02 août 2013
Dernière séance à l'Assemblée Nationale : 3 députés et 1 sous-ministre présents !
Paris, Palais Bourbon 09h30 le jeudi 25 juillet 2013 : ouverture de la dernière séance de l'assemblée nationale avant les vacances de nos besogneux députés...1 présent et 1 représentant du Gouvernement ! Un tantinet esseulés, le président de séance et le ministre délégué au budget réussissent par huissiers interposés à rameuter deux imprudentes élues du peuple qui traînaient dans le coin ou se rafraîchissaient à la buvette du bidule en l'attente de faire leur shopping dans les environs.
3 députés présents dont l'obligé (quand même) président de séance et 2 élues quasiment amenées de force et un sous-ministre, juste de quoi faire une partie de belote ! On ne sait pas trop si cet absentéisme record était motivé par le départ anticipé en villégiature pour éviter la promiscuité populaire sur les routes, dans les gares ou les aéroports ou par un ordre du jour jugé sans intérêt : ratifications de quelques conventions internationales, règlement du buget et des comptes pour 2012, problème des soins sans consentement en psychiatrie mais aussi hommage aux victimes du train fou de San Sebastian...une manifestation probablement jugée broutillesque par les politicards qui s'étaient pourtant dans un bel ensemble mis au garde à vous pour une minute, clapet fermé et oeil humide, en hommage appuyé au haineux gringalet gauchiste qui, il est vrai, a permis de justifier la répression contre les contempteurs de la ripoublique en train de crever.
On mettra ce bel exemple de dévoûment à la chose publique ( res publica ) en parallèle avec les avantages des susdits qui au fil des ans, n'ont fait que croître et embellir. En 2103, un damné de la Chambre se prend chaque mois dans la poche des citoyens-contribuables une indemnité de 5189€ nets + 6412€ bruts pour frais de mandat +9138€ bruts pour ses collaborateurs ( souventes fois conjoint(e) ou proche ) + pléthore de privilèges qui ne disparaîtront pas durant la nuit du 4 août ( gratuité en 1ère classe sur tout le réseau SNCF, forfaits gratuits pour Internet et 5 lignes téléphoniques, crédit quasiment gratuit... ), 6 mois de "chômage" en cas de non-réélection et aide au retour à l'emploi équivalente à leur indemnité...bref une sinécure byzantine qui justifierait au minimum d'assister aux séances quitte chaque après-midi à s'y abandonner à une douce somnolence gastro-hépatique.
Et ces gens là prétendent représenter le Peuple de France et travailler à son bien-être...décidément on marche sur la tête ! Un grand coup de balai, vite !
10:20 Publié dans On marche sur la tête | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : france, république, députés, absentéisme parlementaire, privilèges, résstance
21 avril 2013
Arras 1794 : les gaîtés du Tribunal Révolutionnaire !
Du 1er février au 12 juillet 1794, jugeant "révolutionnairement", le Tribunal d'Arras a livré au citoyen-bourreau Oudredebanque dit Petit-Pierre environ 400 condamnés. Il faut dire, que le Tribunal Révolutionnaire du chef-lieu du Pas de Calais, jugé trop mou ( 15 condamnés dont seulement 4 décollations depuis sa création en juin 1793) avait été réorganisé par le prêtre défroqué Joseph Le Bon, un arrageois fidèle compagnon de route de son "pays" Maximilien Robespierre. Jugeant chaque jour dès 10hoo le matin, le Tribunal envoyait un huissier, une charrette et quelques sans-culotte quérir la fournée quotidienne dans une des 7 prisons de la ville où étaient entassés les suspects : " prends ton chapeau, on te demande là-bas " s'entendaient dire les malheureux appelés, quasiment assurés de perdre la tête l'après-midi même. Parodie de procès, sentence et exécution, tristes étapes pour des femmes et des hommes sacrifiés sur l'autel de la Terreur républicaine parfois à un tel rythme que leur sang répandu devint une cause d'insalubrité, incitant la commune à prendre un arrêté pour " faire fabriquer un ou plusieurs paniers doublé d'une toile cirée, comme à Paris, afin qu'aussitôt les têtes tombées elles puissent être transportées au cimetière commun et la besace sera doublée dans le fond de fer-blanc pour verser le sang aussitôt dans le panier "
