Elections européennes : Rassemblement

Le 25 octobre 2008, Jean-Claude Martinez avait annoncé en exclusivité à Novopress Aquitaine qu’il constituerait une liste dissidente dans la région sud-ouest pour les élections européennes de 2009.

A l’aube de l’année 2009, Novopress Aquitaine a fait le point avec l’eurodéputé sur l’état de ses projets politiques. Tout d’abord il confirme qu’il sera bien candidat dans la circonscription du sud-ouest. Ensuite il explique que le bruit qui se murmurait depuis plusieurs semaines était fondé, il est bien en lien avec Carl Lang, et établira avec lui des listes dans toutes les circonscriptions.

A l’évocation de ses relations avec son ancien parti, on sent l’amertume, et parfois plus, poindre. Il ne se rendra pas à la commission de discipline si il est convoqué : « Le concierge ne convoque pas le doyen ». Quand certain au Front national pointent ses relations avec Chavez, il les assume: « Je fréquente Chavez et Morales, ils sont l’avenir de l’Amérique du sud ». A ceux qui sous entendent qu’il sera financé par le président du Venezuela, il nie, puis explique avec malice que « ce n’est pas plus mal que d’être financé par Saddam Hussein ».

Enfin il délivre les grands projets qu’il a pour la France et notamment sa place dans le monde. Il oppose « ceux qui croient en la vie et ceux qui croient aux forces obscures de la mort, ceux qui ont une vision étriquée de la France, une vision à la Poujade, à ceux qui ont la vision de Jean-Paul II : n’ayez pas peur, entrez dans l’espérance ». Cette foi en l’avenir est le moteur de son discours avec des références nombreuses à la culture de la vie. Il réaffirme notamment son opposition à l’euthanasie et à la vision malthusienne de la société.

Selon lui, son discours sera fondé sur une doctrine et non sur de la communication : « On n’a pas besoin d’aller chercher le petit fils du général de Gaulle, nous, nous possédons un projet ».

Le silence des profanations ordinaires

C' était en juin dernier, la presse régionale condescendait à répercuter - en quelques lignes - le " coup de gueule " des boulonnais scandalisés par les profanations à répétition qui frappent régulièrement le " Calvaire du Marin ", édifice voué à Saint-Pierre, mémorial des " morts en mer " depuis le XVIe siècle et qui domine le port de Boulogne sur Mer. Et puis rien...Pourtant, il ne se passe pas un mois, sans que les bâtiments ne soient l' objet de dégradations, tags, bris de plaques commémoratives et même tirs d' arme à feu sur les vitraux de la chapelle.

Il est vrai que c' est un lieu de souvenir et de culte chrétien et qui n 'est - paraît-il - plus l' objet de " la même ferveur " qu' antan...ce qui explique sans doute que ce vandalisme répétitif n' a pas suscité la même indignation politico-médiatique qu' un début d' incendie volontaire sur une mosquée édifiée dans la capitale des Gaules.

Deux poids, deux mesures toujours...çà devient lassant !

Yves Darchicourt

 

Chronique parisienne

Paris : un jeune saigne proprement un deuxième jeune pour une sombre affaire de jeunes. Mécontents, les petits potes du jeune s' en prennent immédiatement aux copains de l' autre jeune, histoire de régler leurs comptes de jeunes entre jeunes. Maladroite, la maréchaussée procéde à l' arrestation du jeune qui a suriné le premier jeune, ce qui a pour effet d' irriter au plus haut point tous les jeunes qui le font savoir aux voitures et aux vitrines du quartier avant de s' en prendre tout naturellement aux cognes qui décidément ne comprennent rien aux jeunes.

C' était hier à Paris, dans le XVe arrondissement, une chronique ordinaire de guerres tribales à deux pas de la vieille dame de fer qui décidément ne reconnaît plus sa capitale. Il est loin le temps du titi parisien...

Yves Darchicourt

    

(Re)Découvrir : Pierre Desproges

"Reviens,Pierre, ils sont devenus fous " a pu s' exclamer Jérôme Bourdon en clôturant un remarquable article publié dans le dernier numéro de RIVAROL sur Pierre Desproges, l' anticonformiste.

On peut se demander si de nos jours, l' humoriste aurait seulement le droit de dire ou d' écrire le quart d' une once de ce qu'il a osé dire ou écrire il y a vingts ans, à une époque où l' on pouvait rire, sourire et réfléchir sans risquer le lynchage médiatique et le haro juridique des professionnels associatifs qui font leur beurre quotidien de la lutte contre le racisme, le sexisme, l' islamophobie, l' antisémitisme, l' homophobie...et tous les ratons laveurs de l' exclusion et du réchauffement climatique.

Miss Obama ( suite )

Incorrigibles ces Français ! Dès qu' on leur permet de s' exprimer librement, ils ne tiennent aucun compte des leçons qu' on leur donne. On sait maintenant que l' emblèmatique "miss France d' après la France", chapeautée par la dame Geneviève Poirot, n' a pas été plebiscitée par le populaire mais ne doit sa couronne qu' aux petits arrangements entre amis du politiquement correct. Incroyable même, la franco-afro-américaine aurait dû se contenter de la troisième place, cédant le pas aux représentantes bon teint des Pays de Loire et de la Lorraine.

Vox populi...Mais que peut valoir l' avis de quelques centaines de milliers de franchouillards au front bas face à celui de sept représentants de l' élite intellectuelle chargée de les emmener malgré eux sur le chemin d' un avenir obamesque triomphant ? On laisse déjà entendre que l' on pourraît les faire revoter...jusqu' à ce qu' ils fassent le bon choix sans doute. Après tout le procédé n' est pas nouveau !   YD