, au fusil puis à la baïonnette...avec des pelles, des pierres, tout ce qui tombait sous la main..." Tout est décrit avec les mots simples de ceux qui ont connu la faim et la soif, la chaleur et le froid, la pluie, la boue, les poux...l'angoisse, la souffrance, le désespoir, la rage et la hargne, mais aussi la camaraderie, la fraternité, le dévouement, la fierté du devoir accompli, et toutes les petites joies qui donnent le goût de vivre et d'espérer vivre encore.

        Les forts de Vaux, de Douaumont, ou de Souville, le bois des Caures ou celui d'Haumont, la côte du Poivre et la butte des Eparges, la ferme de Thiaumont...des noms connus, d'autres oubliés, des souvenirs précis et intenses en émotion, une lecture de communion avec tous les héros anonymes dont il a fallu que Chirac ose souiller le souvenir par ses propos imbéciles sur Philippe Pétain, le général vainqueur et ses considérations aussi incongrues qu'un étron sur la Voie Sacrée. Un beau livre, un livre utile pour saisir pleinement les paroles de l'auteur: " Qui n'a pas combattu à Verdun, ne connait pas la misère ".          YD

" Verdun 1916 "   Jacques Péricard  Nouvelle Librairie de France 1997  19€

  

    

08 août 2006

Anticipation?

medium_5587.3.jpg          medium_sarkopen.4.jpgSarkozy n'a pas le sens de l'humour très développé, c'est le moins que l'on puisse dire. Rouge de colère qu'il était le petit Nicolas quand l'affiche créee par l'association Act'Up avait commencé à décorer les murs de Paris; oeuvre d'imagination et de dérision qui gagne pourtant à être connue comme l'ont suggéré nos amis du FN d' Evreux vendredi dernier. Nul doute que le présidentiable auto-proclamé ait goûté particulièrement une version nouvelle, qui se veut encore plus " convaincante ", trouvée sur le site d'un " forum social " aquitain, et rappelant un peu la célèbre affiche de l'Oncle Sam appelant à la mobilisation en 1917 ( We want you! ) Lui que certains de ses bons " amis " surnomment " l'américain " a sans nul doute dû apprécier le style. Après tout ce n'est peut-être qu'anticiper sur la campagne de l'UMP l'an prochain, lorsque Jean-Marie LE PEN affrontera Mme Ségolène au 2e tour..."peut-être", parce que le candidat de la droite nationale peut très bien être porté par une formidable vague populaire et balayer tous ses opposants dès le premier tour! C'est bien ce que l'on peut souhaiter de mieux pour notre pays! En attendant, un peu d'humour Niko!     MPD

06 août 2006

La fin d'un monde

medium_Moderu_006a.2.jpg          Le 6 août 1945 à 08h15 du matin, la superforteresse Boeing B29, que son pilote, le colonel Paul Tibbets a baptisé " Enola Gay " en hommage à sa mère, largue " little boy " sur Hiroshima; le 9 août, à 03h49, " Bock's car ", le B29 du major Sweeny, envoie " fat man " sur Nagasaki.

          Les premières armes de destruction massive, initialement prévues pour être testées sur l'Allemagne, seront finalement expérimentalisées sur le peuple japonais. Pour les scientifiques américains, il était impérieux de pouvoir juger des effets de la bombe atomique en situation réelle; pour le haut état-major US, il devenait urgent de passer à un stade supérieur dans la stratégie de bombardements intensifs et aveugles destinés à terroriser la population civile. Cette stratégie, initiée en Allemagne - notemment à Dresde et Hambourg - était mise en oeuvre depuis des mois sur le Japon sans résultats notables: les japonais continuaient à faire corps avec leur Empereur et à soutenir leurs soldats. L'armée nippone, globalement invaincue, s'accrochait au terrain,  résistait dans le Pacifique, île par île, îlot par îlot, dans des combats au corps à corps féroce, et les " kamikaze " continuaient à se sacrifier.  L' opération " downfall " prévoyant l'invasion du Japon et la conquête du pays risquait d'entraîner des pertes considérables, évaluées par le tout nouveau Pentagone à un million environ de ses " boys ". Le Président Harry S.Trunam se laissera facilement convaincre que seule l'arme nucléaire pouvait mettre le pays des samouraïs à genoux.

          " Pt'it gars " et " gros mec " vont vitrifier 75.000 personnes à Hiroshima et 39.000 à Nagasaki; plus de 100.000 autres mourront avant la fin de 1945 des suites de leurs blessures ou de leurs brûlures; au fil des ans, le nombre des victimes continuera à augmenter et des " survivants " meurent encore des cancers provoqués par les irradiations: à Hiroshima seulement, fin 2004, on dénombrait officiellement 237.062 victimes de la bombe. L'expérience avait été concluante et Harry Truman avait pu s'écrier au soir du 6 août: " C'est le plus grand jour de l'Histoire! "

          Le temps des guerriers était définitivement terminé, celui des techniciens de la guerre venait de s'imposer.. Il n'y aurait plus de samouraïs pour reprendre les paroles de Yukio Mishima: " Nous jurons dans l'esprit des vrais hommes de Yamato, de nous lever l'épée à la main contre toute menace portant à notre culture et à notre patrimoine."          YD