23 juin 2013
Arras : le procureur Hugues Weremme dans le collimateur de la PJ ?
Dans son édition du 19 juin, l'Avenir de l'Artois reprend un article de Médiapart ( voir ici ) selon lequel Hugues Weremme, actuel procureur de la république près le TGI d'Arras, apparaît dans une enquête préliminaire dilligentée par la PJ de Lille pour malversations et recel de malversations mettant en cause un liquidateur judiciaire lillois et une avocate du barreau de Béthune.
Il semble que le robin, à l'époque juge d'instruction à Lille, se soit rendu acquéreur en 1990, dans des conditions pour le moins "troublantes" d'une propriété à Grancourt dans la Somme, à 30 km d'Arras. L'ensemble immobilier ( 5 hectares, deux étangs, une île, une maison et une dépendance d'été ) a été vendu dans le cadre d'une liquidation judiciaire pour 1,25 millionFF (280.000€) dont finalement à peine la moitié aurait été réellement payée. C'est en septembre 2012, à la clôture de la liquidation - qui a incroyablement duré (artificiellement ?) 22 ans - que les plaignants ont découvert que leurs biens avaient été vendus à vil prix, notamment sans motivation pour le non-recourt à une mise aux enchères, soit la propriété en question mais aussi une pharmacie, un restaurant, des appartements et des garages...d'où suspicion de malversations. Il est également fait état de l'évaporation d'une caution judiciaire de 122.000€ mais aussi de pressions exercées par des policiers du commissariat d'Arras sur les plaignants qui auraient été priés d'arrêter d'emmerder le procureur ! Alerté, le Procureur Général près la Cour d'Appel de Douai a quand même alors décidé de faire diligenter une enquête par la PJ.
Ce n'est ni la première ni la dernière fois que des charognards du petit monde judiciaire profitent de leur détresse pour spolier des citoyens amenés à la liquidation des biens et pour profiter - ou faire profiter leurs relations - de cette spoliation. L'intéressant ici est qu'apparaît dans l'affaire un procureur de la république ( ou de la ripoublique ) - bénéficiant bien évidemment de la présomption d'innocence - qui est aussi le même qui depuis une année persécute judiciairement un de nos amis rivaroliens arrageois pour des écrits estimés incorrects au regard des lois liberticides de la France plurielle. L'avenir dira si d'aucun ne devrait pas s'épouiller la tonsure avant de chercher la petite bête dans la toison des autres !
16:15 Publié dans Région | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : france, artois, arras, justice, police, corruption
21 avril 2013
Arras 1794 : les gaîtés du Tribunal Révolutionnaire !
Du 1er février au 12 juillet 1794, jugeant "révolutionnairement", le Tribunal d'Arras a livré au citoyen-bourreau Oudredebanque dit Petit-Pierre environ 400 condamnés. Il faut dire, que le Tribunal Révolutionnaire du chef-lieu du Pas de Calais, jugé trop mou ( 15 condamnés dont seulement 4 décollations depuis sa création en juin 1793) avait été réorganisé par le prêtre défroqué Joseph Le Bon, un arrageois fidèle compagnon de route de son "pays" Maximilien Robespierre. Jugeant chaque jour dès 10hoo le matin, le Tribunal envoyait un huissier, une charrette et quelques sans-culotte quérir la fournée quotidienne dans une des 7 prisons de la ville où étaient entassés les suspects : " prends ton chapeau, on te demande là-bas " s'entendaient dire les malheureux appelés, quasiment assurés de perdre la tête l'après-midi même. Parodie de procès, sentence et exécution, tristes étapes pour des femmes et des hommes sacrifiés sur l'autel de la Terreur républicaine parfois à un tel rythme que leur sang répandu devint une cause d'insalubrité, incitant la commune à prendre un arrêté pour " faire fabriquer un ou plusieurs paniers doublé d'une toile cirée, comme à Paris, afin qu'aussitôt les têtes tombées elles puissent être transportées au cimetière commun et la besace sera doublée dans le fond de fer-blanc pour verser le sang aussitôt dans le panier "
C'est devant ce même Tribunal que, le 4 floréal (23 avril) 1794, sera cité comme témoin à charge du ci-devant marquis Louis-Auguste de la Viefville...le perroquet du vieil homme ! Le citoyen perroquet répondant au nom de Jacquot avait été dénoncé comme criant "Vive le Roi", une énormité contre-révolutionnaire que l'oiseau pourtant s'était obstiné à ne pas répéter à l'audience suscitant la fureur de l'accusateur-public devant une foule rigolarde. Ce qui n'empêcha pas les juges d'envoyer le marquis, sa fille et une de leurs servantes à la guillotine comme "auteurs ou complices de la conspiration ourdie contre le peuple français et sa liberté, ayant, par les soins qu'ils ont pris d'enseigner à un perroquet à proférer les mots odieux de Vive le Roi, voulu provoquer le rétablissement de la royauté et de la tyrannie"
Joseph Le Bon - qui avait aussi "stimulé" le Tribunal Révolutionnaire de Cambrai - sera raccourci le 16 octobre 1795 à Amiens pour "assassinats juridiques, oppression des citoyens en masse et exercice de vengeances personnelles " Quant au perroquet de monsieur de la Viefville, on ne sait pas vraiment ce qu'il est devenu...rééduqué à nasiller "vive la république" par Mme Le Bon, étranglé par l'accusateur-public ivre de rage ou envoyé à Petit-Pierre sur un échafaud conçu pour les volatiles suspects ? Autre temps autres moeurs, ce n'est pas aujourd'hui que l'on verrait la République des Droits de l'Homme s'acharner sur un propriétaire de psittacidé politiquement incorrect ! Pas plus d'ailleurs que sur les citoyens partisans de la famille naturelle qui baguenaudent pacifiquement vers les Invalides ! Quoi que...