C'est devant ce même Tribunal que, le 4 floréal (23 avril) 1794, sera cité comme témoin à charge du ci-devant marquis Louis-Auguste de la Viefville...le perroquet du vieil homme ! Le citoyen perroquet répondant au nom de Jacquot avait été dénoncé comme criant "Vive le Roi", une énormité contre-révolutionnaire que l'oiseau pourtant s'était obstiné à ne pas répéter à l'audience suscitant la fureur de l'accusateur-public devant une foule rigolarde. Ce qui n'empêcha pas les juges d'envoyer le marquis, sa fille et une de leurs servantes à la guillotine comme "auteurs ou complices de la conspiration ourdie contre le peuple français et sa liberté, ayant, par les soins qu'ils ont pris d'enseigner à un perroquet à proférer les mots odieux de Vive le Roi, voulu provoquer le rétablissement de la royauté et de la tyrannie"
Joseph Le Bon - qui avait aussi "stimulé" le Tribunal Révolutionnaire de Cambrai - sera raccourci le 16 octobre 1795 à Amiens pour "assassinats juridiques, oppression des citoyens en masse et exercice de vengeances personnelles " Quant au perroquet de monsieur de la Viefville, on ne sait pas vraiment ce qu'il est devenu...rééduqué à nasiller "vive la république" par Mme Le Bon, étranglé par l'accusateur-public ivre de rage ou envoyé à Petit-Pierre sur un échafaud conçu pour les volatiles suspects ? Autre temps autres moeurs, ce n'est pas aujourd'hui que l'on verrait la République des Droits de l'Homme s'acharner sur un propriétaire de psittacidé politiquement incorrect ! Pas plus d'ailleurs que sur les citoyens partisans de la famille naturelle qui baguenaudent pacifiquement vers les Invalides ! Quoi que...
17:09 Publié dans L' Histoire à l'endroit | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : france, histoire, république, terreur, arras, révolution française
05 avril 2013
"Ils" sont tous pourris : ce "ils" du populaire qui épouvante le Système !
Quelques pas auraient permis à François Hollande de saluer le corps d'un soldat français qui lui devait sa mort au lieu d'avoir l'air de s'incliner devant une bouche d'égout ! Son cerveau n'a pas réagi, illustration sans doute de la lourdeur intellectuelle qui lui vaut ce nouveau ridicule, mais finalement aussi fort symbolique image d'un politicien tête basse devant l'ouverture du cloaque où s'agite encore une ripoublique moribonde.
Car elle en train de crever la ripoublique, étouffée dans ses vomissures. Chaque jour ou presque apporte sa révélation au citoyen ébahi de découvrir, comme dans en éblouissement, qu'ils sont décidément tous pourris...ce "ils" du bon sens populaire qui regroupe dans même sac les politiciens, les affairistes et les journalistes, ce "ils" qui affole, qui épouvante même les appointés du Système qui savaient et qui profitaient. Il est enfin éclatant que le Système en place depuis des décennies est celui des copains-coquins, des profiteurs, des véreux, des échines souples, des médiacrates...tout un monde de nuisibles cornaqué par les frères trois points et autres sectaires mondialistes au service des ploutocrates et des fortunes anonymes et vagabondes.
Le populaire vient de s'apercevoir qu'il est cocu, cocu et jusqu'à présent content dans le ronronnement rassurant de la démocratie parlementaire qui lui assurait du pain et des jeux - le smic, la sécu, le foot, la télé - contre un bulletin de vote en faveur d'interchangeables affidés de la droite molle ou de la gauche caviar ( ou de leurs satellites issus de la porosité politique ) et le droit de la fermer en toutes circonstances, même quand on ne rasait plus gratis et que l'on installait des exotiques à leur place. "Ils" ont pris toutes les précautions pour que cela dure en bourrant les crânes, en diffusant des faussetés, en muselant les esprits libres, en diabolisant, en interdisant, en condamnant..."ils" ont cru que cela durerait ad vitam aeternam! Ils ont eu tort ! Le retour de bâton devrait être rude pour "eux" !
14:40 Publié dans France | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : france, politiciens, médias, affairistes, corruption, république