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19 novembre 2011

Lycéenne assassinée : déjà la dérive psychiatrique !

Ahurissant ! On a pu entendre ce matin sur RTL (informations de 10h00) pérorer un "pédo-psychiatre" - paraît-il une pointure de l'espèce - sur la future réinsertion de l'assassin présumé de la jeune Agnès dont le corps calciné venait à peine d'être découvert. Le quidam n'a pas eu un mot pour la victime ou pour sa famille, son seul souci étant de présenter comme acquis qu'il ne saurait y avoir de sanctions pénales graves à l'encontre d'un mineur et qu'il fallait d'ores et déjà envisager une prompte réinsertion du présumé coupable en milieu scolaire.

france,criminalité,justice,laxisme,société,sécuritéPrécisons quand même que l'auteur présumé a quand même 17 ans, qu'il a un passé judiciaire d'agresseur sexuel et que tout un faisceaux d'éléments à charge le désigne comme l'assassin de la jeune fille. Mais peu importe pour notre "psy" de service qui se présente et présente ses confrères comme les thépapeutes et par là même les avocats de ce genre de juvéniles criminels et ce -reconnait t-il - même si cela n'est pas toujours compris de la population. Tout est dit : une telle affaire concerne les spécialistes, pas le vulgaire suspecté d'être expéditif en la matière. 

Rappelons néanmoins que la psychiatrie est loin d'être une science exacte et qu'elle est même un domaine éminemment subjectif, un monde des "écoles" et des mots où l'on peut pratiquement affirmer et même démontrer tout et son contraire. Il apparait donc pour le moins paradoxal qu'un artisan du genre puisse d'emblée écarter l'idée qu'un mineur auteur de tels faits ne puisse pas être une brute homicide irrécupérable dont il importe de protéger la société, ne serait-ce qu'en vertu du principe de précaution. N'évoquons même pas l'aberration qui consisterait replonger immédiatement ou presque le bourreau présumé de la jeune Agnès en milieu scolaire...pourquoi pas d'ailleurs et de préférence dans un internat mixte entouré de forêts !

On ne peut être pas dire, comme le caporal Casse-Pompom de Jacques Brel, que c'est à la minceur des épluchures que l'on voit la grandeur des nations mais on pourra peut-être prétendre que l'on détecte l'état de décadence d'icelles au nombre de psychiatres qui y exercent.  

 

        

21 mai 2011

Prison de Moulins : des cours d'équitation pour les taulards !

france,justice,sécurité,délinquance,prisons,synthèse nationaleDans la série "on marche sur la tête" on signalera l'intitiative humaniste prise au Centre de Détention de Moulins : la mise en place d'une infrastructure permettant de donner des leçons d'équitation aux détenus...sans doute soucieux de courir au triple galop vers la réinsertion !

Les vieux chevaux de retour de la centrale en piaffent d'impatience. Quelques petits tours au manège histoire de se bien mettre en selle et on pique des deux vers la sortie : une cavale sur cavale à bride abattue ! Il ne restera plus qu' à envoyer Lucky Luke leur tailler des croupières avant de les ramener à l'écurie !

En attendant l' Union Inter-Régionale des syndicats pénitentiaires remâche son amertume et dénonce vigoureusement l' angélisme ruineux de l'Administration qui chouchoute les taulards et se contrefiche des conditions de travail des surveillants.

Décidément oui...en France, souvent, on marche sur la tête !           YD

source sur Justice&Sécurité

25 janvier 2011

Délinquance 2010 : on attend toujours le kärcher de Sarközy !

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En 2010, la délinquance aurait globalement baissé de 2% : il est vrai qu' il existe mille et une façon de travailler les chiffres pour faire en sorte que les statistiques plaisent à celui qui a demandé qu' on les établisse.

C' est dire que la hausse reconnue des violences contre les personnes ( + 2,50% : non inclus les quelques 13000 policiers et gendarmes blessés en service de janvier à septembre ) est probablement bien en dessous de la réalité : une réalité qui explique que le sentiment général d' insécurité ne fait que croître chez nos compatriotes, passablement écoeurés en outre par le laxisme judiciaire.

L' effet kärcher de Sarközy continue de faire flop !  

01 janvier 2011

Feux de joie de fin d'année : les chiffres interdits !

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Circulez : Y'a rien à voir ! Douce nuit, calme nuit dans tout le pays ! Feux de voitures ? Connais pas ! Brice Hortefeux a trouvé la solution : le meilleur moyen d'éradiquer la délinquance, c'est encore de ne pas en parler ! Qui oserait parler de censure ?

source

23 décembre 2010

Laxisme judiciaire et insécurité : une dramatique conséquence de plus !

16_fusil.jpgC'est donc pour "assassinat" qu'un jeune agriculteur de la Drôme, auteur d'un tir mortel sur le voleur qui s'était introduit dans sa truffière, vient d'être mis en examen et écroué. Si le meurtre avec préméditation est reconnu en Cours d'Assises, le jeune homme encourt la peine la plus grave en matière d'homicide. En l'espèce, on parlera de la nécessité de l'exemplarité, comme on l'a fait à propos de "papy Galinier", et ce assez étrangement d'ailleurs : les mêmes, qui prétendent que la sévérité exemplaire des condamnations est outrancière sur les malfaisants, la réclament pour le citoyen qui ose se défendre ou protèger sa propriété.

Un voleur de truffes est mort, un paysan n'a plus d'avenir, deux familles sont effondrées. Cela ne devrait certes pas arriver et cela n'arriverait pas si la sécurité des biens et des personnes était assurée et si la Justice appliquait les lois sans faillir à sa mission. Or, c'est l'insécurité qui règne en France, pas seulement dans les villes et les "quartiers", mais dans les campagnes aussi où le maillage mis en place par la si efficace Gendarmerie a été pratiquement détruit. Or, c'est le laxisme imbécile ou militant qui gangrène une bonne partie de la Magistrature et ote toute force de dissuasion à la Loi. Voleurs,brutes et assassins disposent de plus en plus d'espaces non-sécurisés où exercer leurs activités et craignent de moins en moins d'être lourdement condamnés, s'ils sont pris. Inadmissible de tuer pour quelques truffes ! C'est sans doute vrai. Mais que dire du désespoir et de la rage d'un paysan qui voit régulièrement le fruit de son labeur ( et quel labeur ! ) volé et quasiment sans risque pour le voleur ! Il sera stigmatisé, crucifié, surtout par ceux qui n'ont jamais travaillé de leurs mains d'ailleurs et qui vivent sur-confortablement d'une rente de politicien, de faiseur d'opinion ou de fonctionnarisé de la Justice.

L'affaire est emblématique de l'exaspération des citoyen(nes) de plus en plus nombreux à devoir s'auto-défendre et à vouloir "faire justice" eux-mêmes. Elle est la conséquence directe de l'incapacité crasse de nos gouvernants à protéger les honnêtes gens et de l'irresponsabilité des robins militants du laxisme judiciaire. Tous ces gens là risquent fort de voir cette exaspération citoyenne, un jour, se tourner directement contre leurs personnes : les fourches patibulaires ne sont jamais très loin des lambris et des ors des Palais de Justice et des Hôtels de la République.

YD