17:09 Publié dans L' Histoire à l'endroit | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : france, histoire, république, terreur, arras, révolution française
05 mars 2011
Arras : à peine libérée, la brute pédophile remet çà !
Les médias n'ont jamais publié que ses initiales F-X G et son âge, 48 ans; il est sorti de la prison de Bapaume le 6 décembre dernier après 12 années de détention pour agression sexuelle sur mineur. Il en était à sa treizième du genre. Il avait bénéficié d'une libération anticipée en 2007, libération très "provisoire" annulée après qu'il ait "approché" un mineur.
La brute pédophile a donc effectué toute sa peine et aucune surveillance judicaire ne pouvait plus lui être imposée au regard des lois actuelles. Il est sorti...et a presqu'immédiatement récidivé début février, deux fois : sur une gamine et sur un attardé mental (majeur) ! Le Préfet du Pas de Calais avait signalé sa " dangerosité et le risque important de récidive " aux services de police et de gendarmerie, avec diffusion de photographies. Le Parquet Général de Douai reconnait qu'il s'agit là " du cas très particulier d'un pervers avec aucun suivi possible, à part le suivi de son adresse. " , ce qui a effectivement permis son arrestation presqu'immédiate le 5 février mais qui ne consolera ses victimes que très modérément.
Car ce qui importait, c'est que F-X G ne puisse plus récidiver. Ce qui est importait, et qui importe encore, c'est que F-X G, irrécupérable pervers pédophile, soit définitivement mis hors d'état de nuire. Ne serait-ce qu'en vertu du sacro saint principe de précaution, ce genre de nuisible doit être, au mieux, enfermé à vie ! F-X G est de nouveau en prison, cette fois à la Maison d'Arrêt d'Arras...et un jour, il ressortira !
YD
17:39 Publié dans Région | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : france, justice, pas de calais, arras, pédophiles, récidive
18 novembre 2008
Courage fuyons !
La manifestation samedi dernier à Arras de l' Association " SOS Tout Petits "a attiré l' habituelle nuée interlope de charognards prompts à s' en prendre sans risque à des gens pacifiques et si possible à des personnes âgées, à des femmes ou à des enfants. Las, cette fois les vilains oiseaux sont tombés sur un bec de taille : en l' occurence les jeunes militants identitaires de "Terre Celtique" venus amicalement en soutien solidaire...d' où une belle envolée des tristes oiseaux qui y laissèrent honteusement quelques plumes. Ce qui nous vaut ce communiqué plein d' humour sur l' excellent site (sonorisé) de Terre Celtique déjà repris dans Novopress Flandre :
"Casquette de chasseur du scalp cherche son propriétaire
Je suis seule, tu t’es sauvé et tu m’as lâchement abandonné. Pourtant nous deux, c’était une belle histoire. Je te protégeais du soleil, de la pluie… J’arborais fièrement tes couleurs et toi que fais-tu ?
Après avoir cru être un homme, courageusement capable d’attaquer avec huit camarades-chenapans, trois jeunes gens, bloqués à un feu rouge à une centaine de mètres de la manifestation, qui se rendaient à une prière pacifiste, je te vois retourner précipitemment à ta camionnette blanche, tes amis laisser leurs copines tremblant de peur dans leur voiture.
Et soudain, voilà que je te vois t’enfuir, m’abandonnant à mon sort ! Sache que l’on me retient en otage et que l’on m’exhibe comme trophée. Bien entendu, je ne compte plus sur ton courage afin de me libérer et je préfère donc rester avec mes nouveaux camarades qui, eux, possèdent le sens de l’honneur et du courage.
Tu as voulu faire le malin, tu t’es surestimé, et maintenant c’est moi qui me tape la honte. Bref, tu viens de comprendre que d’agresser, même en surnombre et armés, des gens solidaires et motivés, c’est moins facile que de triquer des mères de familles avec leurs enfants. Et ça pique un peu.
Je te laisse ce souvenir, ma photo, afin que tes amis me reconnaissent et te juge durement. Tu nous a tous trahis."
16:31 Publié dans Région | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : france, arras, société, identité, famille, enfant