OBAMA, la Turquie et l' Europe : de quoi je me mêle !

Non Obama, la Turquie n' est pas européenne !

"Les déclarations répétées du président des USA en faveur de l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne sont une ingérence inadmissible dans les affaires intérieures de l'Union européenne et de ses Etats membres.

Après la lamentable et pitoyable réintégration de la France dans le commandement militaire de l'OTAN, Barack Obama considère probablement que l'esprit de soumission des européens lui permet d'affirmer publiquement ses exigences et que la vassalisation de l'Europe est acquise.

En expert du double langage, le président de la République française a répondu que "c'est aux pays membres de l'Union européenne de décider".  Mais, c'est ce même Nicolas Sarkozy qui a fait modifier le 23 juillet 2008 l'article88-5 de la Constitution française qui soumettait de façon automatique tout projet de nouvelle adhésion à référendum.

Ainsi, par la volonté de Sarkozy, le jour où la question de l'intégration de la Turquie en Europe se posera, le peuple français ne sera pas consulté. Les manipulations médiatiques et le double langage de l'Elysée ne peuvent cacher l'esprit de collaboration et l'état de vassalisation qui caractérisent aujourd'hui une politique étrangère française qui nous est véritablement étrangère."

Communiqué de Carl LANG 

Obama par ci, Obama par là !

Il était pratiquement impossible de manquer l' évènement planétaire du siècle tant tous les médias ont mis d' acharnement à nous en faire pleinement profiter. Il y en a eu pour tous les goûts : presse écrite, parlée ou télévisuelle, éditoriaux, pages de "une", envoyés spéciaux, commentateurs, invités dits représentatifs, animateurs de tous poils, zozos des caméras de trottoir...tout un joli monde uni en un orgasme médiatique sans précédent !

Image choc : Barack Obama prêtant serment la main sur la Bible du père Lincoln, le Président yankee à l' origine de la guerre civile, une de ses idoles avec Martin Luther King et John Kennedy, des " inspirateurs " à porter malheur qui finirent tous trois assassinés. Un Obama biblique de moins en moins Hussein : après tout, autant que Paris, la Maison Blanche vaut bien une messe aurait-il pu dire malicieusement à l' instar du bon roi Henri IV...qui lui aussi périt assassiné. Décidément !

Yves Darchicourt  

  

Ainsi va l' Amérique

Obama peaufine son entourage et devrait désigner un Noir pour diriger le Département de la Justice dans sa prochaine Administration; une nomination emblématique autant que plurielle saluée comme il se doit avec émotion dans les médias français. Mais une nomination somme toute logique puisque les afro-américains, qui représentent seulement 13% de la population des USA, fournissent 49% des détenus dans les pénitenciers fédéraux et les prisons d' Etat : cette proportion est par exemple de 6 pour 48 au Wisconsin, 7 pour 32 en Californie, 8 pour 42 en Indiana, 11 pour 44 au Texas, 14 pour 44 en Floride, 28 pour 74 au Maryland*...Il n' est donc pas étonnant que le messie nomme comme Attorney General un congénère qu'il estime mieux placé pour lutter contre une surreprésentation carcérale à ses yeux scandaleuse parce que résultant surtout du "racisme" des Blancs.

Si l' on en juge par les propos et allusions du candidat Barack Husseyn, l' Administration obamesque de la Justice devrait se lancer dans un vaste programme de désengorgement des prisons, c' est à dire de remise en liberté d' une pègre en général fort peu soucieuse de réinsertion par le travail. Rien d' étonnant dès lors à ce que, selon le FBI, les ventes d' armes aux particuliers, et notamment les armes automatiques d' épaule, aient augmenté brutalement de 15%...en prévision des lendemains qui déchantent! Ainsi va aller l' Amérique où les honnêtes gens ont au moins (encore) le droit de rendre coup pour coup et où les gangsters font un métier à risque.

Yves Darchicourt

* source Rivarol du 14/11/08

 

 

  

 

USA : on boucle !

Pour nos médias énamourés les jeux sont faits : Barack Obama sera le prochain président des Etats-Unis d' Amérique et il ne peut pas, il ne doit pas en être autrement ! L' Obamania et la Mccainophobie médiatiques héxagonales auraient dû en principe se mesurer à l' aune du programme des deux postulants à la Maison Blanche, notamment en matière de politique étrangère. Or en ce domaine - comme dans la plupart des autres d' ailleurs *- rien ou presque n' oppose les deux hommes qui entendent bien continuer à faire de l' Oncle Sam le gendarme sourcilleux de la "démocratie pro-américaine" dans le monde et surtout l' indéfectible soutien d' Israël, quitte à récidiver dans les "guerres préventives" ( c' est à dire d' agression ) garantes de la sécurité de l' Etat Hébreu. On ne voit donc pas très bien où se situe l' intérêt de l' Europe en général et de la France en particulier dans l' élection de l' un ou l' autre des deux candidats.

C' est bien évidemment pour d' autres raisons que l' on a eu droit à un véritable niagara d' éloges obamaniesques depuis des semaines, reduisant McCain à la portion congrue quand ce ne fut pas au rôle peu glorifiant d' une sorte de Dark Vador s' opposant vainement à la marche en avant du vainqueur obligé. Médiatiquement, la campagne électorale de Barack Hussein a été quasiment présentée comme un cheminement messianique vers un triomphe annonciateur des temps bénis du brassage universel. Pour les "grands" spécialistes de nos "grands" médias, peu importe finalement ce que propose de faire Obama, peu importe ce qu' il sera capable ou non de faire et pour l' intérêt de qui; l' essentiel est ce que sa personne représente : un bel exemple de discrimination positive et de préférence au faciès en quelque sorte !

 Marie-Paule Darchicourt    ( * voir l' entretien avec Ron Paul dans le dernier Choc du Mois et le Rivarol du 31 octobre )

 

 

 

USA : super showbama !

Comme prévu, le Démocrate  Barack Obama s' est payé le contrôle des principales chaînes de télévision américaines hier soir pendant trente minutes, s' offrant même le luxe de faire déplacer la sacro-sainte retransmission d'un match de championat national de base-ball. Coût de l' opération : quelque chose comme 4 millions $, soit un peu plus de 1660€ la seconde !

Après l' épisode de la grand'mère mourante ce week-end, le coup du complot néo-nazi lundi et le super show d' hier au soir, quelle cerise pouvait bien manquer sur le gâteau de Barack Hussein sinon l' accolade fraternelle... de Bill Clinton qualifié pour la circonstance de génie politique, venu tout spécialement en Floride - sans Hilary ni humidificateur à cigare- pour assurer de son admiration celui qu' il a tant décrié quand il espérait encore devenir prince consort.

Il va falloir de l' imagination aux propagandistes démocrates pour trouver mieux d' ici mardi prochain !

Yves Darchicourt